Ce 6 février, est célébrée la Journée mondiale de lutte contre les Mutilations génitales féminines (MGF). Elles sont certainement nombreuses, les filles et femmes qui vivent sous nos cieux avec des séquelles de ces pratiques. A l’occasion de cette journée, Radars Info Burkina a tendu son micro à Zourata Zagré, victime d’excision depuis le bas âge. Sur le sujet, certains citoyens ont également opiné.
Zourata Zagré, cette jeune dame de 28 ans, est passée dans les mailles de l'excision. En effet, c'est en République de Côte d'Ivoire, à Derrière Wharf (Port Bouet), alors qu'elle était en bas âge, que ses parents lui ont fait subir cette mutilation. Ayant grandi dans l'ignorance, c'est à travers une causerie des parents qu'elle apprendra qu'elle était excisée.
"Je ne savais pas que j'étais excisée. J'entendais les parents dire en langue mooré : "òb kiënsa zagla bangwa" ce qui veut dire "telle personne a été excisée". On me montrait du doigt. C'est suite à cela que j'ai su que j’étais excisée", relate-t-elle.
Mais, c'est précisément à l'âge de 15 ans qu'elle va découvrir que la morphologie de sa partie génitale était différente de celle de son amie après une douche.
"Quand j'ai vu sa partie intime j'ai crié. C'est là que j'ai vu réellement la différence entre une fille excisée et celle non excisée. Je venais de découvrir que je n'étais pas pareille aux autres. Et comme à l'école, on nous enseigne que l'excision n'est pas une bonne pratique, je me suis dit qu'on m'a fait du mal. Je me sentais inférieure à celles qui n'étaient pas excisées. Je me sentais frustrée parce que je n'étais pas entière", dit-elle.
Ainsi, avec le mariage, Zourata Zagré faisait face à d’autres réalités, étant femme au foyer qui doit remplir son devoir conjugal.
Aujourd'hui reconstituée (après une chirurgie réparatrice) et mère d'un enfant, elle soutient que cela lui redonne confiance. « Cette réparation me redonne un peu confiance en moi, me fait me sentir entière et me redonne le courage de ne plus me sentir ruinée. Ça me donne une certaine satisfaction », a-t-elle confié.
Désormais, elle lutte pour la cause des « survivantes des mutilations génitales féminines » et pour l’abandon de cette pratique. « On nous a fait du tort. On se sent vraiment mal. Il faut que cela serve de leçon, il faut que cela puisse conscientiser ceux qui sont toujours dans la pratique. Aux femmes victimes, je demande de vous battre. N’abandonnez pas. Peu importent les difficultés qu’on traverse actuellement, il faut que nous ayons un mental fort, pour protéger nos enfants de ce fait ».
L’excision ne guérit pas un mal ; elle est un mal en soi, déclare Carine Tapsoba. « Cette pratique n’est pas bonne au regard des conséquences qu’elle engendre dont la plus grave est la mort. "Cela fend le cœur. De ce fait, pourquoi ne pas arrêter complètement ?" interroge-t-elle
À l'en croire, des familles dans la capitale burkinabè continuent de faire cette pratique clandestinement. Donc, je lance vraiment un appel à l'arrêt de cette pratique. Ce n'est pas écrit quelque part que si on ne mutile pas on a des problèmes. Au contraire c’est quand on excise qu’on court un grand risque », a-t-elle martelé.
Cependant, certains estiment que c’est une bonne pratique qu’il faut améliorer.
Pour R.S., « On n’a jamais entendu qu’il y a une excision moderne. Les actions sont faites pour rompre complètement avec cette pratique ». Or, « l’effet de l’excision bien faite dans la société est positif », à son avis.
C’est pourquoi il suggère « qu’on modernise la pratique pour qu'elle se fasse dans les hôpitaux. Cela permettra d’éviter les énormes conséquences issues des pratiques clandestines », selon lui.
Le 4 février de chaque année, est célébrée la Journée mondiale de lutte contre le cancer. En marge de cette journée, Radars Info Burkina s’est entretenu avec l’artiste musicienne Adji Sanon, qui fait de la lutte contre cette maladie virale son cheval de bataille. Alors qu'elle est en phase de rémission d’un cancer du sein, elle fait de nouveau face à une autre forme de cancer. Le nouvel album mis sur le marché par l’artiste était aussi au cœur de cet entretien.
Radars Info Burkina : Vous êtes Adjaratou Sanon, alias « Adji Sanon », artiste musicienne burkinabè. Vous avez sorti un nouvel album le 12 janvier 2024. Pouvez-vous nous parler de ce « nouveau-né » ?
Adji Sanon : Je rends grâce à Dieu pour la sortie de cet album. Il y a un titre qui parle du cancer. Je raconte une histoire et mon attachement à Dieu, qui a permis que je reste connectée à ce monde, au point de pouvoir écrire un album, des chansons pour mes fans.
Radars Info Burkina : Comment avez-vous trouvé l’accueil réservé par le public à cet album ?
Adji Sanon : Beaucoup de fans autour de moi l’ont bien apprécié et je trouve satisfaisant leur accueil.
Radars Info Burkina : Vous aviez contracté le cancer du sein grade 2 triple négatif qui est non seulement le plus violent, mais aussi le plus difficile à traiter.Comment avez-vous vécu cette période ?
Adji Sanon : Ça n’a pas été facile parce que soigner un cancer, ce n’est pas comme soigner un simple mal de tête. Pour les soins, ça a été difficile. Le cancer est comme une montagne. Mais j’ai été attachée à Dieu et par sa grâce, ça m’a permis de ne pas prendre la maladie sur mes épaules mais plutôt de la déposer au pied de la croix, aux pieds du Seigneur qui m’a fortifiée, m’a gardée debout, alors que je devais être couchée, au tapis pendant la chimiothérapie, la radiothérapie, etc.
Radars Info Burkina : Comment avez-vous pu surmonter cette situation ?
Adji Sanon : En m’appuyant véritablement sur le Seigneur. Avoir un cancer et on te dit que c’est le plus violent, le plus agressif, surtout que pour les femmes noires, quand elles sont affectées à un âge très jeune, il faut s’attendre à une récidive
Radars Info Burkina : Avez-vous bénéficié d’un accompagnement pour le traitement ?
Adji Sanon : Oui je rends grâce à Dieu. J’ai bénéficié vraiment de l’accompagnement des autorités du Burkina Faso et j’en profite pour leur dire merci. Mes remerciements vont également à l’Association burkinabè des femmes artistes musiciennes (ABFAM) et à toutes les structures qui m’ont accompagnée lors du concert pour la lutte contre le cancer du sein, à la presse nationale et à tout le peuple burkinabè. Que Dieu leur rende au centuple leur bienfait.
Radars Info Burkina : Aujourd’hui, vous êtes guérie du cancer du sein. C’était une grande joie certainement pour vous et votre entourage ?
Adji Sanon : Quand les médecins ont annoncé que je n'avais plus de cellules cancéreuses dans le sein, c'était une joie immense et je pouvais dire Seigneur me voici comme une offrande pour toutes ces femmes qui sont dans ce combat.
Je suis en rémission et cela prend 5 ans sans récidive. Malheureusement, j’ai eu une récidive qui est revenue à un autre endroit qu’on appelle le cancer du médiastin que je suis de nouveau en train de soigner par la grâce de Dieu et j'ai foi que mon Dieu fidèle est toujours le même et que ce qu'il a commencé, il va le terminer.
Radars Info Burkina : Que disent les médecins sur le traitement de ce cancer ? Est-ce plus complexe que le premier ?
Adji Sanon : Le médiastin, localisé dans la cage thoracique, est constitué de tous les organes de la région, à l'exception des poumons, c'est-à-dire de la trachée, du cœur, de l'œsophage et des deux bronches souches. C’est un lieu de passage pour la veine cave supérieure, les artères pulmonaires et l'aorte descendante. Les médecins ont proposé le traitement que j'ai pu faire grâce à Dieu. Nous attendons de voir comment cela agit. Ce n'était pas simple car je suis passée encore par la chimiothérapie.
Radars Info Burkina : Comment vivez-vous cette seconde phase ? Êtes-vous optimiste quant à votre capacité à vaincre ce cancer comme le premier ?
Adji Sanon : J'ai foi que Dieu me guérira après les soins des médecins.
Radars Infos Burkina : Quel est votre cri du cœur aujourd’hui ?
Adji Sanon : Maintenant, je suis engagée à accompagner les autres malades en organisant des concerts au profit des femmes que je dépiste.
Radars Info Burkina : Quel message avez-vous pour ces personnes qui souffrent de ce mal dans le silence ?
Adji Sanon : À tous les malades, je dis de tenir ferme sans peur face à la maladie. Ainsi le combat est déjà gagné à 70, voire 80%.
Radars Info Burkina : Quels conseils avez-vous pour les porteurs sains en vue d’une meilleure protection ?
Adji Sanon : Aux personnes qui ont peur de se faire dépister, je conseille de le faire car c'est toujours mieux de connaître sa situation que de rester dans l'ignorance. Aller se faire dépister sauve des vies, ça permet la prise en charge de la maladie, surtout quand elle est diagnostiquée tôt.
De plus en plus, l’on assiste à une montée en puissance des cybercriminels au Burkina Faso. Face à cette situation, protéger ses données s’avère plus que nécessaire. Mais quelles précautions faut-il prendre pour protéger ses données ? Radars Info Burkina s’est entretenu, à cet effet, avec le lieutenant de police Julien Legma, chargé de la collaboration policière à la Brigade centrale de lutte contre la cybercriminalité (BCLCC). Interview
Radars Info Burkina : À quoi renvoie la protection des données, précisément des données personnelles ?
Lieutenant Julien Legma : Pour parler de protection des données, il faut définir la donnée. Selon la loi 001 de 2021 portant protection des personnes à l’égard du traitement des données à caractère personnel qui est portée par la Commission de l’informatique et des libertés (CIL), la donnée personnelle peut se définir comme toute information relative à une personne physique identifiée ou identifiable, que ce soit indirectement, notamment par référence à un numéro d’identification, à un ou plusieurs éléments propres de son identité physique, physiologique, génétique, psychique, culturelle, sociale ou économique. Par exemple, nous avons, entre autres, un numéro d’immatriculation de véhicule, un numéro de téléphone ou une photo.
La protection des données à caractère personnel s’entend comme le mécanisme à mettre en place pour protéger les données à caractère personnel. Cela se fait à plusieurs niveaux. D’abord, il s’agit de faire ce que l’on peut pour protéger les données dont on a la pleine maîtrise.
Ensuite, il y a les données dont on n’a pas la pleine gestion. C’est, par exemple, les données qui sont collectées par des structures comme les opérateurs de téléphonie mobile.
Radars Info Burkina : En matière de protection de données à caractère personnel, quels sont les cas les plus décelés par la BCLCC ?
Lieutenant Julien Legma :La mission de la BCLCC est de lutter contre la cybercriminalité. Cela fait référence aux enjeux liés à la protection des données personnelles car certaines infractions de cybercriminalité impliquent, par exemple, la violation des données à caractère personnel. Les cas généralement rencontrés par la BCLCC qui impliquent la violation des données personnelles sont, entre autres, le chantage à la webcam, les questions de piratage de comptes (Facebook, Gmail, Instagram…), l’atteinte à une personne, à son honneur, à la considération ou à la vie privée. Parmi ces cas, le chantage à la webcam (vidéo) vient en tête.
Radars Info Burkina : En général, quels sont les modes opératoires des cybercriminels ?
Lieutenant Julien Legma : Les modes opératoires sont assez variés en fonction du cyberdélinquant, de la victime ou du cas de l’infraction. Pour ce qui est du cas de chantage à la webcam, quand deux personnes se rencontrent sur Internet, il y a une forme d’amitié qui naît. Le cyberdélinquant travaille à amener la victime sur son terrain qui est d’obtenir ses données intimes. Il procède par un appel vidéo. Si la victime décroche, elle verra quelqu'un qui est nu et ce dernier l’invitera à montrer également votre nudité. Si elle se prête au jeu, le cyberdélinquant va enregistrer ce contenu qu’il utilise plus tard pour lui faire chanter.
En outre, il y a des cas qui sont en vérité des cas de relation amoureuse non aboutie liés aux frustrations. Au moment où les deux partenaires se fréquentent, il arrive qu’ils enregistrent des ébats sexuels. Lorsqu’une partie n’est plus satisfaite de la relation et souhaite y mettre fin, souvent l’autre partie use de ces contenus pour faire chanter l’autre partenaire afin qu’il revienne dans la relation.
Il y a des cas aussi qui sont faits à dessein où pendant des ébats sexuels dans un lieu privé, le contenu est filmé à l’insu d’un des partenaires. Ce contenu est utilisé plus tard comme moyen de pression pour abuser de l’autre ou lui extorquer de l’argent.
Cette situation, malheureusement, peut s’expliquer par plusieurs facteurs comme le manque d’éducation à l’utilisation responsable des TIC. C’est pourquoi la BCLCC travaille dans ce sens en sensibilisant à la réduction de ces types de cas.
Concernant le cas de piratage de compte, généralement, on prend déjà le contrôle du compte d’une personne qu’on utilise pour écrire à l’ensemble de ses amis pour les pousser à l’action. A titre illustratif, vous pouvez recevoir un message d’une connaissance qui vous demande si c’est vous qui avez publié vos photos intimes sur les réseaux sociaux. A ce moment, vous ignorez que le compte de la personne a été piraté. La personne vous envoie un lien et vous invite à cliquer dessus pour les supprimer. Quand vous cliquez sur ledit lien, une fenêtre va apparaître en vous demandant de vous connecter de nouveau. Si vous suivez ces instructions, vous vous ferez pirater, car il aura les accès de votre compte.
En outre, ça peut être des cas où des gens vont sur des sites compromis pour par exemple pour suivre des films pour adultes. Souvent, vous pouvez vous faire piéger et perdre les accès de vos comptes sur ces sites. Il y a des cas où on vous demande de cliquer sur un lien pour avoir des datas gratuits par exemple sur Telecel, Orange ou Telmob. Si vous cliquez dessus, vous ferez souvent l’objet de piratage. On enregistre souvent des cas de loterie où on vous dit de suivre un lien pour répondre à un formulaire afin de gagner un téléphone Iphone ou un ordinateur. Si vous suivez ces instructions, vous allez compromettre vos données personnelles.
Pour le cas des atteintes liées à des personnes et en leur honneur, on peut télécharger votre photo sur Internet pour publier en écrivant, par exemple, qu’il y a plan « bizi » (prostitution en ligne) dans tel quartier. C’est comme si on informe que vous faites de la prostitution et que vous êtes disponible dans ce quartier. On met un numéro pour contacter en cas de besoin. En réalité, quand un intéressé contact le numéro, on demande une commission pour une mise en relation avec la personne. Malheureusement la personne qui se trouve sur la photo n’est au courant de rien. Donc cela porte atteinte à votre honneur.
Il y a également des cas de diffamation où des photos ou des données permettant d’identifier clairement des personnes sont utilisées sur Internet tenant des propos diffamatoires. Aussi, nous rencontrons des cas où des personnes, suites à des achats non abouties, prennent la photo de leur créancier pour mettre sur internet et réclamer leur dû tout en oubliant de se référer aux services compétents pour se faire valoir leurs droits. Dans ce type de cas, lorsque la personne dépose plainte, vous allez répondre à des questions relatives à cette infraction.
Il y a d’autres cas où vous pouvez souscrire à des services auprès des structures et ces dernières font l’objet de piratage.
Radars Info Burkina : À combien peut-on estimer le nombre de victimes en 2023 ?
Lieutenant Julien Legma : Durant l’année 2023, la BCLCC a enregistré spécifiquement 3678 plaintes. Plusieurs cas sont énumérés mais pour les cas liés à la protection des données personnelles, le chantage à la webcam représente 630 cas, les accès illégaux dont les questions de piratage de comptes représentent 485 cas et les atteintes à la personne, à l’honneur et à la vie privée comptent 183 cas. On enregistre un dernier cas qui fait aussi assez de victime : l’usurpation d’identité numérique qui représente 145 cas. On peut utiliser vos photos en se faisant passer par vous.
Radars Info Burkina : Combien de cybercriminels ont pu être arrêtés en 2023 et quelle est la tranche d'âge de ces derniers ?
Lieutenant Julien Legma : En 2023, nous avons interpellé près de 93 personnes dont 55 ont été déférées devant les tribunaux pour répondre de leurs actes. La tranche d’âge de ces personnes est assez variée. Selon nos statistiques, elles sont âgées de 15 à 60 ans.
Radars Info Burkina : Peut-on affirmer qu'il y a une avancée en matière de lutte contre la cybercriminalité au Burkina ?
Lieutenant Julien Legma : Oui, on peut affirmer qu’il y a une avancée en matière de la lutte contre la cybercriminalité parce que le cadre juridique et institutionnel a beaucoup évolué. Depuis 2020 la BCLCC a été mise en place pour répondre à ce défi. Le Code pénal a été révisé en 2018, puis en 2019 pour prendre en compte les questions actuelles liées aux infractions numériques et des lois spécifiques comme celle sur la protection des données personnelles ont été révisées en 2021 pour intégrer de nouveaux cas rencontrés actuellement et renforcer le dispositif juridique. Cependant, il faut reconnaître que c’est un phénomène mondial qui évolue au même titre que l’évolution rapide de la technologie. Il y a de plus en plus d’actions de sensibilisation et de répression sur le terrain pour lutter contre ce phénomène. Il y a encore des défis à relever mais nous pouvons dire que le gouvernement a fait beaucoup d’efforts, que ce soit au niveau de l’arsenal juridique ou institutionnel en matière de lutte contre la cybercriminalité et la protection des données avec une institution qui est pleinement mise en place, à savoir la CIL.
Radars Info Burkina : En se basant sur les statistiques de 2022 et de 2023, y a-t-il une baisse du nombre de plaintes et de cybercriminels ?
Lieutenant Julien Legma : On observe une tendance à la hausse par rapport aux infractions. Mais, il faut noter que par rapport aux années, il y a assez de cas non déclarés qui dépassent le nombre de cas déclarés. Beaucoup n’ont toujours pas connaissance de l’existence de la BCLCC qui est habileté à les accompagner pour ces questions. C’est pour cela qu’on constate une augmentation des plaintes d’une année à l’autre depuis la création de la BCLCC en 2020. Globalement, le nombre d’interpellation a augmenté ainsi que le préjudice qui est à l’ordre de 1 milliard en moyenne chaque année. En 2023, il est de 1,7 milliards de FCFA. Il faut noter que le nombre de cas ne fait pas le préjudice. On peut avoir une seule infraction qui fait plus de 100 millions de FCFA et avoir 500 infractions qui ne valent pas 10 millions de FCFA.
Radars Info Burkina : Quelles précautions faut-il prendre pour protéger ses données ?
Lieutenant Julien Legma : En termes de protection, il y a plusieurs aspects. Quand on est sur les réseaux sociaux, il faut éviter les amitiés avec des personnes que vous ne connaissez pas vraiment. C’est souvent suite à l’acceptation des amitiés de ces inconnus que vous pouvez être victime de chantage à la webcam. Il faut éviter de cliquer sur les liens douteux, car c’est à travers ces liens qu’on peut vous piratez. Il faut éviter de suivre les instructions d’une personne qui vous écrive en privé sur Facebook car si c’est une connaissance, la personne essayera de vous appeler.
Avant de cliquer sur un lien envoyé par une connaissance, il est toujours souhaitable d’appeler la personne pour vérifier si elle a le plein contrôle de son compte avant de procéder à l’action. Aussi, il faut éviter de faire le règlement de compte sur internet car vous vous exposez à des sanctions pénales. Nous recommandons fortement d'éviter de mettre toute sa vie privée sur les réseaux sociaux. Cela contribue à exposer vos données personnelles sur Internet. Éviter aussi de partager vos données intimes avec des personnes, qu'elles soient inconnues ou connues. Même avec votre partenaire, nous recommandons vivement d’éviter de partager ces contenus. Nous vous recommandons d’être numériquement citoyen en donnant l’exemple et en contribuant à la cohésion sociale en partagent des contenus y afférents et en accompagnant également les structures qui sont chargées de la lutte contre la cybercriminalité ainsi que la protection des données personnelles dans la mission, en signalant ces types de contenus sur Internet pour leur permettre d’agir. Par ailleurs, il faut savoir que l’internet n'est pas un domaine de non-droit.
Les élèves du lycée Nelson-Mandela de Ouagadougou ont été honorés, le vendredi 26 janvier 2024, par certains de leurs aînés de la promotion 95-99. Ces anciens « Nelsoniens », à travers un projet dénommé « light » (la lumière en français), ont en effet offert 9 lampadaires solaires à ce temple du savoir. Comme le souligne Nelson Mandela, dont ce lycée de la capitale porte justement le nom, "l'éducation est l'arme la plus puissante qu'on puisse utiliser pour changer le monde". L’initiative des bienfaiteurs du jour, inspirée de cette conviction de Madiba, vise à électrifier les tableaux d'études disséminés dans la cour de l’établissement d’enseignement secondaire en vue de permettre aux apprenants actuels, qui constituent la relève, d’étudier dans de meilleures conditions et de mieux se former.
« Le lycée Nelson-Mandela est notre patrimoine commun. C’est un héritage, un flambeau qui doit rester allumé. L’État seul ne peut pas tout faire, donc ce lycée doit être préservé par chacun de nous en vue de contribuer à inspirer d'autres promotions. Ensemble, nous pouvons réaliser des merveilles pour la postérité. » C’est en ces termes que Richard Boubié Tiéné, membre du comité de pilotage du projet « light », a justifié leur initiative. Il n’a pas manqué d’inviter les bénéficiaires de ce dispositif d’éclairage, à savoir les actuels élèves du lycée, à bien entretenir les lampes et les a interpellés sur le devoir qui sera le leur de réaliser dans les prochaines années de plus grands projets au profit des générations futures.
« Nous exhortons les élèves à prendre soin de ces lampes comme si elles étaient fixées dans leurs maisons. C’est à ce prix que d’autres promotions seront encouragées à venir faire mieux que nous. Vous avez le devoir, dans les années à venir, de réaliser des projets pharaoniques au sein de ce cadre qui contribuera à faire des hommes et des femmes à la tête bien faite et bien pleine », a déclaré M. Tiéné dans son discours.
De son côté, le porte-parole de la promotion 95-99, Ibrahima Coulibaly, a confié que cette idée est partie du constat que les élèves du lycée Nelson-Mandela n’avaient pas de lumière dans la cour pour étudier. Or, « c’est un établissement qui nous a donné beaucoup d’enseignements, de culture. Donc, nous lui sommes beaucoup redevables. C’est pourquoi nous avons apporté la lumière pour permettre à nos enfants de bien étudier », a-t-il affirmé.
Toujours selon lui, à l’instar de « light », d’autres projets sont en cours d’implémentation et « avec la contribution de toute la promotion, on reviendra faire beaucoup de choses ».
Selon le proviseur du lycée Nelson-Mandela de Ouagadougou, Adama Zanté, la promotion 95-99 a fait de la solidarité et de la cohésion son cheval de bataille. Et ce sacrifice de sa part « est un geste patriotique qui interpelle chaque Nelsonien, chaque Burkinabè, à faire sienne la question de l’éducation car elle est trop précieuse pour être laissée au seul soin de l’État ».
Pour M. Zanté, « l’école est l’affaire de toute la communauté » et le lycée Nelson-Mandela, « patrimoine public burkinabè », est ouvert à toute initiative qui lui permettra de servir au mieux la nation.
Avant de clore son intervention, il a invité les élèves à prendre soin des lampadaires pour les céder en bon état à leurs cadets. En outre, il les a exhortés à emboîter plus tard le pas à la promotion 95-99.
Elvira Modestie Kessougbo, déléguée générale adjointe du lycée Nelson-Mandela, porte-parole des bénéficiaires, s’est réjouie de cette action si remarquable de leurs aînés car les élèves pourront ainsi mieux étudier.
« Nos devanciers ont fait de belles preuves et cela nous conduit à vouloir faire plus. Tous les élèves du lycée Nelson-Mandela, par ma voix, leur disent merci », a-t-elle affirmé. Elle a ajouté qu’en tant que génération consciente, leur promotion s’attellerait à faire mieux que leurs aînés.
« Un enfant doit faire mieux que son père. En tant que génération présente du lycée, nous allons donc nous donner pour défi de faire mieux que nos devanciers. Le lycée Nelson-Mandela sera une référence" a-t-elle promis.
Abdoulaye Sawadogo, président du bureau des parents d'élèves du lycée Nelson-Mandela, a, au nom de tous les parents d’élèves, exprimé sa joie et sa reconnaissance à ces anciens élèves pour leur don. Il a, en outre, lancé un appel aux bonnes volontés à voler au secours des élèves en contribuant à leur offrir un cadre d'apprentissage approprié car les défis du lycée sont énormes.
« Le lycée Nelson-Mandela est un vieil établissement. Les bâtiments sont vétustes. Notre principal problème concerne la clôture de l'école qui est tombée, ce qui fait que nous sommes exposés à une grande insécurité. Elèves ou personnel du lycée, nul n'est à l'abri de cette insécurité. J'invite toute bonne volonté qui le peut à nous aider à rebâtir cette clôture. Le lycée Nelson-Mandela est un patrimoine qu'il faut préserver », a déclaré M. Sawadogo.
La promotion 95-99 a par ailleurs exprimé tout particulièrement sa reconnaissance à son ancien professeur de philosophie, en la personne de Drissa Komo. Un présent a même été offert par ladite promotion à l’enseignant de philo. Il s’agit d’un tableau sur lequel on aperçoit à la fois les anciens élèves et leur éminent enseignant. Les paroles s’envolent mais les écrits restent, dit-on. Ainsi, le texte ci-après accompagne ces images : « Nous, les élèves de la promotion 95-99 du lycée Nelson-Mandela, de Ouagadougou, vous disons merci pour votre incommensurable contribution à notre éducation ».
A l'occasion de cette réception officielle de lampadaires, plus de 700 ouvrages ont été remis à la bibliothèque du lycée en faveur des élèves mais aussi du corps enseignant. Les « Nelsoniens » ont ainsi été invités à faire bon usage de ces livres et à être des VDP du savoir en vue de participer pleinement au développement du Burkina Faso, car le savoir se trouve dans les livres et non dans les têtes.
Le président de la Transition, chef de l'État, le capitaine Ibrahim Traoré, a lancé ce mardi 23 janvier 2024 les activités de la toute première usine burkinabè de traitement de résidus miniers, Golden Hand SA, dans la zone industrielle de Kossodo à Ouagadougou.
Ce sont les métaux contenus dans les résidus miniers de type charbon fin, scories, cendres et concentré acidique qui seront traités dans cette usine de traitement.
En effet, le Burkina Faso exportait les résidus miniers pour leur traitement et « nous n’avions aucune mainmise sur ce qui se passait », a déclaré le chef de l’État, le capitaine Ibrahim Traoré, à l’issue de la cérémonie.
Ainsi, « dans un contexte de souveraineté, donc de prise en main de nos ressources, c’est une évolution positive. Ce que nous avons constaté ce matin, c'est une révolution », a ajouté le chef de l’État.
Le président Traoré a salué la particularité, l'ingéniosité des ingénieurs burkinabè, car « les machines ont été entièrement conçues ici au Burkina. Je peux dire sans risque de me tromper que le Burkina est le deuxième pays en Afrique à développer cette technologie, qui ne s'importe pas. Ça se développe. Ce ne sont pas des machines payées ailleurs pour rassembler ici. C'est conçu ici et tout est fait ici », a-t-il soutenu.
Le chef de l’Etat a en outre invité les pays voisins d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique centrale à « laisser migrer vers le Burkina Faso leurs résidus miniers parce que nous avons la technologie sur place pour le faire ».
Aussi, il encourage tous les ingénieurs qui ont la capacité d’inventer à se mettre à la tâche parce que « nous croyons en eux et nous sommes prêts à les accompagner ». Par ailleurs, il invite le secteur privé à investir au Burkina Faso parce qu’il faut croire en ce pays. « Tout ce qui se fait ici pour les Burkinabè, nous allons l’encourager », a conclu le chef de l’État, le capitaine Ibrahim Traoré.
Selon Joachim Marie Emmanuel Tapsoba, directeur général et promoteur de Golden Hand SA, la société a été immatriculée au registre du commerce et du crédit mobilier en mars 2022 ainsi que son agrément de traitement des résidus miniers au Burkina, le 13 septembre 2023. Elle « entend apporter non seulement sa modeste contribution à l’épineuse question du chômage des jeunes, mais aussi et surtout, à impacter de façon significative l’économie nationale », a-t-il affirmé.
De ses explications, il ressort que les premiers tests de traitement ont déjà été faits avec deux sociétés minières. « Nous avons signé notre premier contrat le 13 décembre 2023 avec la Société minière de SEMAFO Burkina Faso SA du Groupe Endeavour Mining portant sur 392 tonnes de charbon fin. A terme, ces 392 tonnes devraient permettre de dégager 5 304 onces d’or, soit environ 165 kg d’or », a-t-il confié, ajoutant que des tests concluants ont été faits avec la société Rivestone Karma SA, filiale de la société NERE MINING, et que la finalisation du contrat interviendra les prochains jours.
Ainsi, il a invité les autres sociétés minières à emboîter le pas aux premières ci-dessus citées pour une meilleure valorisation de leurs résidus.
A en croire Yacouba Zabré Gouba, ministre de l’Energie, des Mines et des Carrières, « une forte contribution en termes de taxes et impôts au budget de l’Etat est très attendue » de cette société. Elle « devra apporter sa part contributive à la réalisation des ambitions de la Transition. De ce fait, le gouvernement ne managera aucun effort pour l’accompagner dans la réalisation de ses activités », a-t-il indiqué.
Golden Hand SA est une société d’économie mixte au capital social de 10 000 000 F CFA divisés en 1 000 actions de 10 000 francs CFA de valeur nominale. Société de droit burkinabè, ses capitaux sont entièrement détenus par des nationaux, soit 40% par l’Etat burkinabè et 60% par le secteur privé national, en l’occurrence la famille Emmanuel Tapsoba, le promoteur du projet.
Le chiffre d’affaires est estimé à environ 2 milliards de F CFA par an pour les trois années à venir. Elle emploie 124 travailleurs, précisément 70 femmes et 54 jeunes hommes.
Le géant des médias sociaux, Meta, a annoncé le mardi 9 janvier 2024 qu'il cacherait désormais les contenus inappropriés, comme les messages sur le suicide, l'automutilation et les troubles de l'alimentation, des comptes d'adolescents sur Instagram et Facebook. Ainsi, ce type de contenu ne s’affichera « plus dans leur fil d'actualité, même s'il est partagé par un compte qu'ils suivent ». Sur cette nouvelle mesure, des acteurs du domaine des médias sociaux ont donné leur point de vue à Radars Info Burkina.
Selon Méta, les utilisateurs adolescents, à condition qu'ils n'aient pas menti sur leur âge lorsqu'ils se sont inscrits sur Instagram ou Facebook, verront leurs comptes placés sur les paramètres les plus restrictifs des plateformes et il leur sera interdit de rechercher des termes susceptibles d'être nuisibles, en plus des contenus inappropriés qui leur seront cachés.
Pour Cyrille Guel, président de l’organisation Educommunik (organisation spécialisée dans l'éducation aux médias et à l'information (EMI), cette décision de Méta « est déjà un bon début quand on sait que les jeunes, surtout les adolescents, n’ont ni le recul nécessaire ni les outils intellectuels requis pour exploiter de manière pertinente, critique et réfléchie, les nombreux contenus distillés sur les réseaux sociaux numériques ». De plus, à son avis, la pertinence de la mesure peut se situer au niveau de l’impact, c’est-à-dire « la portée de ces contenus sur la santé mentale des jeunes ». De ce fait, même s’il est vrai qu’elle (mesure) vise à contribuer à protéger les plus jeunes, il faut que ces derniers jouent franc-jeu en n'utilisant pas des données erronées lors des créations de leurs comptes ou pages ».
Certaines opinions estiment que c'est une décision tardive de la part de Méta, en l’occurrence le groupe de défense des enfants en ligne Fairplay. Sur ce volet, Sieur Guel pense qu’il vaut mieux tard que jamais.
D’ailleurs, « tous les acteurs de la société ont chacun leur part de responsabilité quant à la protection des personnes vulnérables face aux dangers liés aux réseaux sociaux numériques », a-t-il fait remarquer.
C'est ce qui justifie l’engagement de la structure dont il est le premier responsable « dans l'éducation aux médias et à l'information (EMI) pour les catégories plus jeunes, surtout si l'on considère qu'ils sont nés et ont grandi avec les nouvelles technologies et que celles-ci font partie intégrante de leur vie », a-t-il soutenu.
Ange Kambou, président de l’Association des blogueurs du Burkina (ABB), soutient également que c’est une bonne décision qui est à saluer, parce que le plus souvent, il n’y a pas de limitations d'âge sur l'accès aux contenus disponibles sur Internet, de façon générale, et particulièrement sur Facebook. C’est une règle qui permettra d’assainir la plateforme et de réduire les dommages causés aux utilisateurs, notamment la production et la prolifération de tout ce qui est contenu nuisible comme les appels au suicide et autres, selon lui. Et parler de moins de dégâts signifie qu'il n’y a pas de risque zéro. C’est pourquoi il estime que la présente décision de Méta aura des résultats très limités.
« Comme l’entreprise l’a elle-même reconnu, les adolescents peuvent mentir sur leur vrai âge, surtout que la machine n’est pas capable de distinguer les vraies informations des fausses, à moins que Facebook n’exige désormais les pièces d'identité ou passeports pour les inscriptions, ce qui sera compliqué.
Tant qu'il faut juste renseigner un nom, un prénom, une date de naissance, il n'y aura pas vraiment une efficacité par rapport à cette décision de protéger les enfants », défend-il.
Sur la question du retard évoquée par certains critiques, le président de l’ABB pense que malgré les conséquences déjà enregistrées, il n'est jamais trop tard pour bien faire, donc il faut simplement saluer la décision.
De son point de vue, ce travail ne revient pas uniquement à Méta, il faut également un contrôle parental rigoureux.
« C’est la responsabilité de chaque parent d'avoir un regard sur sa progéniture. Il revient aux parents de prendre des précautions sur l’utilisation du téléphone et d’Internet par les enfants en analysant en amont la nécessité d’offrir un téléphone à un adolescent. C’est dommage parce que c’est une triste réalité de notre société actuelle. L’on est face à un retour du bâton de l'hyper liberté.
Il nous faut savoir trouver le juste milieu : bannir les maltraitances d'enfants, mais aussi garder notre manière africaine d'éduquer nos enfants afin qu'ils soient des êtres socialement reconnus et appréciés, des hommes et des femmes bien accomplis », a-t-il argué.
De façon générale, les enfants consomment beaucoup d’aliments qui contiennent du sucre, en l’occurrence du yaourt, des bonbons, des jus, des biscuits, du lait, du chocolat et certaines boissons. Quelle quantité de sucre doivent-ils consommer par jour ? Nous nous sommes intéressée aux enfants de 6 à 12 ans. Quels peuvent être chez ces tout-petits les inconvénients d'une consommation excessive de sucre ? Comment la consommation de sucre par les mômes de 6 à 12 ans est-elle gérée par les parents ? Certains géniteurs nous ont fait des confidences sur leur stratégie. Sylvain Ouédraogo, nutritionniste, donc spécialiste de la question, nous éclaire sur le sujet.
La consommation de sucre chez les plus petits nécessite un suivi des parents car ceux-ci ne savent pas comment contrôler leurs envies de manger. C’est ce que nous dit Emérentine Ilboudo. « J’utilise deux carreaux de sucre pour un verre de lait pour chacun de mes enfants chaque jour. Lorsqu’il s’agit du sucre en poudre, c’est une cuillerée à café que je mets. Pour la bouillie, le dosage est fait selon la quantité. Cependant, ceux-ci ont tendance à vouloir en rajouter dès que tu as le dos tourné parce qu’ils estiment qu’il n’y a pas assez de sucre », a-t-elle expliqué.
Pour Arnaud Tapsoba, il est difficile d’éviter que les enfants consomment des aliments contenant des sucres ajoutés. « Par exemple avec les jus, les bonbons, les biscuits, il est difficile de contrôler la quantité de sucre ingérée, surtout quand les enfants partent à l’école. Avec leur argent de poche, ils peuvent facilement s’acheter et consommer comme ils le veulent ce qu’on essaie de réguler à la maison. Néanmoins, j’essaie de les suivre de près comme je peux », nous a-t-il déclaré.
Cette question de consommation de sucre chez les enfants a été abordée par un spécialiste de la nutrition.
Ainsi, à la question de savoir s’il y a une quantité journalière précise de sucre ajouté à consommer par les enfants en général et en particulier ceux de 6 à 12 ans, Sylvain Ouédraogo, nutritionniste, répond que de façon générale, la consommation de sucre est à limiter. « Selon les recommandations alimentaires, on ne doit pas consommer plus de deux portions de sucre et de produits sucrés par jour. La consommation maximale de sucre recommandée par jour et par tranche d'âge est la suivante : de 4 à 6 ans : 19 grammes (5 cuillerées à café) ; de 7 à 10 ans : 24 grammes (6 cuillerées à café) ; à partir de 11 ans : 30 grammes (7 cuillerées à café). Quand on parle de sucre et de produits sucrés, au-delà du saccharose que l’on utilise à l’état brut dans les bouillies et les cafés, entre autres, il y a les boissons sodas, les jus de fruits, les confiseries, les biscuits, le lait concentré sucré, etc., qui sont des produits sucrés. De ce fait, il faut réduire à la plus petite quantité possible la consommation de sucre et de produits sucrés », a-t-il conseillé.
Pourtant, nombreux sont ceux qui ne tiennent certainement pas compte de ce dosage. Ces derniers devraient donc savoir qu’il faut éviter la consommation « des sucres libres et des produits sucrés chez les enfants pour prévenir la survenue d’un certain nombre de maladies, notamment le surpoids, surtout chez les enfants qui ne font pas suffisamment d’activité physique, surpoids qui, à la longue, se transforme en obésité ».
Il y a également le diabète qui se caractérise par un taux de sucre sanguin anormalement élevé, c'est-à-dire la glycémie qui fait 1,26 g/l à jeun ou 2 g/l à n’importe quel moment de la journée.
De plus, lorsqu’on consomme le sucre à une quantité supérieure au besoin de l’organisme, on souffre probablement déjà du diabète insuline chez les enfants et c’est dangereux, car le diabète est incurable. Il n’y a pas de traitement qui puisse guérir complètement cette maladie.
Les conséquences d’une consommation exagérée de sucre ne sont plus à démontrer. L’idéal donc, c’est de contrôler la consommation du sucre ajouté pour prévenir essentiellement les maladies chroniques liées à l’alimentation.
A ce propos, le nutritionniste suggère aux parents de créer un environnement alimentaire qui permet aux enfants d’avoir une consommation de qualité en évitant la consommation d’aliments trop sucrés et trop gras. Pour ce faire, « il faut travailler à ce que les enfants ne soient pas exposés à ces types d’aliments dans les ménages et aux alentours des établissements scolaires (présence de fast-foods de toutes sortes), qui ne sont pas bénéfiques à leur santé ».
Toujours selon M. Ouédraogo, il est également essentiel de penser à l’éducation nutritionnelle pour que les enfants comprennent les raisons d’une consommation limitée de sucre. « Il faut beaucoup les sensibiliser aux conséquences de la consommation excessive de sucre. Ils comprendront ainsi par eux-mêmes que l’abus de sucre les expose à un certain nombre de maladies qui peuvent nuire à leur bien-être », a-t-il terminé.
La Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de football, la grand-messe du ballon rond à l’échelle continentale, est un événement majeur pour la plupart des pays participants et leurs supporters. Le match d’ouverture de cet événement footballistique majeur se joue aujourd’hui au stade olympique d’Ebimpé, aussi appelé stade Alassane-Ouatarra, à 20 heures (heure locale). Des supporters et d’autres acteurs du football se prononcent sur ce match d’ouverture au micro de Radars Info Burkina.
Pour Ibrahim Diané, entraîneur de petite catégorie U13 de l'équipe JEK (Jeunesse espoir de Konsa Bobo-Dioulasso) les deux équipes vont scorer, certes, mais avec une large victoire de la Côte d'Ivoire. Les Éléphants sont l’une des équipes favorites de cette CAN, a-t-il martelé, convaincu.
"La Côte d'Ivoire est le pays hôte, donc ses joueurs ont l'avantage d'avoir un nombre important de supporters. C'est l’une des équipes favorites de la compétition. Mon pronostic est que les équipes feront un score de 3-1 en faveur de la Côte d'Ivoire.
Comme c'est l'ouverture, il y a de l'engouement ainsi que de la motivation au niveau des joueurs. Les internationaux, eux, évoluent pratiquement dans les meilleurs clubs et les grands championnats du monde. Ce sont des gens qui ont beaucoup de temps de jeu et ils se comprennent. Ils sont très compétents.Ils ont eu assez de temps d'entraînement ensemble. Concernant la défense, l'attaque et le milieu, je ne vois pas de problème. C'est même un avantage, de mon point de vue, pour eux, donc je les vois prendre le dessus sur la Guinée-Bissau" a-t-il affirmé.
Pour la Guinée-Bissau, jouer le match d'ouverture n'est pas simple face à des milliers de supporters ivoiriens.
"Ça peut créer un peu de frustration à leur niveau. Même si c'est une grande équipe qui a surpris le Nigeria lors des éliminatoires, je ne la vois pas faire une victoire face à la Côte d'Ivoire", souligne-t-il.
Tout compte fait, comme c'est une compétition, Ibrahim Diané émet des réserves. "Il peut y avoir des surprises. Le football ne se joue pas sur le papier, mais sur le terrain", a-t-il lancé.
"La Côte d'Ivoire vainqueur avec 3-0"
Selon Angelo, Ivoirien vivant au Burkina, " le match de ce soir sera très facile pour la Côte d'Ivoire. Je suis sûr que les Éléphants vont gagner au moins 3-0 contre les Djurtus".
Cependant, son frère Étienne se réserve de donner un pronostic. "Le match de ce soir entre la Côte d'Ivoire et la Guinée-Bissau va chauffer, puisque chaque équipe est partie pour revenir la tête haute à la maison. Ce n'est pas parce que la Côte d'Ivoire est mon pays d’origine que je vais dire qu'elle va remporter. Que le meilleur gagne", s'est-il exprimé.
Abdoul Karim Sedogo, Ivoiro-Burkinabè, pense qu'il est difficile de se prononcer puisque toutes les équipes sont de taille.
Toutefois, il affirme que "la Côte d'Ivoire doit faire tout pour battre la Guinée-Bissau. Elle doit travailler à sortir vainqueur de la phase de groupes en tant que pays organisateur pour son image".
"Un pronostic de 2-0 en faveur de la Côte d'Ivoire"
Fousséni Diallo, responsable de la chaîne sportive en ligne sport Sahel BF pronostique 2-0 en faveur des Éléphants parce que la CAN se joue en terre ivoirienne et cela constitue une motivation pour eux.
Aussi, à l'en croire, lors des derniers matchs amicaux avant la CAN en l'occurrence face au Maroc , l'on a retrouvé une cohésion et une bonne entente au sein de cette famille des Éléphants.
A quelques heures de cette compétition, il estime donc que l'équipe ivoirienne est bien préparée.
Néanmoins, ce qui fera la différence dans ce match, c'est le réalisme, a-t-il affirmé.
"L'équipe de Guinée-Bissau, même si je ne la connais pas comme celle des Éléphants, est solide. Les Djurtus sont soudés, ils ne vont donc pas se hasarder à beaucoup sortir. De ce fait, je présume qu’ils feront du mal aux Éléphants puisque ces derniers auront du mal à les contenir. Mais je voudrais aussi dire que la Côte d'Ivoire va remporter ce match par 2 à 0", soutient-il.
En tant que pays hôte de la CAN 2023, la Côte d’Ivoire fait face à un défi de taille. En effet, les Éléphants devront surmonter leur propre histoire et briser le cercle de l’échec, car lors de la première édition qu'elle avait organisée en 1984, l'équipe nationale ivoirienne n'avait pas réussi à passer le premier tour, un souvenir resté amer pour ses supporters.
À noter que l'arbitre central de la rencontre Côte d'Ivoire-Guinée-Bissau sera Amin Omar. Les arbitres assistants, eux, seront Mahmoud Abouelregal et Ahmed Houssem Eldin. L'arbitre remplaçant est Mohamed Marouf.
Il y aura au total 52 matchs dans cette compétition africaine qui se joue du 13 janvier au 11 février 2024.
Le Directeur national de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), Armand Badiel, a été reçu en audience par le président de l’Assemblée législative de Transition (ALT), le Dr Ousmane Bougouma, ce vendredi 12 janvier 2024 à Ouagadougou. Objectif : présenter ses vœux du Nouvel An au chef du Parlement et lui faire le point des actions menées par ladite banque en tant qu’institution de service public.
Au cours de cette rencontre, les échanges ont porté principalement sur les actions menées par la BCEAO au profit des pays de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), en particulier au profit du Burkina Faso.
Pour le patron de la banque centrale à l’échelle nationale, Armand Badiel, les actions de l’institution dont il a la charge sont très souvent mal connues, ce qui explique la sous-information sur ce qu’elle fait réellement dans l’intérêt du pays et du peuple.
En effet, malgré le difficile contexte du Burkina, les crédits à l'économie ont atteint 4 281,1 milliards en fin novembre 2023, ce qui représente 34,0% du PIB. Sur les dix (10) dernières années, le ratio crédit à l'économie sur PIB est passé de 26,6% en 2014 à 34,0%, ce qui traduit les efforts du système bancaire pour accompagner l'économie nationale. Il a d’ailleurs poursuivi ses actions de financement au profit de l'Etat burkinabè à travers les achats de titres émis par le Trésor public.
En outre, en dépit du resserrement de sa politique monétaire, la BCEAO a apporté son soutien aux banques en maintenant son refinancement en leur faveur à des niveaux élevés. A cet effet, elle a accordé aux établissements de crédit du Burkina 1507,4 milliards en fin décembre 2023, soit 17,9% de l'ensemble des refinancements accordés aux banques de l'Union et le volume de refinancement le plus important après celui consenti à la Côte d'Ivoire.
Mieux, la BCEAO a organisé, à titre exceptionnel, une opération de rachat des titres publics émis sur le marché financier régional, permettant à l'Etat Burkinabè de mobiliser sur ledit marché 277,36 milliards, soit 45,43% de l'ensemble des titres émis par le Burkina au cours de l'année 2023, pour desserrer les contraintes sur le marché financier régional et prévenir tout défaut de paiement des Etats sur ce marché.
La BCEAO est l’organe qui régule l’offre de monnaie pour maintenir la stabilité des prix. Cette stabilité est essentielle pour assurer l’efficacité des politiques publiques en matière de développement économique et de progrès social durable. Ainsi, l’institution apporte son soutien aux politiques économiques des États membres en vue d’une croissance saine et durable.
C'est pourquoi préparer l'économie et le système financier à devenir plus résilients fait partie intégrante de l'accomplissement du mandat de la banque, en vue de promouvoir une stabilité monétaire et financière propice à la croissance durable des économies des Etats membres.
Dans cette optique, le Conseil des ministres de l'UEMOA a adopté en 2023, sur le plan législatif et réglementaire, une série de textes en vue de consolider la stabilité financière, de conforter la résilience du système financier et de renforcer la capacité des banques à financer l'économie. A ce propos, une décision majeure a été prise en décembre 2023, à savoir le rehaussement du niveau du capital minimum des banques, qui passe de 10,0 milliards à 20,0 milliards à compter du 1er janvier 2024.
S'agissant des opérations de transferts du Trésor Public, Armand Badiel a notifié qu'au cours de l'année 2023, le Trésor Public du Burkina a exécuté, par l'intermédiaire de la BCEAO, des opérations d'une valeur totale de 338,8 milliards contre 196,3 milliards en 2022, soit une hausse de 72,60% de ses opérations.
"Ces règlements sont destinés à 93,3% aux remboursements d'emprunts, aux paiements d'intérêts, aux dépenses de souveraineté, à l'approvisionnement des ambassades et à l'acquisition de matériels roulants", a-t-il précisé
Par ailleurs, en ce qui concerne les paiements des acteurs du secteur privé à destination de l'étranger, en 2023, les couvertures du Burkina se sont élevées à 3.010,8 milliards après le montant record de 3.352,9 milliards en 2022.
"L'essentiel de ces couvertures a concerné l'énergie pour l'équivalent de 678,1 milliards au titre des importations d'hydrocarbures et 66,8 milliards au titre de l'électricité, les achats de céréales pour 322,2 milliards (riz et blé), 439,2 milliards pour les autres produits alimentaires, 267,3 milliards pour les équipements et 339,2 milliards pour les dividendes", a indiqué le Directeur national de la BCEAO, Armand Badiel.
Il faut retenir que la résilience du système bancaire et financier a été la pierre angulaire de la bonne tenue de l'activité économique en 2023, ce malgré la situation sécuritaire difficile.
La banque centrale travaille sans relâche à l'amélioration des capacités de financement accru de l'économie, tout en préservant la stabilité financière.
Elle reste vigilante dans un contexte où les défis géopolitiques amplifient la volatilité des prix des biens et services importés. Pour l’heure, les prévisions établies par l’institution tablent sur un taux d'inflation en moyenne annuelle, pour l'ensemble de l'Union économique et monétaire ouest-africaine, de 2,5% pour 2024. Mais au regard du contexte économique, certains signaux observés sur les marchés laissent entrevoir une possible remontée de l'inflation en raison, entre autres, des fortes incertitudes liées à l'environnement international, souligne le Directeur national de la BCEAO.
De son côté, le président de l'Assemblée législative de Transition, le Dr Ousmane Bougouma, a apprécié ces résultats engrangés par l'institution financière. Il a encouragé les responsables de la BCEAO-Burkina à mieux communiquer sur leurs actions avec les populations.
Au Conseil des ministres du vendredi 5 janvier 2024, le gouvernement burkinabè a décidé, entre autres, du prélèvement obligatoire de 1% sur le salaire net des travailleurs du public et du privé, pour alimenter le fonds de soutien patriotique dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, qui secoue le pays depuis huit ans. Sur la question, Radars Info Burkina a tendu son micro à certains travailleurs.
Depuis 2022, le gouvernement a proposé le prélèvement de 1% sur les salaires des fonctionnaires du public et du privé. Dès lors, ce prélèvement se faisait de façon volontaire. Mais le volontariat fait place désormais à l'obligation car de bon gré mal gré, la retenue de 1% sur les salaires nets des travailleurs du privé et du public sera une réalité pour 12 mois. Les avis divergent sur cette mesure.
En effet, pour Dieudonné Tankoano, sociologue, enseignant-écrivain," c'est vrai qu'il n'y a pas de sacrifice de trop pour la question de son pays, mais le sacrifice doit permettre à la personne de vivre. Les gens disent que c'est parce qu'il y a le pays qu'il y a des travailleurs. Mais je pense que c'est parce qu'il y a aussi des travailleurs que le pays existe".
Selon lui, le gouvernement n'a pas été très stratège. Après le refus des syndicats de céder le 1%, il devrait travailler à améliorer les échanges entre lui et ces derniers. Malheureusement, il est resté enfermé et a même continué à ouvrir des fronts d'opposition entre lui et les syndicats. Au lieu d'imposer, qu'est-ce qui prouve qu'une deuxième tentative de négociation n'aurait pas marché", a-t-il questionné ?
"Il faut finir rapidement avec cette guerre, mais il ne faut pas oublier que ce n'est pas seulement une guerre de moyens. Il faut également construire le dialogue. Je pense que ce dialogue manque avec ce gouvernement et c'est ce qui a fait qu'après une tentative échouée de négociation avec les syndicats des travailleurs, il n'est pas revenu, il a utilisé ce qu'il connaît le mieux : la force", a-t-il argué.
De son avis, "cette décision est mal vue car elle a une connotation qui laisse penser que le fonctionnaire ne participait pas à la guerre, comme s'il s'est mis à l'écart. Pourtant cela n'a jamais été le cas. Il a perdu son village, hébergé des PDI, réinscrit des élèves dans des écoles privées et il subit les difficultés de la vie chère imposée par le terrorisme. Selon moi, c'est trop demandé au fonctionnaire".
"Je ne le souhaite pas mais si nous n'arrivons pas à finir cette guerre en une année, que va devenir cette imposition de 1% sur le salaire des travailleurs ? Elle va rester comme l'IUTS ? Tant que cette guerre n'est pas finie, l'imposition va demeurer. Il se peut qu'elle reste même après la guerre et ça sera une double imposition : l'IUTS et 1% sur le salaire pour l'effort de guerre", s'inquiète-t-il.
Voilà pourquoi à l'en croire, "c'est difficile d'accepter cette décision. Il faut que les gens sachent que ceux qui s'opposent à cette imposition ne sont pas des apatrides. S'ils l'étaient, ils auraient pu aller ailleurs pour travailler car c'est possible", a-t-il lancé.
En lieu et place de ces retenues, il suggère que le gouvernement exploite d'autres sources de financement comme l'avait suggéré le syndicat des travailleurs, à savoir traquer les corrompus qui ont volé l'argent de l'État, les sources de financement à travers le secteur minier, la fiscalité, la traque des détournements, etc.
Mais Comme la décision est déjà imposée, "nous allons observer l'évolution de la situation" a-t-il déclaré.
Par ailleurs Sieur Tankoano soutient qu’il faut penser au Burkina Faso de demain. "Si nous arrivons à terminer avec cette guerre, quelle sera l'image de notre pays. Je vois un pays très pauvre, déstructuré et désorienté. Désorienté avec une jeunesse très pauvre, affamée, voleuse et brigande. Après cette guerre, je vois un pays qu'il faudra encore prendre des décennies pour reconstruire. Je vois un pays qui sera à plat et c'est ce que nous sommes en train de faire. On est en train de tout converger vers la guerre. Qu'allons-nous faire pour nous développer, lutter contre la famine, l'éducation des enfants, et comment allons-nous vivre ? Voici des questions qu'il faudra se poser", a-t-il conclu.
Cependant pour certains, la participation populaire est plus que nécessaire, c'est un devoir.
"Le pays est notre héritage commun. C'est ensemble qu'on peut le sauver et le défendre ; c'est de notre devoir de contribuer à l'effort de paix.
Nous sommes prêts à engager tout ce qu'il faut pour en finir avec cette guerre qui nous a été imposée. Déjà que des vies ont été engagées à cet effet, aucun sacrifice matériel, financier et autres, ne sera de trop pour sauver le pays. Pourvu qu'il contribue à l'atteinte de cet objectif" a déclaré E.D., agent de la fonction publique.
À sa suite, A.K.S, travailleur du privé, estime que "refuser ce prélèvement, c'est comme quelqu'un qui est malade couché sur un lit d'hôpital et meurt par manque d'argent pour payer les médicaments. Malheureusement après sa mort, on trouve une forte somme sur lui !" Donc "s'il y a des Burkinabè qui sacrifient leurs vies, nous devons être capable d'aller au-delà de ce prélèvement même" de sa conviction.
En outre, pour Yannick Zoundi agent du privé, il a déjà assez de taxes que les Burkinabè paient pour l'effort de guerre. Donc "le prélèvement d'1% va asphyxier maintenant les agents" Tout compte fait, il pense que le prélèvement devrait se faire en fonction du salaire perçu.
"À mon humble avis, cette mesure est acceptable pour le salarié moyen. Si les pourcentages étaient définis par catégorie ou en fonction du salaire perçu, j'allais plus apprécier car parmi les salariés il y en a qui touchent gros. Après le combat, les autorités doivent songer à ne pas oublier de supprimer des impositions comme l’Impôt unique sur les traitements et salaires (IUTS)", a terminé M. Zoundi.