La délégation burkinabè qui participe à la 79è Assemblée générale de l’ONU, a eu des rencontres dans la journée du 27 septembre, avec des responsables du Système des Nations Unies, informe le ministère des affaires étrangères.
Le ministre chargé des Affaires étrangères et ses collègues de la Santé et du Budget ont échangé tour à tour, avec la Directrice exécutive de l’UNICEF Catherine RUSSEL, le Directeur adjoint du Programme Alimentaire Mondial Carl SKAU, et la Sous-secrétaire générale des Nations Unies, Aminata MOHAMMED.
Avec ses personnalités du Système des Nations Unies, la coopération entre le Burkina Faso et les Agences des Nations Unies, ainsi que les perspectives de cette coopération, ont été passées en revue.
A l’occasion, la délégation burkinabè a présenté la situation réelle qui prévaut au Burkina Faso, la vision des autorités en place, et surtout les attentes vis-à-vis des partenaires multilatéraux et bilatéraux.
Le chef de la délégation burkinabè et ses collègues, ont indiqué à la partie onusienne, qu’aujourd’hui beaucoup de résultats ont été engrangés grâce à l’engagement des autorités mais aussi grâce au soutien des agences des Nations Unies, et qu’il est plus que jamais nécessaire de consolider ces résultats, à travers une mobilisation de moyens en soutien aux initiatives du gouvernement, pour relever les défis sécuritaires et de développement.
« Nous n’avons pas le droit de laisser les résultats de nos efforts se dissiper, au risque de se retrouver dans une situation où le coût de l’inaction sera plus amer. Et cet engagement des partenaires est attendu aussi bien pour le Burkina Faso que pour les autres pays de l’AES, car en apportant un appui au Sahel, c’est à toute la région ouest africaine que cet appui profitera », a soutenu Karamoko TRAORE.
Avec la sous-secrétaire générale de l’ONU, la délégation burkinabè a insisté sur la nécessité de construire une réponse robuste aux défis sécuritaires et de développement qui se présentent au Burkina Faso et au Sahel, mais cette réponse doit impérativement être trouvée en impliquant les Sahéliens.
Le chef de la diplomatie burkinabè a aussi expliqué les dangers et les risques auxquels les partenaires exposent les populations bénéficiaires de leurs programmes, en mettant en avant les principes au lieu de la réalité.
En outre, le ministre TRAORE a eu des échanges avec l’Administrateur de la Banque Mondiale chargé du Burkina Faso Abdoul Salam BELLO, sur la situation actuelle et l’avenir de la coopération entre cette institution financière internationale et le Burkina Faso.
Dans l’ensemble, les personnalités onusiennes ont eu une oreille attentive vis-à-vis de la délégation burkinabè, à en croire le service de communication du ministère des affaires étrangères. Elles ont fait la promesse de mener le plaidoyer, pour une mobilisation des partenaires au profit du Burkina Faso.
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