vendredi 16 mai 2025

IMG 20250504 WA0042Son mémoire, intitulé « The contribution of GDP-linked bonds to addressing debt burden in emerging economies : evidence from a quasi-experimental study », dont la version française est « La contribution des obligations indexées sur le PIB à la réduction du fardeau de la dette dans les économies émergente : Évidences issues d’une quasi-expérimentale », s’est distingué par sa rigueur scientifique, sa pertinence et sa contribution significative à la recherche dans le domaine de l’économie financière appliquée.

L'information est donnée par la communauté burkinabė vivant Canada, dans un communiqué.

Que retenir du mémoire de Marie-Laure Badiel ?

En effet, depuis l’initiative d’annulation de la #dette des #pays #pauvres très #endettés (#PPTE) mise en place il y a deux décennies, la nécessité d’activer des mécanismes de restructuration de la dette publique a refait surface sur la scène internationale.

En dépit des récentes initiatives déployées par le G 20 (le G20 est un forum intergouvernemental composé de dix-neuf des pays aux économies les plus développées du monde), un nombre de plus en plus important de pays africains émergents, sont en proie à des difficultés liées à la #dette #souveraine.

Pour prévenir de futures crises de la dette, une optimisation des stratégies d’endettement actuels, devient urgente pour éviter de compromettre le processus de #développement et les perspectives de #croissance #économique des pays africains.

En considérant les enjeux que présentent la transition climatique et démographique, exacerbés par le manque de mécanismes robustes d’atténuation des risques, Marie Laure Badiel, a donc décidé d'évaluer dans son mémoire, le degré de flexibilité, que les titres de créance conditionnels, tels que les obligations indexées sur le produit intérieur brut (PIB), pourraient offrir aux #économies #émergentes soumises à de #pressions #budgétaires #fortes.

IMG 20250503 WA0059Sa recherche propose aux #décideurs #politiques des #pays #émergents, des solutions potentielles pour gérer et maintenir leurs #ratios d’#endettement à des niveaux soutenables qui leur permettront de créer davantage des marges en vue de répondre aux besoins futurs de financement du développement, sans être contraints de procéder à des coupes budgétaires brutales en cas de chocs exogènes.

Pour la communauté burkinabė de Ottawa, indique le communiqué, cette distinction est un témoignage de ce que peuvent accomplir les jeunes burkinabė, même dans l’adversité, lorsqu’ils sont portés par la volonté de réussir et de contribuer au rayonnement du pays.

Et Marie-Laure Badiel, incarne un exemple inspirant de #résilience et de #détermination, des qualités qui reflètent l’esprit de la jeunesse burkinabè.

Par ailleurs, ce prix est non seulement une reconnaissance personnelle, mais également une victoire collective pour la jeunesse Burkinabè et pour toute la Nation.

Radarsburkina.net

FB IMG 1746243503981Dans le cadre de la célébration de son 10e anniversaire, la télévision Burkina Info a organisé une conférence publique, ce vendredi 2 mai 2025. Au cours de cette conférence, trois communications ont été données.

Le premier thème intitulé « Quels enseignements tirer de l'expérience de Burkina Info dans le paysage médiatique burkinabė ? », a été développé par Ismaël Ouédraogo, Directeur général de Burkina Info.

Dans son speech, il a relevé le rôle important des médias qui contribuent au développement d'un pays. À cet effet, il a pris l'exemple de Burkina Info qui, depuis plusieurs années, sensibilisait sur le respect du code de la route et avait recommandé les travaux d'intérêt commun comme sanctions à l'encontre des citoyens "inciviques".

Donc pour lui, la télévision Burkina Info, en 10 ans d'existence, a apporté sa contribution au développement du pays des Hommes intègres et le meilleur reste à venir.

« Les années à venir seront nettement meilleures. Il ne faut jamais dormir sur ses lauriers. Il faut toujours se faire confiance, se battre, se mettre en avant et espérer toujours le changement positif vers le meilleur », a-t-il soutenu.

Il a invité les participants à cette conférence qui étaient tous jeunes, à être des ambassadeurs de Burkina Info partout ils se trouveront. « Soyez des ambassadeurs de Burkina Info, parlez de Burkina Info comme une télévision de référence, comme une télévision qui est venue rompre avec le passé, comme un média leader, qui est venu apporter une plus-value dans la vision d'un autre Burkina. Le Burkina de paix, de développement, de liberté et de bonne gouvernance et même le Burkina de démocratie », a-t-il exhorté.

FB IMG 1746243492200La deuxième communication a porté sur la saine utilisation des réseaux sociaux numériques par la jeunesse pour une paix au Burkina Faso. Dr Myriam Sanou, Conseillère au Conseil Supérieur de la communication, spécialiste en droit des technologies de l'information et de la communication, a à travers ce thème, rappelé en premier lieu le rôle du CSC en tant que régulateur des médias, qui veille aux contenus publiés dans les médias professionnels, ainsi que ceux de tout site de blogueur, de web activistes, d'influenceurs disposant d'au moins 5000 abonnés.

Elle a confié que le CSC a moins de problèmes avec les médias professionnels (télé, radio, presse en ligne, presse écrite) mais les réseaux sociaux constituent un véritable problème parce que beaucoup d'utilisateurs pensent qu'ils peuvent tout dire.

Elle a déploré le fait que les réseaux sociaux sont en train de détrôner les médias professionnels en matière d'information puisque que nombreux sont ceux qui préfèrent aller s'informer sur ces réseaux sociaux alors que beaucoup de publications qui y sont faites, sont nuisibles à la paix.

Dr Sanou a présenté un certain nombre de comportements récurrents sur les réseaux. Ces cas d'infraction sont passibles d'une peine de prison ou d'autres sanctions.

 Il s'agit entre autres de la diffusion des informations erronées dans le but de nuire aux autres, la diffamation, les discours de haine, les discours d'incitations à la violence, l'intolérance religieuse.

Elle a appelé les citoyens burkinabė surtout les jeunes qui sont plus actifs sur les réseaux sociaux à adopter un comportement responsable. « Nous sommes dans un contexte marqué par le défi sécuritaire, un contexte qui est déjà difficile. Il faudrait éviter que l'information vienne davantage créer des foyers de tension ».

« Il faut éviter les discours qui incitent à la haine, à la violence ; publier partager liker et commentez les contenus qui contribuent au renforcement de la #cohésion #sociale et à la construction de la paix.

Ce que j'ai honte de dire en face d'une personne, il faut que j'aie honte de dire ça sur les réseaux sociaux. C'est en cela que nous pourrons vraiment parvenir à la cohésion sociale qui est menacé. On n'a pas besoin de le dire, on est vraiment dans une guerre. On a des ennemis donc il ne faut pas prêter le flanc. Il ne faut pas ouvrir la possibilité à cette insécurité de s'agrandir », a-t-elle conseillé.

IMG 20250502 104349Quant au troisième thème, il a porté sur comment les jeunes peuvent concilier les Études, l'emploi et l'entrepreneuriat. Romaric Badolo, Président directeur général de l'Institut Supérieur de Technologies Appliquées et de Management, s'est voulu claire sur ce sujet.

Selon lui, il faut d'abord avoir un diplôme qui concorde avec ce que l'on a dans la tête, il faut capitaliser les connaissances, acquérir les capacités nécessaires, sans quoi, l'on aura entre les mains, un simple papier qui n'a pas de valeur ajoutée.

Il a invité les étudiants à bien assimiler les connaissances pour être compétents, opérationnel dans les entreprises.

« Je vous encourage à aller au charbon, à définir un objectif. Votre objectif, c'est d'obtenir un diplôme. Mais le diplôme n'est pas l'objectif final. L'objectif va vous permettre d'aller vers l'emploi même si l'emploi en lui-même n'est pas l'objectif final. Soyez des pointus. Soyez des experts, maîtrisez votre domaine. Mettez-vous au travail », a-t-il lancé en citant Bernard B. Dadié : « Le travail, toujours le travail mes enfants, n'être à la charge de personne. Telle doit être la devise de votre génération. »

Une fois, les rudiments nécessaires acquis, il faut chercher du travail et après l'obtention d'un emploi, l'on pourrait se lancer dans l'entrepreneuriat. Mais attention !! L'entrepreneuriat n'est pas à confondre avec l'auto-emploi. Il y a des nuances a indiqué le communicateur.

« Quand vous aurez le boulot, pour aller à l'entrepreneuriat, vous avez la prétention de dire, moi je suis entrepreneur. Vous n'êtes pas entrepreneur. Arrêtez d'avoir la prétention de dire : moi je suis entrepreneur en vendant des caleçons sur les réseaux sociaux », a lâché M. Badolo.

Selon lui, lorsque quelqu'un qui vend par exemple des pagnes en poursuivant ses études, arrive à avoir un peu de revenus, ce n'est pas de l'entrepreneuriat. C'est plutôt de l'auto-emploi parce que si la personne n'est pas là, l'entreprise ne peut pas fonctionner.

 À l'écouter, « l'entrepreneuriat ou l'entrepreneur, c'est celui qui est capable de mettre en place une entité économique qui soit en mesure de fonctionner de façon autonome. Vous créez une entreprise, vous partez et l'entreprise fonctionne, crée de la valeur ajoutée, apporte l'économie à ceux qui y travaillent. C'est ça l'entrepreneuriat ».

À ceux qui veulent entreprendre, il les a invités à se mettre au travail, à s'exercer, à accepter apprendre auprès de mentors, pour être de bons entrepreneurs.

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Flora SANOU

FB IMG 1746207957248Les activités entrant dans le cadre de la commémoration du dixième anniversaire de la première chaîne d'information en continu se poursuivent. Ce vendredi 2 mai 2025, la télévision Burkina Info, a organisé une conférence publique au siège de l'Institut Supérieur Privé Polytechnique sous le thème :  "Expérience de Burkina Info en tant première chaîne d'information en continu, quel bilan 10 ans après?" L'ouverture de cette conférence a été présidée par le Président du Conseil Supérieur de la communication, Louis Modeste Ouédraogo.

FB IMG 1746207998452Pour le Président du CSC, Burkina Info TV, est une fierté nationale de par sa contribution au retour à la paix et son travail immense pour l'éducation à la citoyenneté responsable avec des émissions de débat et de sensibilisation pour un Burkina meilleure.

Il a salué le travail d'une équipe jeune et dynamique tout en l'invitant à maintenir le cap . "Vous avez relevé en 10 ans, un grand défi. C'est une prouesse. Travailler et faire vivre cette télévision 100% informations au Burkina Faso, dans ce contexte, n'est pas une mince affaire. Aujourd'hui, nous sommes fiers de vous et vous invitons à maintenir le cap. Vous êtes jeunes et vous faites parti de l'avenir du Burkina Faso qui compte sur sa jeunesse", a-t-il souligné.

FB IMG 1746207972351Au cours de cette cérémonie d'ouverture, le président du CSC a reconnu les efforts de professionnalisme des journalistes de Burkina Info et les a exhorté "à poursuivre dans cette dynamique, à faire en sorte que les productions de Burkina Info, contribue davantage à la paix sociale, à la stabilité de notre pays, mais aussi à l'affirmation de notre pleine et entière souveraineté".

A l'ensemble des journalistes du Burkina Faso  : "nous saluons et continuerons de saluer le travail bien fait. Nous vous invitons à plus de rigueur et de Professionnalisme car dans le contexte actuel du Burkina, les médias jouent un rôle important. Et je suis persuadé qu'il est dans l'intérêt de tous, que la paix revienne dans notre pays et autour de nous", a soutenu le président du CSC.

Louis Modeste Ouédraogo, a par ailleurs, rassuré de sa disponibilité pour accompagner la télévision Burkina Info à travers des avis ou des conseils.

A écouter le Directeur général de Burkina Info, l'objectif, à travers cette conférence, est de dégager des perspectives pour le Burkina de demain.

Il sera question de partager l'expérience du média durant ses 10 ans d'existence, rappeler le contexte de la création de cette télé, sa contribution pour l'éveil des consciences, pour la paix au Burkina, pour le développement et sa contribution à l'éducation des citoyens pour une société meilleure. 

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Une communication sera faite sur l'utilisation saine des réseaux sociaux. A cet effet, une experte du domaine a été dépêchée par le CSC. Pour le DG de Burkina Info, ce geste prouve que le CSC "tient à ce que véritablement,  les Burkinabè puissent utilisés les réseaux sociaux à bon escient". Par ailleurs, une réflexion sera menée sur comment concilier les études et l'entrepreneuriat.

Flora SANOU

FB IMG 1746115552372Les activités marquant le jubilé d'étain de la télévision Burkina info, ont été officiellement lancées ce jeudi 1er mai 2025, sous le parrainage du ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme.

Burkina info, est une télé spécialisée dans le traitement continu de l'actualité 24 heures sur 24. Créée le 3 mai 2015, elle compte aujourd'hui 75 employés. Les actionnaires de la télévision Burkina info sont tous des Burkinabè, il n' y a pas de capital étranger, a fait savoir le Directeur général du média, Ismaël OUÉDRAOGO.

Selon lui, l'action est mis sur le rigueur, la discipline dans le traitement de l'information.

FB IMG 1746115762931"Nous travaillons continuellement pour le professionnalisme, la rigueur, la discipline et le traitement de l'information en continu 24 heures sur 24 tout en tenant compte du respect de l'éthique et de la déontologie du #journalisme au Burkina Faso", a-t-il laissé entendre.

Aussi, le fait que le média porte le nom "Burkina", n'est pas fortuit, c'est tout un engagement qui se cache derrière ce choix.

"En créant Burkina info, on a choisi le nom Burkina, ça veut dire que nous ne devons pas faillir. Nous avons porté un nom qui est symbolique, un nom qui est fort, un nom qui représente toute une nation et nous avons l'obligation de rendre à cette nation sa dignité, son honneur et tout ce qu'il y a comme prestance autour du nom Burkina Faso. Ça veut dire que Burkina info est une télé ambassadrice du Burkina Faso. Partout où nous serons, nous allons faire la promotion du Burkina pour que le Burkina continue d'être la destination à ne pas manquer", a expliqué le DG du média, Ismaël OUÉDRAOGO.

FB IMG 1746115756768 Le ministre de la #Communication, Pingdwendé Gilbert OUÉDRAOGO, parrain de l'événement, a salué le dur labeur, la persévérance et la contribution remarquable du personnel de ce média et des professionnels des médias dans son ensemble, à l'édification de notre nation.

Pour lui, Burkina info, en 10 ans, s'est imposée comme " une voix crédible, une plateforme de dialogue, une sentinelle de la démocratie, de la paix et de la #cohésion #sociale. Burkina info est une fierté nationale de par la qualité des informations qu'elle diffuse mais aussi pour ces initiatives de promotion de l'#éducation et de la #citoyenneté responsable".

Tout en félicitant toute l'équipe de Burkina info pour cette étape franchi, il l'a invité à un nouveau départ, à l'excellence, à l'innovation et à un service toujours plus proche des #citoyens.

"Ce dixième anniversaire est un appel à regarder l'avenir avec ambition et responsabilité. Le monde change, les attentes du public évoluent, les technologies transforment les métiers de l'information. Burkina info, comme l'ensemble des médias, burkinabè, devra continuer à innover à renforcer ses capacités, à protéger l'éthique journalistique et à jouer pleinement son rôle dans la consolidation de la #paix et de la #cohésion #sociale", a notifié le ministre de la communication.

En outre, il a exhorté tous les #professionnels des #médias à "plus de rigueur, d’éthique et de professionnalisme, car dans le contexte actuel du Burkina Faso, les médias sont appelés à jouer un rôle déterminant, pour le retour de la paix et de la cohésion".

Par ailleurs, il a réitéré l'engagement du gouvernement à accompagner les médias nationaux dans leur professionnalisation, leur #sécurité, leur #viabilité #économique et leur adaptation aux nouvelles #technologies de l'#information.

IMG 20250501 WA0025Amidou Kabré, Président de l'association des éditeurs et professionnels des médias en ligne, qui a honoré de sa présence à cette cérémonie, a tenu à féliciter et souhaiter un joyeux anniversaire à l'ensemble du personnel de Burkina info, en particulier le directeur général et tous les services techniques qui sont autour de lui.

 De son avis, ce genre de commémoration magnifie la presse dans son ensemble et la presse qui s'adapte.

Parlant de la presse qui s'adapte, il a pris l'exemple de Burkina info, qui, en choisissant de faire de l'information en continu, a quelque part, prit pieds sur le domaine de la presse en ligne, parce que c'est une télévision qui fait des publications en ligne aussi.

Dans ce contexte de défis sécuritaires que connait notre pays, le président de la faîtière des médias en ligne, a invité la télévision Burkina Info qui est professionnelle, à continuer à l'être, en « s'adossant sur l'éthique et la déontologie du métier de l'information, qui tiennent compte de l'intérêt général et non des intérêts particuliers individualistes ».

Il encourage donc le directeur général et son personnel à « continuer davantage à donner de l'information, qui profite, qui rend service à l'intérêt de tous les Burkinabė sans exception ». Car, « c'est en cela que nous allons forger une opinion publique forte et durable », dit-il.

IMG 20250501 104847 358Vanessa Diasso, rédactrice en chef à Burkina info, relève un bilan positif de cette décennie du média. Selon elle, Burkina info a toujours été témoin des grands événements qui ont marqué le Burkina Faso.

« En tant que journaliste, avant d'être rédactrice en chef, il faut dire qu'en 10 ans, il y a beaucoup de travail qui a été fait au sein de Burkina info. On a toujours respecté notre rôle de média qui sensibilise à travers les émissions qu'on a eu à organiser. On a été présent, on a toujours relayé l'information auprès du public.», a-t-elle affirmé.

Elle estime que ces noces d'étain, sont l'occasion de remercier tous les acteurs qui ont toujours accompagné le média.

« C'est le lieu pour nous de dire merci à tous ces acteurs qui nous ont accompagnés tout au long de ces 10 ans, à toutes ces personnes qui ont répondu présentes à nos sollicitations, que ce soit au cours des émissions, que ce soit en termes d'information même. Merci au public qui a toujours fait confiance à Burkina info en nous suivant, en nous interpellant sur certains aspects et même en venant vers nous pour exposer des situations afin qu'on puisse mieux enquêter, mieux traiter et pouvoir leur apporter un appui quelconque », a laissé entendre Vanessa Diasso.

Elle remercie également ses collègues qui ont été présents et qui le sont toujours, qui ont aussi apporté leur pierre à l'équitation de l'édifice qu'est Burkina info.

Flora SANOU

FB IMG 1745933002607Dans le cadre du renforcement des actions de sécurité routière et de sensibilisation des usagers, la Direction Régionale de la Police Nationale du Centre-Ouest a conduit dans la journée du lundi 28 avril 2025, une opération de contrôle routier sur plusieurs axes stratégiques de la ville.

Une sortie qui a permis l’interpellation de soixante-huit (68) usagers de la route, dont 58 motocyclistes et 8 cyclistes, principalement pour non-respect des feux tricolores, une infraction récurrente qui met en danger tous les usagers.

L’incivisme routier, défini comme l’ensemble des comportements contraires aux règles de circulation, continue de compromettre la sécurité publique. Ces comportements incluent notamment le non-respect du code de la route, les dépassements dangereux, le stationnement illicite, l’usage du téléphone au volant ou encore la conduite en état d’ivresse.

FB IMG 1745933009486En réponse à ces infractions, les personnes interpellées ont été conduites à la Direction Régionale de la Police Nationale du Centre-ouest pour une séance de sensibilisation aux règles de circulation et aux valeurs citoyennes et patriotiques.

Ensuite, sous la supervision du Service d’Hygiène de la mairie, elles ont été mobilisées pour des travaux d’intérêt général : nettoyage des alentours de la Mairie, du Palais de Justice, de la cour du Haut-Commissariat du Boulkiemdé, ainsi que le nettoyage de caniveaux le long de la RN14 de la mairie jusqu'à la SONAPOST.

Selon le Lieutenant de Police YAMYAOGO, Chef du Service Régional de la Circulation et de la Sécurité Routière, ces actions s’inscrivent dans une stratégie durable de lutte contre l’indiscipline sur la voie publique. À l’avenir, les contrevenants encourent des travaux d’intérêt général allant de trois à sept jours.

FB IMG 1745933020701À l’issue de la journée, les fautifs ont reconnu leur erreur, salué l'initiative éducative et exprimé leur volonté de respecter désormais les règles de la circulation.

Les autorités réaffirment leur engagement pour une ville plus sûre, disciplinée et solidaire. Elles invitent tous les citoyens à faire preuve de civisme et de responsabilité sur nos routes.

Ensemble, faisons de Koudougou une cité modèle en matière de sécurité routière.

Source : SCRP/MAIRIE KOUDOUGOU

IMG 20250428 WA0058Bobo Dioulasso, le 28 avril 2025

Employabilité : qu’est-ce que Nestlé Burkina offre aux jeunes ?

Les équipes de Nestlé Burkina Faso et les jeunes étudiants de Bobo Dioulasso ont eu l'opportunité de se côtoyer ce samedi 26 avril 2025, à l'occasion d'un forum dédié aux stages. Cette rencontre a vu la participation de trois ministres en charge de différents départements ciblant les jeunes, de même que la participation de nombreuses entreprises.

Lors de ce forum, Nestlé Burkina a présenté aux jeunes sa plateforme YEP (Youth Entrepreneurship Platform), un espace numérique qui vise à doter les jeunes des connaissances nécessaires pour mieux comprendre le monde de l'entrepreneuriat.

Accessible gratuitement sur https://nestleyouthentrepreneurship.com, les jeunes étudiants peuvent y suivre des cours d'entrepreneuriat en ligne et obtenir un certificat à tout moment.

IMG 20250428 WA0059"Nous tenons à présenter et à équiper les jeunes d'outils techniques qui peuvent les aider à saisir des opportunités économiques. De nombreux étudiants se retrouvent entrepreneurs par défaut d'emplois salariés. Certains se lancent dans des activités secondaires. Peu importe la perspective envisagée par le jeune étudiant, YEP lui donne l'opportunité d'acquérir des bases solides en entrepreneuriat", a indiqué Omaro KANE, Directeur de la communication de Nestlé Burkina.

Plus de 650 jeunes ont pu côtoyer les équipes de Nestlé lors de ce forum. À cette même occasion, les jeunes étudiants ont pu s'exercer à des tests virtuels d'entretiens d'embauche et de tests psychotechniques. À l'issue de ce forum, certains jeunes auront l'opportunité de rejoindre Nestlé pour des stages.

IMG 20250428 WA0057Cette initiative de Nestlé vient en complément d'autres activités organisées pour accélérer l'employabilité des jeunes.

Pour rappel, Nestlé Burkina a récemment organisé la première édition du Nestlé Campus Challenges, qui a touché 5000 étudiants dans 10 universités et instituts du Burkina. Plus de 150 projets d'entreprises ont été enregistrés et l'initiative "Wifash" a été sacrée lauréate.

IMG 20250426 011517La cérémonie des Kundé, les trophées de la musique burkinabè, s'est tenue le vendredi 25 avril 2025 à la salle des banquets de Ouaga 2000. Quinze prix ont été décernés, dont dix (10) prix principaux et cinq (5) prix spéciaux. De plus, six (6) trophées d'honneur ont été attribués à des acteurs de la musique pour saluer leur engagement. Cette 23e édition a vu le sacre de l'artiste Floby (avec son titre "Burkina Faso"), qui succède à Amzy, lauréat de l'édition 2024.

Floby, en plus du prestigieux Kundé d'or, a remporté le trophée de la meilleure chanson moderne d’inspiration traditionnelle et celui de l’artiste le plus joué en discothèque avec son titre "Ouaga zeune".

Un sentiment de satisfaction anime l'artiste qui décroche ainsi son troisième Kundé d'or après ceux de 2010 et 2019.

« Je suis vraiment content. Je profite pour dire merci à mon équipe qui a su mettre les petits plats dans les grands afin de proposer un album de qualité qui a pu compétir. Déjà, avec la nomination, j'étais satisfait. Si mes sept albums ont été nominés au Kundé, c'est déjà une fierté. Si nous avons été désignés Kundé d'or de l'année 2025, nous ne pouvons que nous réjouir, nous féliciter et redoubler d'efforts pour les années à venir », a déclaré Floby.

Il dédie son trophée aux forces de défense et de sécurité (FDS), aux volontaires pour la défense de la patrie (VDP) et à tout le peuple burkinabè. « Le titre de l'album, c'est "Burkina Faso" parce que je l'ai dédié au Burkina Faso qui, actuellement, a besoin de ses fils et filles. Donc, si l'album "Burkina Faso" remporte un trophée, ce n'est pas mon trophée. C'est le trophée de ceux qui sont au front, qui se battent jour et nuit pour que nous ayons des nuits paisibles à Ouagadougou et dans les autres villes. Ce trophée revient à nos FDS, nos VDP, nos dirigeants, qui se battent jour et nuit pour restaurer l'intégrité du territoire national, pour que le Burkina Faso retrouve la sécurité », a affirmé l'artiste.

Floby affirme que ce sacre est une preuve qu'il ne se repose pas sur ses lauriers. « Ça veut dire que je travaille. Le Kundé d'or, on ne le donne pas à qui veut, parce que c'est mon petit, mais on le donne au plus méritant. Si nous avons mérité, c'est que nous avons travaillé. C'est comme un cultivateur, c'est à la fin qu'on regarde les récoltes. Cette récompense nous encourage à aller plus loin », a-t-il soutenu.

Quant à ceux qui estiment qu'il devrait se retirer de la compétition des Kundé pour céder la place aux plus jeunes, "Le Baba" n'a pas mâché ses mots pour affirmer sa volonté de poursuivre l'aventure.

« Je ne fais pas ma musique pour des trophées. Et si jamais je fais un album qui est nominé et si je le mérite, remettez-moi mon trophée. Ça, je ne vais pas mentir. Je ne vais jamais me retirer un jour. Je suis là depuis 19 ans et je suis toujours là. Ceux qui disent que Floby doit se retirer, dites-moi qui va payer l'école de mes enfants si j'arrête de chanter ? Chacun a son travail. Tu es fonctionnaire, tu es dans ton bureau. N'y a-t-il pas des étudiants qui n'ont pas de poste ? Il y a des étudiants qui n'ont pas de poste. Pourquoi vous (ceux qui travaillent déjà, ndlr) ne dites pas : "Viens prendre mon poste, je veux me reposer" ? Non, moi, c'est mon travail, c'est mon poste, c'est mon bureau qui est là. C'est ma vie qui est là. Je ne vais jamais laisser tomber. Si Dieu décide que j'arrête, j'arrêterai. Sinon, actuellement, j'ai toujours la force, je vais créer des albums. Et rassurez-vous, je ne vais pas faire de petits albums. Ce sont de grands albums que je vais faire. Ceux qui pensent que je dois arrêter là, préparez-vous au pire », a-t-il déclaré avec conviction.

IMG 20250426 011937Miss Tanya, qui a obtenu trois distinctions, à savoir le prix du public, le trophée du meilleur clip vidéo et le Kundé du meilleur artiste féminin, a exprimé toute sa joie pour cet honneur.

« Je suis très contente. Merci à toute mon équipe, à toutes les personnes qui m'ont aidée à réaliser ce chef-d'œuvre, merci infiniment. On a rêvé, on l'a fait et voilà, Dieu a aussi exaucé nos prières en nous récompensant. Ça fait plaisir. Merci également à toutes les personnes qui ont voté pour moi. Que Dieu vous bénisse abondamment », a-t-elle déclaré, promettant que « le meilleur reste à venir ».

Pour elle, le fait de n'avoir pas remporté le Kundé d'or n'est pas un échec, car c'est la culture burkinabè qui a gagné.

« Ça a marché parce que le public a voté pour moi. Floby a gagné, mais j'ai gagné aussi. C'est la musique burkinabè qui gagne, c'est la culture burkinabè qui gagne. Que #Floby gagne, que #Kayawoto gagne, que je gagne, nous avons tous gagné. Le simple fait d'être nominée, c'est énorme. Ça veut dire que vous travaillez fort, on vous regarde et pour vous encourager, on vous nomine. Il y a de nombreuses personnes qui sont là mais qui n'ont pas été nominées. Donc, on a déjà gagné, on n'a pas perdu », a-t-elle expliqué.

IMG 20250426 012405Ismaël Zongo, alias "Commandant Papus", directeur du plateau artistique des Kundé et membre du comité d'organisation, s'est dit satisfait car cette 23e édition a bien commencé et s'est bien terminée.

Il a réaffirmé la volonté du comité d'organisation de tout mettre en œuvre pour que les Kundé continuent d'avoir l'adhésion du grand public.

« Quand on organise un tel événement depuis une vingtaine d'années, chaque jour, on ne cesse de se poser des questions à plusieurs niveaux. Chaque jour que Dieu fait, quand on pense à cet événement, c'est de voir comment on met encore plus de rigueur, comment on fait en sorte que cet événement qui a gagné l'adhésion du grand public, continue de la conserver. J'ai l'espoir que pour les années à venir, on mettra tout ce qu'il faut pour que ce Kundé continue d'être le Kundé du Burkina et le Kundé de l'Afrique », a-t-il notifié.

Par ailleurs, en tant que manager, le Commandant Papus soutient qu'il n'y a pas d'âge pour faire de la musique, puisque c'est le talent qui est demandé. Aussi, il invite les jeunes générations à ne point se décourager mais à toujours persévérer pour viser le sommet.

« Quand on fait de la musique, quand on fait de l'art, il n'y a pas d'âge, sinon à un moment donné, on risque de faire de la musique pour chaque génération, pour chaque tranche d'âge. On peut être un artiste auteur-compositeur et produire une musique qui parle à toutes les générations. Je pense qu'il y a des gens qui ont su perdre à un moment donné et qui ont aussi gagné à un autre moment. Un artiste comme Floby, ça fait plus de 18 ans qu'il est dans la musique, il a plus de six albums. Il n'a gagné que deux Kundé et cette année, c'est son troisième. Je pense aussi à Dicko Fils, Dez Altino, le Kundé doit être un booster. Ce n'est pas une fin en soi, mais le trophée contribue à vous envoyer un message pour dire que vous avez travaillé et que votre mérite a été reconnu. Je crois que c'est pour cela aussi que les artistes tiennent beaucoup aux trophées et surtout au Kundé d'or », a-t-il souligné.

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Flora Sanou

2025 04 09 at 13.43.38Ceci est un communiqué de presse de la Cellule "Communication & Relations Presse" de la Clinique Princesse Sarah (CPS) sur le contentieux juridique qui existait entre la CPS et la Clinique Les Genêts, parvenu à Radars Info Burkina ce 9 avril 2025.

 

Victoire judiciaire historique : La Clinique Princesse Sarah (CPS) triomphe devant la CCJA face à la Clinique Les Genêts.

                                                                                                   Ouagadougou, le 07 avril 2025

Par un arrêt décisif rendu ce jour sous le numéro 112/2025, la Cour Commune de Justice et d'Arbitrage (CCJA) de l'Organisation pour l'Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA), basée à Abidjan en Côte d'Ivoire, a tranché en faveur de la Clinique Princesse Sarah (CPS) dans l'affaire l'opposant à la Clinique Les Genêts. Cette décision met un point final à un contentieux juridique qui aura duré plus de cinq ans et qui a tenu en haleine le secteur médical et financier du Burkina Faso et au-delà.

Le litige trouve son origine dans la saisie des biens de la Clinique Les Genêts par la Société Générale Burkina Faso (SGBF) pour cause d'impayés. Suite à cette saisie, les actifs ont été acquis aux enchères par Mahamadou Bonkoungou, Président-Directeur Général (PDG) du Groupe EBOMAF, qui a transformé l’établissement en un centre de santé ultramoderne : la Clinique Princesse Sarah (CPS).

Une bataille judiciaire aux enjeux financiers majeurs

La Clinique Les Genêts et son fondateur, le Dr Zoungrana Paul Stanislas, ont contesté la légalité de la saisie et de l'acquisition, multipliant les recours judiciaires. Après plusieurs rebondissements devant les juridictions nationales, l'affaire a été portée devant la CCJA, juridiction suprême des États membres de l’OHADA.

Avant de parvenir devant la CCJA, l’affaire a été traitée par les juridictions nationales du Burkina Faso. De nombreuses procédures ont eu lieu, mais chaque décision rendue semblait compliquer davantage le dossier, sans parvenir à une solution définitive. Les parties prenantes, qu'il s'agisse de créanciers, d’investisseurs ou des cliniques concernées, ont vu leurs intérêts entremêlés dans une série de recours et d’appels qui ont duré plusieurs années.

La Clinique Les Genêts, avec l’appui de ses défenseurs, a contesté vigoureusement chaque étape de la procédure, mettant en cause la légalité de la saisie et la validité de l’acquisition par Mahamadou Bonkoungou. L’enjeu était majeur, car il ne s’agissait pas seulement de la propriété de biens immobiliers et d’équipements, mais aussi de la préservation d’un établissement de santé de grande envergure. Enfin l'épilogue de l'affaire "Clinique les Genêts contre la SGBF et la Clinique Princesse Sarah (CPS)”.

 

Imag 2025 04 09 at 13.43.37Après une longue série de rebondissements, le dossier a été porté devant la CCJA, juridiction suprême des pays de l’OHADA. Dans une décision définitive, la CCJA a confirmé les droits de la Clinique Princesse Sarah (CPS) sur les biens acquis de la Clinique Les Genêts. Elle a ainsi validé la légalité de la saisie opérée par la SGBF et l’acquisition des biens par Mahamadou Bonkoungou. La décision met ainsi fin à cette bataille judiciaire qui a déstabilisé tant les parties concernées que l’ensemble du secteur médical et financier du pays.

La CCJA a statué sans appel avec fermeté. A son audience du 03 avril 2025, la Juridiction supranationale a rendu une décision sans appel en faveur de la Clinique Princesse Sarah (CPS) à travers l'Arrêt N°112/2025 dont la teneur est la suivante :

“Ordonne la jonction des trois procédures :

  • En la forme :
  • Déclare recevable la demande de sursis à exécution de la SGBF ;
  • Au fond :
  • La rejette :
  • Déclare recevable la demande d'interprétation de la SGBF ;
  • Dit que la SGBF n'est tenue ni à une quelconque restitution de matériels, ni au paiement de la somme de 100 000 000 FCFA qui avait été ordonnée - a défaut de restitution - ; seule demeure contre elle la condamnation au paiement -de la somme de 7 500 000 000 FCFA, toutes causes des préjudices confondues - ;
  • Précise que cette condamnation de la SGBF aux préjudices subis par la Clinique les Genets et le Dr Zoungrana Paul Stanislas n'est nullement solidaire avec la clinique Sarah qui n'est en rien concernée :
  • Déclare la clinique Princesse Sarah bien fondée en sa demande d'interprétation ;
  • Dit que la restitution des matériels visée par l’Arrêt N°175/2023 du 26 octobre 2023, en application de l'Article 144 de l'Acte uniforme portant organisation des procédures simplifiées de recouvrement et des voies d'exécution, vise explicitement à la rétablir dans ses droits et comprend aussi bien les éléments corporels que ceux incorporels, tels qu'ils sont clairement désignés dans le procès-verbal de vente du 03 octobre 2019 :
  • Rejette la demande reconventionnelle de la Clinique Les Genêts et du Dr Zoungrana Paul Stanislas ;
  • Ordonne la mention du présent Arrêt en marge des minutes des Arrêts N°061/2023 du 30 mars 2023 et N°175/2023 du 26 octobre 2023 de la CCJA de l'OHADA et N°175/2023 du 26 octobre 2023 de la CCJA de l'OHADA ;
  • Dit que chaque partie supporte ses propres dépens”.

 

 

Image 2025 04 09 at 13.43.36L’Arrêt de la CCJA renforce la sécurité juridique des investisseurs

La victoire de Clinique Princesse Sarah (CPS) devant la CCJA représente bien plus qu’une simple victoire judiciaire. Elle est la reconnaissance d'un droit légitime, de créances antérieures et de la validité de l’acquisition réalisée par Mahamadou Bonkoungou, Président-Directeur Général du Groupe EBOMAF. Cette décision met fin à des années de lutte juridique et permet à la Clinique Princesse Sarah (CPS) de retrouver une stabilité nécessaire pour poursuivre ses activités. L’issue de cette affaire est également un message fort pour l’ensemble des acteurs économiques : la justice, même dans des affaires complexes, finit par triompher.

Il ressort clairement des termes de l’Arrêt N°112/2025 de la CCJA que la Clinique Princesse Sarah (CPS) n'est pas solidairement avec la SGBF sur le paiement de la somme de 7,5 milliards FCFA au profit de la Clinique les Genêts et du Dr Zoungrana Paul Stanislas d'une part. L'arrêt précise aussi que la CPS reste propriétaire des éléments corporels et incorporels tels qu'ils sont clairement désignés dans la vente du 03 octobre 2019 d'autre part.

En effet, le Procès-Verbal de ventes précise que la Clinique Princesse Sarah (CPS) a été désignée adjudicataire des éléments incorporels constitués par l'enseigne, le nom commercial, la clientèle et toutes les licences y enseignées ainsi que des éléments corporels composés du matériel médico-professionnel, des matériels, des mobiliers et des engins. En somme l’Arrêt définitif N°112/2025 de la CCJA indique que la dénomination "Clinique les Genêts" appartient à la Clinique Princesse Sarah (CPS) ainsi que les licences et la clientèle.

Cette décision illustre la prévisibilité et la sécurité juridique offertes par l'OHADA aux investisseurs et acteurs économiques. Elle confirme que les procédures de saisie-exécution et d’acquisition doivent être respectées et protégées par le droit.

Un avenir serein pour la Clinique Princesse Sarah (CPS)

L'acquéreur de l'ex-Clinique Les Genêts par le biais de la SGBF, Mahamadou Bonkoungou, Président-Directeur Général du Groupe EBOMAF, a salué cette victoire comme une étape décisive dans le développement de la Clinique Princesse Sarah (CPS). Il estime que cet Arrêt définitif de la CCJA permet à l'établissement sanitaire de se consacrer pleinement à sa mission d'offrir des soins de qualité au service des populations du Burkina Faso et d'ailleurs.

La Clinique Princesse Sarah (CPS) se réserve, néanmoins, le droit d'exploiter pleinement cette décision et de tirer toutes les conséquences juridiques qui en découlent. Son conseil juridique, Maître Barterlé Mathieu Somé, Docteur en Droit et Spécialiste des Questions d'Arbitrage Judiciaire, a souligné la portée historique de cette affaire et l'importance du respect du droit dans le développement économique en Afrique.

Désormais débarrassée de toute insécurité juridique, la Clinique Princesse Sarah (CPS) entend poursuivre son expansion et renforcer son rôle dans le domaine de la santé en Afrique de l'Ouest. Ce jugement définitif conforte son statut d'acteur majeur du secteur hospitalier privé et ouvre la voie à de nouveaux investissements pour offrir des soins de qualité aux populations.

Cellule "Communication & Relations Presse"

                                               De la Clinique Princesse Sarah (CPS)

                                 

65705c6d 443b 4d60 97b2 7499989b3884Il y a vingt-quatre (24) ans, une cohorte d’exception de trente-trois personnes, venues d’horizons divers, a défié l’histoire. Animée par une passion commune pour l’information et la communication, la 15ᵉ promotion du Centre de Formation Professionnelle de l’Information (CFPI), devenu aujourd’hui l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ISTIC), n’a pas seulement suivi une formation; elle a écrit une page mémorable du journalisme burkinabè. Entre adversité, sacrifices et détermination, ces "pionniers" ont su imposer leur marque dans un environnement où chaque acquis a été en réalité une conquête. Plus qu’une promotion, ces apprenants ont été une génération de bâtisseurs, des sources d'inspiration et des précurseurs, laissant derrière eux un héritage indélébile après vingt-deux (22) de vie professionnelle.

Il est des promotions qui traversent le temps comme des ombres discrètes et d’autres qui marquent leur époque à l’encre indélébile. La 15ᵉ promotion du Centre de Formation Professionnelle de l’Information (CFPI), devenu l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ISTIC), appartient à la seconde catégorie. Constituée d'une cohorte de trente-trois (33) personnes dont vingt (20) pour la section Programmes (Journalisme) et treize (13) pour la section Techniques, elle est entrée en formation en décembre 2001 et sortie le 6 septembre 2003, en incarnany l’audace, le sacrifice et la résilience d’une génération d’apprenants plongés dans un environnement où l’aisance matérielle relevait du mirage.

2aba1a80 6355 423c b929 567c348fb90eÀ une époque où le Centre se remettait à peine de la suspension d’une année après la sortie de la 14ᵉ promotion, la 15ᵉ a dû affronter la solitude d’une première année sans repères ni modèles à suivre. Pourtant, elle a tenu bon, fière d’être la deuxième promotion issue du concours direct avec niveau baccalauréat, après celle de 1990 qui comptait des figures emblématiques comme Dr Cyriaque Paré, Zoumana Traoré et Patrice Diallo. Le défi était immense, mais la passion pour le métier et la solidarité entre camarades ont forgé un esprit de corps inébranlable.

 Une cohésion et un esprit d’équipe remarquables

Il y a eu une réelle osmose entre les apprenants de la section Programmes (Journalisme) et celle de la section Technique, ainsi qu'une complicité fructueuse avec la direction du Centre et le corps professoral. La promotion s'est distinguée par une bonne entente et une synergie entre les apprenants des deux sections. L'esprit de promotion a prévalu et a permis de surmonter beaucoup d'obstacles.

2e0bc45d af39 458f b7cd d9f0008f60b4La cohésion et la solidarité entre les étudiants ont dominé, favorisant une bonne dynamique de groupe. Le tandem franc entre les deux délégués respectifs, Sidibé Pagbeleguem et Michaël Diguemdé, a permis de former un bloc de camarades qui résiste au temps. Sous l'ombre des caicédrats, autour du kiosque de fortune, en équipe dans le studio pour animer la radio-école, les étudiants des sections Programmes et Technique ont entretenu une relation harmonieuse et constructive. Leur union et leur travail d'équipe ont contribué à bâtir une entraide durable, qui perdure même après la fin de la formation.

 Un séjour de deux ans semé d’embûches

La vie au CFPI à cette époque relevait plus du parcours du combattant que d’un cursus académique ordinaire. Avec des journées de formation interminables de 8h30 à 19h30, interrompues seulement par de courtes pauses, le stress était palpable et la fatigue, un compagnon quotidien. Sans oublier qu'une bonne partie des apprenants de cette promotion avait toujours un pied à l'université de Ouagadougou, devenue Université Joseph Ki-Zerbo.

Ce n'est donc pas surprenant de voir aujourd'hui Aboubacar Sanfo, Concepteur, perdre prématurément une partie de ses cheveux, comme si le savoir s’en échappait directement par le cuir chevelu. Les étudiants devaient rédiger leurs mémoires dans des conditions spartiates : un seul ordinateur de bureau pour tout le centre, un unique Nagra pour les enregistrements radio et aucune caméra à disposition. À défaut d’équipements modernes, l’ingéniosité et le système D prenaient le relais.

 Des sacrifices pour la postérité

97104be0 b368 4389 82cf 5786ae806d21À voir l’acharnement de certains camarades, on aurait cru que Grâce Foro, la seule femme technicienne, se préparait pour la NASA, que Issoufou Kabdaogo allait révolutionner l’industrie spatiale ou que Fidèle Tamini s’apprêtait à exporter du dolo en version numérique. Que le vice-doyen allait promouvoir la vente du bandji comme Coca-Cola. Que M. GMAO allait pouvoir imprimer le journal Sidwaya à partir de chez lui. Que la chantre du CPD, aujourd'hui hors du pays, allait transformer Koumi en Bordeaux. Que le digne fils, sociologue du Pulaku, allait permettre de vendre du bétail via Amazon... Bref, chaque apprenant a carburé pour obtenir d'abord son parchemin et ensuite faire preuve de ses compétences sur le terrain.

La 15ᵉ promotion n’a pas seulement subi, elle a aussi osé. Face au retard du paiement de leurs pécules, ses membres n’ont pas hésité à déclencher un arrêt de cours tacite et poursuivre le ministre de tutelle de l'époque, Raymond Édouard Ouedraogo (REO), dans les escaliers du ministère, un certain mardi 4 mars 2003. Cette action a permis le paiement sans discontinuer du dû des pensionnaires jusqu'à aujourd'hui. Mieux, un régisseur a été détaché plus tard auprès du Centre.

Résultat de cet "affront" qui n'est qu'une revendication légitime pour survivre dans des conditions difficiles:  deux camarades recalés sans pitié et pas même un sachet d’eau de robinet en guise de reconnaissance ni de cocktail à leur sortie. L'enveloppe du ministère de l'Information à cette cérémonie s'est élevée à vingt-cinq mille (25.000) FCFA. Au fil du temps, les deux parties ont fini pour fumer le calumet de la paix et entretiennent aujourd'hui des relations cordiales d'aînés à cadets.

Parrainée par Lassiné Diawara, Président du conseil d'administration de MABUCIG, Vice-président de la Chambre de Commerce, de l'Industrie et de l'Artisanat du Burkina Faso (CCIA-BF), du conseil économique et social (CES) à l'époque, la 15e promotion s'est préparé à toutes les éventualités en mobilisant ses propres moyens, auprès de son parrain et d'autres partenaires, pour offrir gratuitement à chaque membre une tenue de sortie et initier les premières soixante-douze (72) heures de l'histoire de CFPI, actuel ISTIC, dénommées "Journées du Futur Journaliste" (JFJ).

 Celles-ci ont mobilisé du beau monde dans un cadre d'échanges et de partages dans l'enceinte du Centre, le Bureau burkinabè des droits d'auteur (BBDA), la Direction Générale des Douanes (DGD), l'Association professionnelle des Africaines de la communication (APAC), le SYNATIC, l'AJB, l'OBM autour de thèmes pertinents et actuels sur la vie de la nation en général et la pratique du journalisme en particulier.

 dd6f9a36 f527 4dfa 802f f397d343ca0eL'engouement autour de ces activités a permis à des personnes de découvrir pour la première fois ce sanctuaire de formation et de susciter des vocations. Les JFJ ont été clôturées en apothéose par une soirée dansante où encadreurs, 15e et 16e promotions et d'autres invités ont communié à travers des pas de danse, des rasades et des bouchées. Malheureusement, la transmission de flambeau entre promotion ne semble plus être une préoccupation des successeurs.

 Un héritage durable dans les médias burkinabè

Nonobstant les défis et de l'adversité auxquelles la promotion s'est vue confronter, c’est elle qui a sonné l’alerte sur les conditions de formation et posé les bases des revendications qui ont fini par améliorer le sort des générations suivantes. Le niveau 3, si prisé aujourd’hui, doit beaucoup à cette cohorte qui a su faire entendre raison aux autorités. La 15ᵉ promotion n’a jamais été une génération qui plie sous la pression ; elle s’est imposée dans le milieu professionnel, bravé les embûches et gravi les échelons avec détermination.

Loin de se laisser broyer par les contraintes, les anciens du CFPI ont prouvé leur valeur dans des domaines variés. Certains brillent toujours dans les médias d’État, occupent des postes de responsabilité, d’autres ont pris en main les directions de communication de ministères et institutions, tandis que d’autres encore excellent dans des ONG, des entreprises privées et même sur la scène internationale.

Le journalisme et la communication burkinabè doivent une fière chandelle à ces pionniers qui, avec les moyens du bord, ont su tracer la voie. Si aujourd’hui l’ISTIC est une institution respectée, une référence en matière de formation, c’est en partie grâce à l’héritage laissé par cette promotion qui n’a jamais baissé les bras.

 Des conditions difficiles mais une formation d’exception

L'environnement et le cadre de travail laissaient à désirer. Les infrastructures ainsi que les moyens matériels, mobiliers et techniques se posaient avec acuité. Des latrines dignes d’une époque révolue, un car Saviem « Badjan » datant de la création du CFPI en 1974, une pancarte rouillée sur laquelle le nom du centre n’était même pas mentionné… Pourtant, ces conditions n’ont pas entamé leur volonté.

En dépit de ces insuffisances indéniables, l'engagement de la direction, la hauteur de vue du corps professoral et la capacité d'adaptation des apprenants ont permis d'asseoir les fondements  d'un apprentissage concret et de garantir une formation de qualité. C’est bien dans cette institution que se sont formés des professionnels qui continuent de façonner le paysage médiatique du pays.

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Sous la houlette d'encadreurs de renom issus de la profession, du monde universitaire, de l'administration publique ou du secteur privé, tels que René Sebgo, Césaire Da, Aisseta Sangaré, Gnama Pako Drabo, Pr André Nyamba, Pr Benoît Kambou, Ahmed Koné, Sita Bamba, Dr Jean Hubert Bazié, Noël Dah, Idrissa Barry, Redo Porgo, Gaston Kaboré, Dr Victor Sanou, Pr Jean Ki Célestin, Alassane Kogoda Ouédraogo, Issa Barthélémy Kaboré, Ferdinand Dabiré, Jean Pierre Somda, Yacouba Zerbo,  Aminata Bakayogo/Ouédraogo, Michel Bossofa Somé, Ali Zerbo, Boureima Ouédraogo, Mamadou Diawara, Francois Darga, Geneviève Barro, Barnabé Kiemtarboum, Salifou Belem, Ali Tanson, Clément Zéda, Rafael Onadja, François Belemnaba, Samuel Nassa, Pierre Kasony, Clément Tapsoba, Léopold Ouédraogo, Moussa Soura et bien d’autres, ces apprenants ont acquis un savoir-faire unique dans une école d’excellence où rien ne leur a été donné sur un plateau d’argent.

 Un vibrant hommage aux formateurs et aux disparus

aabccbf9 929c 4029 92ae 33587e3b63a8Certains enseignants ne sont malheureusement plus de ce monde, mais leur souvenir, comme celui de tous les autres, est constamment entretenu au sein de la 15ᵉ promotion. Elle espère rendre hommage à tou(te)s leurs enseignant(e)s à travers cette reconnaissance infinie, empreinte de l’antinomie de Georg Wilhelm Friedrich Hegel : « C'est faire insulte à son maître que de demeurer son élève ». La 15ᵉ promotion reste convaincue que la réussite, l'ascension et la promotion de ses membres procurent une immense satisfaction à ses formateurs. "La reconnaissance est la mémoire du cœur", dit-on. Que chacun soit comblé des fruits du sacrifice qu'il a consenti en faveur de cette cohorte du CFPI, actuel ISTIC.

En célébrant les 50 ans de cette institution en 2024, il est impossible de ne pas avoir une pensée pour nos camarades disparus trop tôt, comme Diguemdé Michaël, ainsi que pour notre doyen de promotion, Casimir Sanfo, aujourd’hui retraité mais dont l’empreinte sur le paysage médiatique burkinabè, avec ses emissions "Yelsolma" et "Histoire d'un peuple" sur les antennes de la Télévision nationale qui demeure indélébile.

Si l’ISTIC est aujourd’hui un pilier de la formation en journalisme et communication en Afrique de l’Ouest, c’est en grande partie grâce au combat, à la ténacité et à l’engagement de promotions comme la 15ᵉ, qui ont su tenir bon contre vents et marées. Alors, levons nos stylos, nos micros et nos caméras pour leur rendre l’hommage qu’ils méritent.

                                                                                                               Le Délégué Général de la 15ᵉ Promotion

                                                                                                              (2001-2003) du CFPI, actuel ISTIC

ENCADRÉ 

MEMBRES DE LA 15E PROMOTION (2001-2003)

✓Section Programmes (Journalisme)

  1. BIRBA Idrissa
  2. CISSE Aboubacar
  3. DALLA Sylvie
  4. DIALLO B. Ousmane
  5. DIPAMA W. Jean Baptiste
  6. KARAMA K. Alassane
  7. KOULIBALY Sié M. Jérémi
  8. NITIEMA Boukary
  9. OUATTARA Sidala Marie Alphonse
  10. OUEDRAOGO Daouda Emile
  11. OUÉDRAOGO T. Abdoul Salam
  12. PAGBELEGUEM Sidibé
  13. PALE Ollo Daniel
  14. ROAMBA Tikiéné
  15. SANFO Aboubakar
  16. SANFO Gambila Casimir
  17. SANOGO Guézouma
  18. SANGA Boureima
  19. TARNAGA Aminata Anne Lise/KIENDREBEOGO
  20. TARPILGA Zénabou

✓Section Techniques

  1. BANGRE Souleymane
  2. DIGUEMDÉ Michaël
  3. FORO Grâce
  4. GANOU David
  5. GANOU Oumarou
  6. HÉMAWehamba
  7. KABDAOGO Yssoufou
  8. NANA Kibsi
  9. OUÉDRAOGO Barthélémy
  10. TAMINI Fidel
  11. TOU Adama
  12. TOUGMA Florentin
  13. WANGO Yves

Source: Délégation Générale de la 15e Promotion

IMG 20250319 WA0081Au Burkina Faso, l’augmentation des prix du café devient de plus en plus marquante. La célèbre marque Nestlé Nescafé, particulièrement populaire à Ouagadougou, connaît une envolée des tarifs : la petite boîte, qui se vendait à 850 francs CFA, coûte désormais entre 1500 et 1800 francs CFA, selon les quartiers. Parallèlement, dans les kiosques, le prix d’une tasse de café, traditionnellement vendue à 100 FCFA, varie désormais entre 150 et 200 FCFA. Quelles sont les raisons sous-jacentes de cette hausse spectaculaire des prix ?

Une inflation mondiale pour la deuxième matière première la plus échangée

Le café, qui occupe la place de la deuxième matière première la plus échangée au monde après le pétrole, subit une inflation qui semble se confirmer au fil des années. Selon les dernières données disponibles, le marché mondial du café a connu une hausse des prix considérable lors de la campagne 2023-2024. Ainsi, le prix du café a atteint 5 580 $/TM (soit environ 3 313 FCFA par kilogramme) au 30 août 2024. D’autre part, l'Organisation internationale du café a rapporté une chute spectaculaire de 50 % des exportations de café robusta en juin 2024, accompagnée d’un stock presque épuisé.

 

L’impact des événements climatiques et des mauvaises récoltes

Le phénomène du dérèglement climatique représente l’un des principaux moteurs de cette flambée des prix. Les conditions climatiques extrêmes, qui se multiplient au fil des ans, réduisent la capacité des fermes à produire. En 2024, des récoltes désastreuses ont notamment frappé le Vietnam, leader mondial de la production de café robusta, mais aussi le Brésil, deuxième producteur global qui cultive les variétés arabica et robusta.

Le Brésil, pilier central de la production mondiale de café, a été particulièrement affecté par de fortes pluies et des vagues de chaleur répétées, entraînant une baisse significative de sa production. De manière générale, ces dérèglements climatiques perturbent le cycle naturel des plants de café, affectant directement les rendements et, in fine, l’offre mondiale.

 

Une consommation qui explose à l’échelle mondiale

Au-delà des facteurs climatiques, la consommation mondiale de café connaît une explosion, notamment dans des pays autrefois peu consommateurs, tels que l’Inde, la Chine et le Brésil. La Chine, qui figure désormais parmi les plus grands consommateurs mondiaux, devance même certains pays européens et l’Amérique du Nord en termes de consommation.

 

Des perspectives incertaines et un café en voie de raréfaction

Face à cette conjoncture, le prix du café, et en particulier celui des matières premières, ne devrait pas baisser de sitôt. Cette hausse continue des coûts se répercutera inévitablement sur le prix de la tasse de café quotidienne, la transformant en un produit de plus en plus haut de gamme et rare.

Ainsi, dans un avenir proche, boire un café pourrait devenir un luxe pour beaucoup, un petit plaisir qui n’est plus accessible à tous, comme il l’était dans le passé.

Radarsburkina.net

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