Le ministre de l’Agriculture des Ressources animales et halieutiques, le Commandant Ismaël SOMBIÉ et le Conseiller spécial du Président du Faso, chargé des questions agricoles, Dr Abdourasmane KONATE, ont procédé au lancement de la récolte du riz des Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) de Niéguema, ce vendredi 8 novembre 2024, dans la commune de Bama, région des Hauts-Bassins.
Les VDP assurent la sécurisation de la zone et produisent pour leur alimentation conformément à la vision du Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORE.
Pour cette campagne, ils ont emblavé 20 hectares de riz sur un périmètre de plus de 600 hectares, qui était délaissé depuis plus de sept ans et dont l’aménagement a été engagé avant le début de la campagne humide sur instruction du ministre SOMBIE.
Le Commandant SOMBIE s’est dit satisfait du niveau d’engagement et de patriotisme des exploitants en général et des VDP en particulier, car, convaincu que cette approche est la voie du développement du Burkina Faso, rapporte son service de communication.
Aussi, il a salué ce « modèle réussi » qui allie sécurité et production agricole.
À en croire le chef du département de l’Agriculture, les efforts vont se poursuivre à travers le pays pour accroître le potentiel exploitable en vue d’atteindre la souveraineté alimentaire à l’horizon 2025.
Séance tenante, il a donné des instructions et invité les producteurs à procéder le plus rapidement possible aux récoltes pour faire place à la campagne sèche pour laquelle des actions, telles que la distribution des intrants est d’ores et déjà en cours, fait savoir son service de communication.
Rappelons que le riz fait partie des huit filières cibles de l’« 𝐎𝐟𝐟𝐞𝐧𝐬𝐢𝐯𝐞 𝐚𝐠𝐫𝐨𝐩𝐚𝐬𝐭𝐨𝐫𝐚𝐥𝐞 𝐞𝐭 𝐡𝐚𝐥𝐢𝐞𝐮𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞 𝟐𝟎𝟐𝟑-𝟐𝟎𝟐𝟓 », avec un objectif de production d’un million de tonnes.
La Brigade d'Enquête et de Recherche de l'Ouest (BERO) de la Coordination nationale de lutte contre la fraude, a saisi 1.050 cartouches, soit 10.500 paquets ou encore 210.000 bâtons de cigarettes de marque "SIR".
La saisie a été faite dans la nuit du 5 au 6 novembre 2024, dans les encablures de Pâ, sur l'axe Ouagadougou-Bobo-Dioulasso. La valeur de la saisie est de 10.500.000 FCFA selon la Coordination nationale de lutte contre la fraude.
Pour la CNLF, après plusieurs séances de sensibilisation, place à la phase décisive de répression des auteurs de la fraude et leurs complices.
Dans cette dynamique, la faîtière de la lutte contre la fraude au Burkina, veut « contre vents et marées, généraliser la lutte contre la fraude pour accompagner les efforts des plus Hautes Autorités à restaurer l'autorité de l'Etat partout où besoin s'exprime ».
Le Coordonnateur national Dr Yves Kafando, tout en encourageant ses collaborateurs immédiats, salue la collaboration étroite des populations, qui a permis d’enregistrer jusque-là les acquis.
Par ailleurs, la coordination nationale rappelle aux burkinabè épris de concurrence loyale que ses services restent ouverts à toute dénonciation de pratiques frauduleuses et rassure de sa détermination à jouer sa partition dans l'assainissement des milieux économiques au Burkina Faso.
La Police municipale informe avoir effectué un contrôle le mercredi 06 novembre 2024, dans un bar à Tampouy dans l'arrondissement N°3 de Ouagadougou, suite à une plainte pour nuisances sonores et dépravation des mœurs.
Lors du contrôle, plusieurs autres infractions liées aux conditions d’exploitation d’un débit de boissons ont été constatées. Une importante quantité de chicha (52 tubes et une bouteille de gaz) a été saisie dans le bar, en application de l'arrêté portant interdiction de la consommation de la Chicha dans la ville de Ouagadougou.
Selon la Police Municipale, cette action s'inscrit dans la lutte contre le tabagisme et la consommation de la drogue en milieu juvénile et scolaire, la préservation de la santé et du bien-être de la population.
Elle rappelle les tenanciers des débits de boissons au respect strict des conditions d’exploitation de leurs établissements, particulièrement l’interdiction de la fréquentation des mineurs dans les débits de boissons, la consommation et la commercialisation de la Chicha.
Tout tenancier contrevenant subira la rigueur de la règlementation, prévient la Police municipale.
Les populations sont invitées à faire les dénonciations en contactant le Service de l'Information et de la Communication de la Police Municipale de Ouagadougou sur les numéros suivants :
L'encens appelé «woussoulan», parle d'elle-même à la 17e édition du Salon international de l'artisanat de Ouagadougou (SIAO). Cette résine aromatique brûlée généralement pour parfumer les maisons, a plusieurs autres vertus. Certains exposants du SIAO nous ont fait quelques confidences sur les différents rôles que peut jouer l'encens, en fonction de sa typologie.
Mme Berthè Kouyaté, exposante venue du Mali, dévoile les variétés d'encens dont elle dispose, au pavillon Soleil Levant.
Selon elle, il y a des encens qui sont uniquement utilisés pour parfumer la maison surtout pendant la saison pluvieuse ou la période de fraîcheur.
« Ces encens sont par exemple, le djenifima, le sarakatan, le tafachile, le Djenimissen, le Ound, le Danalbalate ou coco rapé, le Sandalfleurs, le Woussoulan Couscous, l'encens blanc (dégage beaucoup de fumée donc il ne doit pas être mélangé à d'autres types d'encens) », a-t-elle énuméré, ajoutant qu'ils chassent également les moustiques et les insectes dans les maisons. Les prix varient entre 2000 FCFA et 25000, selon le mélange et la quantité souhaités par le client.
À côté de ces encens, il existe des « encens secrets », nous a-t-elle confié
« Il y a de l'encens d'affection. Lorsque tu l'utilises, partout où tu arrives, tu seras aimé.
Il y a de l'encens qui portent chance. Avant de sortir de ta maison, tu te parfumes avec la fumée de l'encens. Les portes vont s'ouvrir pour toi sans problème.
Il y a aussi de l'encens pour une abondance financière. Avec ce type d'encens, tu ne peux jamais connaître une sécheresse financière. Tu ne vas jamais manquer d'argent », a-t-elle avoué.
Ces encens top secret, leurs noms restent également secrets, puisque notre interlocutrice n'a pas voulu les citer. Les prix vont de 10.000 à 45000 voir plus.
Une cliente qui a requis l'anonymat, affirme aimer l'encens, mais il lui est difficile de l'utiliser puisque cela indispose son époux et leur enfant.
« Au début, j'utilisais l'encens. Mais mon mari n'aime pas quand je mets dans la maison, même mon fils. Quand je mets ils sont enrhumés à cause de la fumée. Donc j'achète uniquement pour mettre sur mes habits, dans le placard », nous a-t-elle notifié.
Ahmadou Sidibé, exposant Nigérien, se trouve dans les stands externes. Il est spécialisé également dans la vente des encens pour les maisons notamment le djenifima, le sarakatan, le tafachile, le Djenimissen, le Ound, le Danalbalate ou coco rapé, le Sandalfleurs, etc.
À son niveau les prix vont de 1000 FCFA à 15000 FCFA.
Il confie également qu'il existe des encens pour garder le mari, pour chasser les génies, pour attirer les hommes pour ce qui concerne les filles et pour attirer les femmes s'agissant des hommes en quête d'âme sœur.
Cependant, sieur Sidibé a fait le choix de ne pas commercer cette catégorie d'encens.
Ce jeudi 31 octobre 2024, marque le 10e anniversaire de la Journée nationale des martyrs.
En souvenir de l'insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014, le Gouvernement a institué la « Journée nationale des martyrs » pour perpétuer la mémoire des femmes et des hommes qui se sont sacrifiés pour la liberté et la démocratie.
Cette journée a été marquée par l'observation d'une minute de silence suivie d'un dépôt de gerbe de fleurs, par le président de l'Assemblée législative de transition, Dr Ousmane Bougouma, représentant le Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim Traoré, au Monument des héros nationaux.
Pour Bamouni Babou Nepon, porte-parole de l’union des familles des martyrs de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014, dix ans après, l’on retient que le sacrifice des personnes tombées, n’est pas vain.
« Ils ne sont pas tombés pour rien parce que nous sommes engagés pour la prospérité du Burkina Faso et que le sang qu’ils ont versé constitue aujourd’hui un progrès énorme vers la marche pour le rayonnement de la liberté du Burkina Faso et pour la dignité du peuple burkinabè », a-t-il soutenu.
Selon lui, des efforts sont faits en termes d’accompagnement des blessés et des familles des blessés même s’il reste encore beaucoup à faire.
« Il y a eu une solidarité du peuple autour des blessés et autour des parents des victimes décédées. En plus, certaines personnes ont été indemnisées, d’autres sont encore en attente. Nous pouvons dire qu’il y a un effort qui est fait, mais il y a encore beaucoup de choses qui restent à faire. Nous saluons déjà ce qui a été fait et nous espérons que ce qui n’est pas encore fait, sera fait pour permettre non seulement aux familles des victimes de pouvoir continuer de vivre mais aussi aux blessés de se porter mieux, tant dans leur corps que dans leurs âmes », a-t-il laissé entendre.
Joann Oscibi, victime du coup d’Etat manqué du 16 septembre 2015, pour sa part, estime que « cette commémoration permet de se rappeler notre histoire ».
De son avis, « ça permet de nous rappeler qu’il y a des gens qui sont tombés pour notre émancipation et notre avenir. Même s’il y a encore parmi nous, des gens qui souffrent dans leur peau et qui ont besoin d’accompagnement, nous transcendons cela parce que le Burkina est sur une voie de la victoire ».
Le président de l’Union des familles des victimes de l’insurrection des 30 et 31 octobre 2014, P.K. Victor Pouahoulabou, a remercié le gouvernement pour la tenue de cette Journée nationale des martyrs. « Nous sommes là pour accompagner le gouvernement pour célébrer le 10e anniversaire de nos martyrs. Ça fait 10 ans que nos gens sortis et ont été tirés par les balles assassines de Blaise Compaoré, pour libérer leur nation. Malgré qu’on les ait tués, la jeunesse est toujours sur pied, toujours prête pour sauver ce pays. Nous remercions encore une fois de plus le gouvernement d’avoir organisé cette célébration. Nous sommes très contents de voir qu’on ne nous a pas oublié », a-t-il affirmé.
Aussi, il a invité la jeunesse à rester éveiller pour protéger la nation et soutenir le chef de l’État. « Nous sommes encore dans une révolution, la révolution du président Ibrahim Traoré, la révolution du peuple burkinabè. Ibrahim Traoré, il est là pour sauver la nation, nous sommes tous là pour l’accompagner et je pense qu’aujourd’hui, on est fier de lui. Je demande à chaque jeunesse, à tous les jeunes du Burkina y compris ceux de l’Alliance des Etats du Sahel (#AES) de rester débout, de na pas dormir les yeux fermés car l’ennemi n’est pas loin. Il est toujours là au milieu de nous ».
Et d’ajouter : « Hier des jeunes sont tombés. Aujourd’hui ce sont de milliers de jeunes qui tombent. Gardez le courage pour accompagner le président dans ses différentes actions. Gardez toujours le courage pour que nous puissions lutter pour prendre notre patrie. Une portion de la terre ne va jamais être cédé à qui que ce soit. Ce sont les Burkinabè eux-mêmes qui sont en train de se rentrer dedans. Il n’y a pas un seul européen qui est venu tirer sur nous. Nous devrons continuer la lutte. D’ici la célébration de l’année prochaine, qu’on ne parle plus de djihadiste ici parce qu’ils ne viennent pas d’ailleurs, ils viennent de chez nous-même. Ce sont nos frères. Aujourd’hui nous sommes prêts à accompagner Ibrahim Traoré la nuit comme le jour. »
Par ailleurs, il souligne qu’une commission a été mise en place pour indemniser les victimes et le processus d’indemnisation a déjà commencé.
Le Secrétaire général de la Primature, Abdou-Salam Gampéné, a présidé, ce mercredi 30 octobre 2024, à Ouagadougou, l'atelier national de validation de l'avant-projet de loi sur l'alimentation et la nutrition scolaire (APL-ANS) au Burkina Faso, informe la primature du Faso.
Cet atelier est porté par le Secrétariat Permanent de l’Initiative Présidentielle (SP-IP) « Assurer à chaque enfant en âge scolaire au moins un repas équilibré par jour ». Il a pour objectif, d'analyser les principaux objectifs et le champ d’application de cet avant-projet de loi, d'analyser le rôle des différents acteurs de mise en œuvre, d'examiner et d'amender l’ensemble des articles de l’avant-projet de loi sur l’ANS et d'examiner et d'amender les projets de textes d'application de l’avant-projet de loi.
Le Secrétaire général de la Primature, Abdou-Salam Gampéné, est revenu sur les raisons qui ont prévalu au lancement de l'initiative et à l'élaboration du présent projet.
« En 2021, l’Initiative Présidentielle ‘’ Assurer à chaque enfant en âge scolaire au moins un repas équilibré par jour ‘’ a été lancée pour relier la production locale à l’approvisionnement des cantines scolaires. Cette initiative cherche non seulement à améliorer la sécurité alimentaire des enfants, mais aussi à renforcer les revenus des ménages ruraux. Une étude a révélé la nécessité d’un cadre juridique pour structurer les interventions des différents acteurs dans l’alimentation scolaire », a-t-il expliqué.
Pour la Secrétaire permanente de l’Initiative Présidentielle « Assurer à chaque enfant en âge scolaire au moins un repas équilibré par jour », Dr Alice Sidibé-Anago, " l'alimentation et la nutrition scolaires sont un domaine très sensible, sur lequel nous pouvons nous appuyer pour assurer un avenir prometteur à nos enfants et développer les ressources humaines de demain".
À l’en croire, l'objectif de ce projet est de renforcer l'alignement de toutes les initiatives aux attentes des plus hautes autorités du pays.
Elle a aussi laissé entendre qu'un des axes majeurs de ce projet réside dans le lien entre la production locale et les cantines scolaires.
" Nous avons environ 9 millions d'enfants en âge scolaire au Burkina Faso. C'est un marché potentiel énorme ", a déclaré la Secrétaire permanente Dr Alice SIDIBE-ANAGO.
À l'entendre, « l'objectif ultime est de garantir aux enfants du Burkina Faso une alimentation saine, afin qu’ils puissent avoir un statut scolaire normal, productif, et qui reflète le développement que nous voulons de ce Burkina Futur »,
Par cette initiative, il s’agit également de stimuler l’économie locale en impliquant les producteurs et en améliorant les revenus des familles vulnérables, a-t-elle affirmé, soulignant que la crise de la Covid-19 et les tensions géopolitiques mondiales, telles que le conflit russo-ukrainien, ont démontré l’importance de l’autonomie alimentaire.
Dans cette perspective, elle a réaffirmé l’engagement des autorités pour endogénéiser les stratégies et assurer que les ressources locales suffisent à nourrir les jeunes générations, contribuant ainsi à un « Burkina Futur » prospère et autosuffisant.
Créé en 2005, YELHY TECHNOLOGY AFRICA s’est bâti une solide réputation dans le revêtement en pavés en Afrique et a surtout développé une stratégie originale qui permet à des milliers de jeunes d’avoir des métiers. Pour ses efforts dans la lutte contre le chômage, le professionnalisme de son équipe et la qualité de ses réalisations, la société a reçu, le vendredi 25 octobre 2024 à Lomé, le trophée de la meilleure entreprise innovante et du concept HIMO (Haute Intensité de Main d’Œuvre). C’était à la faveur de la deuxième édition du Sahel Business Award au Togo (SABAT), une cérémonie de distinction des entrepreneurs.
Des entreprises du Togo, du Mali, du Niger et du Burkina Faso ont été célébrées et leur mérite reconnu dans la capitale togolaise. Hommes d’affaires, diplomates et d’éminentes personnalités venues d’horizons divers ont honoré le commissariat général du SABAT en répondant présents à son invitation dans la grande salle Agora Senghor. Au total, 23 trophées ont été décernés dans les catégories bronze (émergence), or et diamant.
« Au fil des années, nous avons été témoins de réalisations impressionnantes. Les entreprises et entrepreneurs que nous distinguons aujourd’hui ont non seulement su relever les défis avec courage et créativité, mais ont également contribué à créer des emplois, à soutenir des initiatives locales et à impulser une dynamique de progrès. Chaque distinction décernée ce soir est le reflet d'un travail acharné, d'une vision audacieuse et d'un engagement sans faille », a déclaré dans son allocution le Commissaire général du SABAT, Youssouf Demé dit Youdé Bénito.
C’est à l’entreprise YELHY TECHNOLOGY AFRICA qu’est revenu le sacre suprême pour son concept HIMO, qui non seulement a l’avantage de créer des emplois, mais forme également des jeunes de tout statut à la production et à la pose de pavés de qualité afin qu’ils soient à leur tour de véritables relais dans la lutte contre le chômage. C’est avec humilité et fierté que le staff de la société a reçu cette distinction, selon Monsieur Richard Tiéné en charge de la communication du groupe, représentant le Directeur général de YELHY TECHNOLOGY AFRICA Monsieur Théophile BAMA.
« L’important au niveau de YELHY TECHNOLOGY AFRICA réside dans sa vision axée sur le futur, pensée par son fondateur, le Dr Beli Biyen. L’entreprise forme des jeunes qui forment à leur tour d’autres jeunes. Ce qui rend l’activité efficace dans la lutte contre le chômage. Mieux, l’entreprise recrute prioritairement sur ses chantiers les populations locales concernées par les projets conçus par les États et soutenus par les partenaires techniques et financiers », précise-t-il.
Le concept HIMO de YELHY TECHNOLOGY AFRICA est la pierre angulaire du succès de cette société, dont le fondateur est un docteur en économie natif du village de Ya dans la Sissili au Burkina Faso et formé en Russie après ses études secondaires dans sa patrie. C’est précisément à l'université d'État de Donetsk que le président du conseil d’administration de cette entreprise obtiendra son diplôme en sociologie du travail avant de faire partie des effectifs de prestigieux groupes européens tels que Pernod-Ricard, Peugeot, Sodexa MBS Import & Paradis, Laboratoire Bio-galéniques, UPSA, etc.
Il décide en 2005 de regagner son pays au moment où, paradoxalement, ses affaires en Occident étaient florissantes. Il a dans ses valises une motivation incommensurable de mettre à la disposition de la jeunesse de l’Afrique les fruits de toutes ces années passées loin des siens. Les convives du SABAT ont suivi avec une grande attention une courte vidéo évoquant son parcours atypique et ses grandes réalisations. Au Sénégal, au Congo, en Côte d’Ivoire, au Bénin, au Burkina Faso, entre autres, le groupe a pavé d’importantes rues et des espaces d’intérêts publics ou privés.
Le Dr Beli Biyen a créé, dès son retour sur le sol de ses ancêtres, une usine de production de glace dénommée BHEYBOU COOLEE GLACE.
En 2010, le célèbre journaliste Remis Dandjinou évoque avec le Dr Beli Biyen l’idée de la création d’une chaîne d’information en continu au Burkina Faso. Le projet sera développé et mûri. En 2014, Burkina Info TV voit le jour avec pour principaux actionnaires Remis Dandjinou et Valeriya Biyen.
En 2015, Ismael Ouedraogo prend les rênes de la première télé d’information en continu du Burkina Faso. Directeur général, très vite il imprime sa volonté de faire de ce média une référence en Afrique et dans le monde francophone. Ambition réussie, car neuf ans après, Burkina Info TV compte parmi les chaînes de référence du monde francophone.
En 2017, l’agence Génération Consciente Communication, en acronyme GCOM, voit le jour sous le leadership de M. Boubier Richard Tiéné, connu dans le paysage médiatique francophone. GCOM renforce le contenu des productions diffusées sur Burkina Info TV en accord avec le directeur général du média.
YELHY TECHNOLOGY AFRICA, aujourd’hui, c’est un groupe qui évolue également dans le domaine de l’agriculture à travers AGROPRO. Cette entreprise promeut la production agricole moderne et à haut rendement. Très soucieux des préoccupations environnementales, le groupe compte, par ailleurs, en son sein, la société Nature Life By B. Elle offre des services variés dans l’embellissement et la plantation de diverses espèces d’arbres et de fleurs, avec pour crédo la lutte contre le réchauffement climatique.
YELHY TECHNOLOGY AFRICA met également à la disposition des scolaires, des étudiants et des organisateurs d’événements le Centre International de Leadership et d’Excellence de Ouagadougou 22etsix.
Cette consécration au SABAT est donc amplement méritée. Les distinctions décernées ne sont pas seulement des reconnaissances de réussites individuelles, « mais aussi des témoignages de l’impact positif que chaque acteur économique a sur sa société », a soutenu le Commissariat général de l’événement.
La Direction Provinciale de l’Education Préscolaire, Primaire et Non Formelle du Yatenga, a procédé à la remise d’une somme de 4.889. 271 F CFA au profit du Fonds de soutien patriotique, ce jeudi 24 octobre 2024 à Ouahigouya. Ces fonds ont été collectés lors des journées d’engagement patriotique et de participation citoyenne. Outre cela, un montant de 232.000f avait déjà été mobilisé et transmis le 1er octobre dernier, jour du lancement de la rentrée pédagogique. Ainsi, l’on totalise contribution d’une valeur de 5.121.271 F CFA en un (1) mois.
Selon Salam OUEDRAOGO, Directeur provincial de l’éducation, l’objectif de cette activité, est d’une part, inculquer le sens du patriotisme aux plus petits dès le bas âge. D’autre part, il s’agit de témoigner la reconnaissance aux forces de défense et de sécurité pour la réouverture et la sécurisation d’une centaine d’écoles durant l’année scolaire 2023-2024 et plus d’une soixantaine pour l’année en cours.
« C’est pourquoi, élèves, enseignants, encadreurs pédagogiques, parents d’élèves du public et du privé ont encore consenti d’énormes efforts de façon volontaire et joyeuse pour mobiliser ces ressources », a-t-il affirmé.
Pour Issouf OUEDRAOGO, gouverneur de la région du Nord, Président de la cérémonie, c’est un « effort exceptionnel supplémentaire » qui a été consenti par la communauté éducative de la direction provinciale de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du Yatenga.
« Pour les fonctionnaires, des prélèvements de 1% sont faits sur les salaires. Aujourd’hui, c’est un sacrifie supplémentaire qui est fait par eux. Les élèves aussi, ont compris le sens de l’engagement patriotique en mettant un peu de l’argent de « sandwich » dans l’effort de paix à travers cette initiative de la DPEPPNF YATENGA. Nous invitons les autres acteurs à se rappeler que la paix n’a pas de prix. C’est pourquoi, nous espérons voir de telles actions dans d’autres secteurs de l’administration car, c’est dans ce sens que nous pourrons vaincre l’ennemi de la Nation » a lancé le Gouverneur.
Les ministères chargés de l’éducation, ont procédé à la décoration de 364 agents du monde éducatif pour la qualité de leur travail dans la formation des élèves et des étudiants, malgré le contexte d’insécurité dans plusieurs localités du pays.
Cette cérémonie s’est tenue ce jeudi 24 octobre 2024, en marge de la Journée mondiale de l’enseignant célébrée le 5 octobre dernier avec pour thème : « Valoriser les voix des enseignants : vers un nouveau contrat social pour l’éducation ».
Sur les 364 récipiendaires, six ont été élevés au rang d’Officiers et 358 faits chevaliers, tous de l’ordre des Palmes académiques, pour leur abnégation dans la formation et l’encadrement des élèves et des étudiants.
Pour le ministre de l’Enseignement supérieur, Pr Adjima Thiombiano, ces enseignants « en tant que bâtisseurs de l’avenir, portent une responsabilité immense : celle d’être les gardiens de l’espoir et les architectes d’un Burkina Faso uni ».
« Aujourd’hui face aux sacrifices consentis par tous les enseignants, surtout dans les zones à fort défis sécuritaires, quels que soient les millions que vous leur donnerez, ça restera insignifiant. C’est ce symbole fort que le gouvernement a décidé d’attribuer à tous ces enseignants, qui ne sont qu’un échantillon de tous ceux qui se battent nuit et jour pour que le Burkina Faso puisse rester débout, grâce à ce combat contre l’obscurantisme », a-t-il déclaré.
Et d’ajouter : « pour nous aujourd’hui, c’est le lieu de saluer non seulement ces récipiendaires, mais au de-là d’eux, tous ces enseignants partout où ils se trouvent au Burkina, que ce soit au niveau de l’enseignement de base, que ce soit au secondaire, que ce soit dans les universités, nous leur rendons hommage ».
La Brigade Centrale de Lutte Contre la Cybercriminalité (BCLCC) a mis fin aux activités d’un réseau de présumés escrocs se faisant passer pour des vendeurs d'animaux en ligne. Composé de deux jeunes étudiants, de nationalité étrangère, âgés de 23 ans, ce réseau s’était spécialisé dans le faux et usage de faux, l’usurpation d'identité et l’escroquerie via les Technologies de l'Information et de la Communication.
Selon la BCLCC, ces étudiants procédaient à la création de faux profils sur les réseaux sociaux, notamment sur Facebook, sous des pseudonymes tels que Edmond ZEREGUI, NIAMPA Moussa Souleymane, Plan Bizi, Asseta Houa, Reine ODG, et Faso book élevage. Ces faux comptes publiaient des annonces très attrayantes proposant des animaux de différentes races à des prix défiant toute concurrence. Une fois une victime appâtée par une annonce, elle était redirigée vers une conversation sur WhatsApp pour poursuivre les échanges.
Afin de limiter les risques, les présumés cyber-escrocs s’assuraient que la victime se trouvait dans une autre localité pour éviter toute rencontre physique. Ils exigeaient ensuite une avance représentant la moitié du prix de l’animal via un paiement électronique, et garantissaient une livraison à travers les compagnies de transport de la place.
Dans certains cas, un faux reçu d'expédition au nom d'une compagnie de transport était envoyé aux victimes via WhatsApp, accompagné d'une demande insistante de règlement du solde restant.
Mais, dès que le montant total était encaissé, les escrocs bloquaient leurs victimes sur toutes les plateformes utilisées. Les fonds ainsi détournés étaient ensuite transférés sur des comptes mobiles money dans un pays voisin.
En plus de cette escroquerie, la BCLCC indique que le groupe s’adonnait aussi à des activités de chantage par webcam et de fausses ventes d’aliments nutritifs (Plumpy nut) pour enfants généralement offert par l’Etat burkinabè.
Interpellés puis auditionnés par la BCLCC, les membres du groupe ont reconnu les faits qui leur sont reprochés. A l’issue de l’enquête, ils ont été déférés devant monsieur le Procureur du Faso près le Tribunal de Grande Instance Ouaga I pour répondre de leurs actes.
La BCLCC appelle à une vigilance accrue lors des achats en ligne et encourage vivement les internautes à toujours signaler toute activité suspecte constatée aux services compétents.