Dans le cadre de l’initiative Présidentielle pour une Education de Qualité pour tous #IPEQ, il est attendu la construction et l'équipement de plusieurs infrastructures.
Selon le Bureau National des Grands Projets du Burkina, il est attendu la réalisation de :
- 39 amphithéâtres dont 15 amphithéâtres de 1000 places et 24 amphithéâtres de 500 places. Toutes les salles seront équipées de vidéo projecteurs intelligents et de dispositif de sécurité.
- 8 Cités universitaires d’une capacité de 1000 lits.
- 44 lycées modernes en bâtiments R+3
- 10 Etablissements techniques et professionnels
- 68 établissements préscolaires.
- 17 forages dans les centres universitaires
Une équipe de techniciens était à Koudougou le 4 octobre dernier pour sortir les plans architecturaux des futurs bâtiments.
En rappel, l’initiative Présidentielle pour une Education de Qualité pour tous a été adoptée en conseil des ministres du 20 juin 2024. Elle vise à moderniser et désengorger le système éducatif burkinabè. Elle a une durée de 5 ans et se décline en 7 composantes.
La première concerne la construction, la sécurisation, la normalisation et la modernisation des infrastructures éducatives.
La deuxième porte sur la création d’une université polytechnique, la troisième sur les réformes des structures de gestion des écoles et la dynamisation de la participation des acteurs de l’éducation.
La quatrième et la cinquième composante sont relatives respectivement à la dynamisation des cadres d’apprentissage, de formation continue des enseignants, et l’assainissement ainsi que l’encadrement de la délivrance des diplômes.
Quant aux sixième et septième composantes, elles portent sur la dynamisation de l’enseignement professionnel et technique, et l’organisation de la discipline scolaire et de la propreté des établissements.
Selon les statistiques de la Direction Générale de la Protection Civile, relayées par l’Agence nigérienne de presse, le Niger a enregistré 339 pertes en vies humaines, 1176528 personnes sinistrées réparties dans 158399 ménages, 383 blessés, d’importantes pertes de matériels, de bétails et de 25,695 tonnes de vivres à la date du 23 septembre 2024, suite aux inondations.
Selon la Direction Générale de la Protection Civile, quatre régions sont sévèrement touchées.
La région de Maradi dans le Centre-Sud du Niger, est la plus touchée avec 11 décès dont 19 par noyade et 92 par effondrement.
La région de Tahoua (Ouest), occupe la deuxième place avec un total de 99 morts dont 69 par noyade et 30 par effondrement.
Elle est suivie par la région de Zinder (centre-est) a totalisé 65 pertes en vies humaines parmi lesquelles 7 par noyade et 58 par effondrement.
La région de Dosso (Sud-Ouest), vient en quatrième position avec 22 morts dont 14 par noyade et 8 par effondrement suivie de Tillabéri avec 15 victimes dont 9 par noyade et 6 par effondrement.
Les régions de Niamey, Agadez et Diffa sont les moins touchées avec respectivement 9, 10 et 8 décès par région.
Outre les pertes en vies humaines, 1176528 personnes, issues de 158399 ménages, se sont retrouvées sans domicile, et 383 blessés.
En plus, 22476 têtes de bétail et 25,695 tonnes de vivres ont été emportées par les eaux et d’importants dégâts matériels enregistrés.
En rappel, un précédent bilan du ministère nigérien de l’Intérieur faisait état le 4 septembre 2024, de 273 morts, plus de 700.000 sinistrés et 278 blessés dans ces intempéries qui ont touché tout le pays.
Le 18 septembre dernier, le gouvernement burkinabè a décidé de suspendre l’exportation des amandes de Karité, jusqu’à nouvel ordre.
Ce mardi 8 octobre 2024, les acteurs de la filière Karité ont tenu une Assemblée générale extraordinaire à Ouagadougou. Cette rencontre se voulait une tribune pour trouver des solutions consensuelles afin de les soumettre au gouvernement en vue de la levée de cette mesure. Ce, pour leur permettre de répondre aux engagements pris auprès des institutions bancaires et partenaires.
Selon Théophane Antoine Bougouma, président de l’interprofession Table filière Karité du Burkina Faso, cette mesure est « tombée à un moment où le problème de la scolarité se pose. Donc, c’était l’occasion pour les femmes de pouvoir vendre [les amandes de karité], acheter les fournitures scolaires et scolariser leurs enfants ». Mais avec la suspension de l’exportation, cela n’est pas évident, dit-il.
Et d’ajouter : « nous avons des engagements avec les banques, nous avons des engagements avec nos partenaires à l’étranger, qui ne tiendront pas compte du fait que dans notre pays, il y a une suspension. Nous ne contestons rien. Le gouvernement sait pourquoi, il a pris la mesure. Mais nous voulons simplement faire des propositions, afin qu’ensemble, d’une manière consensuelle, on puisse dire au gouvernement, voilà ce que nous nous pensons, voilà ce que vous pouvez accepter, et de grâce, aidez-nous à repartir dans notre campagne ».
Notons que plus de 180.000 tonnes d’amandes de Karité sont exportées par an, par le Burkina Faso.
Une délégation gouvernementale conduite par le Ministre d’Etat, Ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Jean Emmanuel OUEDRAOGO, s’est rendue ce jeudi 03 octobre 2024 à Fada N’Gourma, chez le Roi UNTAANBA.
Selon le ministère de la communication, la délégation a communiqué au Roi du Gulmu, le message du Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ aux chefs coutumiers, qui est un appel à plus d’engagement et d’unité autour de la Transition qui s’est donnée le pari de refonder le Burkina Faso sur nos valeurs culturelles, et dont les chefs en sont les garants.
Pour le Ministre d'État Jean Emmanuel OUÉDRAOGO, ce message, c'est pour susciter une plus grande implication de sa Majesté UNTAANBA, et à travers lui, de l’ensemble des communautés de l’EST derrière les Forces de Défense et de Sécurité et les Volontaires pour la Défense de la Patrie, afin que nous puissions vaincre le plus rapidement possible le terrorisme et ramener la paix dans la région et dans tout le pays.
C'est aussi un message d’unité, car dit-il, l’ennemi profite de nos divisions, retourne les communautés les unes contre les autres, afin de pouvoir affaiblir le tissu social du Burkina Faso et assouvir ses funestes desseins.
De ce fait, le ministre de la culture, a demandé au Roi de Gulmu, de s’impliquer pour le retour de l’unité entre tous les fils et toutes les filles de la région et de l’ensemble du pays parce que cette unité ne laissera aucune chance à l’ennemi et ses complices qui sont parmi nous.
« Nous avons la conviction qu’avec l’engagement de sa Majesté et de tous les autres chefs et leaders coutumiers autour de la Transition, des FDS et des VDP, la victoire est certaine et proche », affirme le Ministre d'État.
Le Roi UNTAANBA pour sa part, a saisi l’occasion pour saluer la démarche du Président du Faso à travers la visite de courtoisie de cette délégation gouvernementale.
Pour lui, cette initiative renforce d’une part l’idée de la nécessité d’une synergie d’actions entre l’autorité gouvernementale et les autorités coutumières, au nom de la paix, de la cohésion sociale et du devenir de notre commune société.
D’autre part, elle est historique car étant un acte de repositionnement de la chefferie coutumière et de nos valeurs ancestrales au cœur de nos défis existentiels.
« A l’évidence, l’autorité coutumière, loin d’être un instrument folklorique ou d'un simple faire-valoir pour des courtisaneries politiques que l’on visite au detour d’un meeting politique ou d’une activité délocalisée, doit apporter sa contribution dans la gouvernance de nos communautés >>, soutient le 32e Roi du Gulmu.
Il rassure de sa croyance en l’unité et l’indivisibilité des fils et filles du Gulmu. « En tant que coutumiers, nous vous disons oui, nous sommes prêts, prêts à jouer le rôle qui nous revient dans les chantiers de reconquête et de refondation de la terre de nos ancêtres » renchérit le Roi du Gulmu.
À l’instar des autres pays, le Burkina Faso célèbre cette année le mois d’octobre rose qui constitue une opportunité d’intensifier la sensibilisation et le dépistage du cancer du sein dont le thème est : « Agissons ensemble pour un avenir sans cancer de sein ».
Dans un message publié ce 1er octobre 2024, le ministre de la Santé, Dr Robert Lucien Jean-Claude KARGOUGOU, indique que le cancer du sein représente le premier cancer féminin le plus fréquent et le deuxième le plus meurtrier après celui du col de l’utérus.
Selon l’Observatoire mondial des cancers 2022 (GLOBOCAN), 1372 nouveaux cas de cancers de sein ont été notifiés au Burkina Faso soit 15,3% des cas de cancers chez la femme avec 818 décès soit une létalité de 59,62%.
Aussi, citant les données de l’annuaire statistique 2023, le ministre Kargougou révèle que 2571 cas de cancer de sein ont été dénombrés dans les formations sanitaires du Burkina avec 111 décès.
Pour lui, la charge du cancer du sein est croissante avec une forte incidence sur la santé ainsi que des conséquences majeures sur le plan social et économique ?
Cette situation traduit l’importance de la lutte contre ce fléau dans notre pays et le Gouvernement à travers le Ministère de la Santé est résolument engagé dans une croisade contre le cancer, dit-il.
En octobre, nous nous unissons pour la cause du cancer du sein. Cette année encore, le mois d'octobre rose nous rappelle l’importance du dépistage précoce, qui sauve des vies. Les chiffres sont alarmants mais la mobilisation est notre plus grande force.
A cet effet, au rang des actions mises en œuvre ces dernières années, l’on peut citer :
✓la mise en place du Programme national de lutte contre le cancer ;
✓la poursuite de la mesure de gratuité pour le dépistage des cancers gynécologiques et mammaires dans les formations sanitaires publiques ;
✓la réouverture du centre de radiothérapie de Bogodogo ;
✓la mesure de gratuité de la radiothérapie pour les femmes atteintes de cancer du col de l’utérus et du sein, instauré le 19 avril 2023 pour trois catégories de patients ;
✓l'acquisition des cliniques mobiles avec en sus la mesure de gratuité des écho-mammographies, du dépistage et du traitement des lésions précancéreuses sur toute l'étendue du territoire.
Le ministre félicite tous les acteurs pour leur engagement pour ce combat commun qui entre en droite ligne des missions de son département.
Il invite ainsi toutes les femmes à réaliser régulièrement l’autopalpation qui est un examen simple et rapide, et qui consiste à examiner soi-même ses seins, afin de s’assurer de l’absence d’anomalies passagères ou persistantes, devant conduire à une visite médicale.
Par ailleurs, il invite tous les acteurs, à s’investir davantage dans la lutte contre le cancer et à participer aux actions organisées, notamment les communications sur le cancer et le dépistage du cancer du sein.
En marge de la Journée mondiale du lait, Nestlé Burkina a organisé ce jour samedi 22 juin 2024 à Ouagadougou la première édition d'une activité dénommée Marche sportive du bien-être, à travers son emblématique marque Nido qui promeut une bonne nutrition et le bien-être.
La marche, qui s’est déroulée sur une distance de 6 km, a été suivie de sessions d'aérobic et de zumba. Plus de 500 personnes, à savoir des femmes, des hommes et des enfants, y ont pris part.
L’objectif est non seulement d’encourager la pratique régulière du sport, en vue d’avoir un mode de vie actif et sain, mais aussi de faciliter les relations entre le public et le privé, entre les personnes physiques et morales.
Selon le Directeur général (DG) de Nestlé Burkina, Sidiki Diawara, Nestlé est l’entreprise du Good Food, Good Life et en tant que première société agroalimentaire au monde, il est de sa responsabilité de promouvoir une alimentation de qualité et un mode de vie sain.
Or, l’amélioration de l’alimentation contribue au bien-être et la pratique du sport est assurément un vecteur de ce bien-être.
C’est pourquoi « nous avons décidé, avec notre marque Nido, de lancer la première édition de la Marche sportive bien-être. Avec Nido, nous contribuerons à améliorer la qualité de vie de chacun, un mode de vie sain puisque la marche sportive nous permet d’avoir un meilleur équilibre de la vie », a-t-il indiqué.
« Nous sommes convaincus que l’alimentation a le pouvoir d’améliorer la qualité de vie. De plus, nous croyons fortement que la pratique du sport est un facteur clé du bien-être », a-t-il ajouté.
Le DG de Nestlé s’est réjoui de la mobilisation des Ouagavillois pour l’acte 1 de cette marche et il espère une plus grande mobilisation à la prochaine édition.
« Nous sommes très satisfaits de cette forte mobilisation des institutions. Les services publics, notamment le ministère de la Santé, le ministère de l’Éducation, la police nationale, la police municipale, les sapeurs-pompiers, ainsi que des structures privées, les organismes internationaux et les personnes physiques qui aiment faire le sport nous ont accompagnés. Nous sommes convaincus que la deuxième édition de la marche sportive comptera dans ses rangs plusieurs autres institutions », a-t-il déclaré.
L’initiative est également appréciée par les participants.
Pour Lassina Zerbo, le sport est une très bonne chose pour la santé et une telle initiative mérite d’être soutenue, d’où sa présence à la marche.
Il estime avoir perdu 10 à 15 kilocalories, voire jusqu’à 30 kilocalories, au cours de cette marche parce que la marche a été difficile, a-t-il dit.
Il a souhaité que la marche soit pérennisée et a invité les structures privées tout comme celles publiques à emboîter le pas à Nestlé « parce que ce sont des occasions pour nous de nous maintenir en bonne santé ».
Djamilatou Rachidatou Konaté, participante, dit avoir passé un bon moment de marche et apprécie l’initiative, qui est une source de cohésion sociale.
« C’est une belle initiative. Elle amène les gens à faire plus de sport. Elle renforce la cohésion sociale aussi. Merci beaucoup à Nido. On attend une autre édition avec grand plaisir », a-t-elle déclaré.
A noter que cette première édition de la Marche du bien-être est le point de départ d’une série d’initiatives dans le cadre d’un nouveau programme dénommé « Nestlé For Good ».
À travers « Nestlé For Good », l’entreprise mettra un accent particulier sur ses diverses actions qui impactent les populations, les communautés et l’environnement au Burkina Faso.
Le Burkina Faso, à l’instar des autres pays membres de l’Organisation Internationale du Travail (OIT), célèbre le 12 juin de chaque année la Journée Mondiale contre le Travail des Enfants (JMTE). Cette année, la commémoration de la JMTE est placée sous le thème « Respectons nos engagements : mettons fin au travail des enfants ».
Selon le ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, Bassolma Bazié, ce thème est interpellateur car en ratifiant les deux (02) conventions fondamentales de l’OIT sur le travail des enfants, les Etats membres se sont engagés, entre autres, à mettre en œuvre des programmes d’action pour éliminer le travail des enfants sous toutes ses formes.
Ainsi, le Burkina Faso, conformément à ses engagements, a entrepris plusieurs actions en vue de mettre fin au travail des gosses, dont l’adoption et la mise en œuvre de deux (02) référentiels majeurs durant la dernière décennie.
Il s’agit du Plan d’Actions National 2011-2015 de lutte contre les Pires Formes de Travail des Enfants (PAN-PFTE) et de la Stratégie Nationale 2019-2023 de lutte contre les Pires Formes de Travail des Enfants (SN-PFTE).
À cela s’ajoute le renforcement du cadre juridique à travers notamment la prise du décret portant détermination de la liste des travaux dangereux interdits aux enfants, décret traduit dans cinq (05) langues nationales. L’on note aussi l’arrêté portant dérogation à l’âge minimum d’admission à l’emploi et fixation des conditions et modalités d’exercice des travaux légers par les enfants de 13 à 16 ans, qui intègre la liste des travaux légers autorisés aux enfants de 13 à 16 ans.
Ces mesures ont permis d’engranger de nombreux acquis dans la réduction du travail des enfants au fil des ans, à en croire le ministre Bassolma Bazié.
Les résultats de l’Enquête Nationale sur le Travail des enfants (ENTE) réalisée en 2022 montrent que la prévalence des enfants économiquement actifs est passée de 41,1% en 2006 à 40,3% en 2022. L’incidence du travail des enfants à abolir est, elle, passée de 39,3% en 2006 à 31,9% en 2022. Quant à celle des formes dangereuses du travail des enfants, elle a considérablement baissé en passant de 35,8% en 2006 à 18,6% en 2022.
Pour préserver ces acquis et mettre fin aux Pires formes de travail des enfants (PFTE), le ministre d’Etat annonce, entre autres, l’élaboration d’un nouveau référentiel de lutte contre le travail des enfants qui tiendra compte du contexte sécuritaire.
De ce fait, il invite l’ensemble des actrices et des acteurs de la promotion et de la protection des droits de l’enfant à « redoubler d’efforts et à rester mobilisés face à notre défi commun, celui de l’élimination des PFTE au Burkina Faso ».
La marque NESCAFÉ® célèbre plus de 15 années de soutien aux artistes musiciens du Burkina Faso, à travers les KUNDE. Cette célébration s’est tenue au siège de Nestlé Burkina Faso, à l’occasion de la remise de chèque au lauréat du prix KUNDE 2024 de la « révélation de la musique ». Cette année c’est DJ DOMI qui repart avec le chèque d’une valeur de 1 million. Il rejoint la prestigieuse liste de célébrités qui ont raflé ce prix au fil des années.
« Cette remise est désormais une tradition chez Nestlé Burkina », a indiqué Lionel Sankara, responsable de la Marque Nescafé. « Après plus de 15 ans, notre fierté est de voir que les artistes qui ont raflé ce prix spécial sponsorisé par NESCAFÉ® aux KUNDE, finissent par devenir de grands noms de la musique africaine. C’est justement cette mentalité de gagneur que la marque NESCAFÉ® promeut : nous pouvons tous commencer en Force et Finir en Force. »
Comme pour les années précédentes, DJ DOMI, lauréat 2024 du KUNDE de la révélation, sera la tête d’affiche pour des prestations rémunérées au cours de diverses animations et concerts lors des activations de la marque NESCAFÉ®.
« En offrant cette opportunité de participer aux évènements publics de la marque, notre objectif est de promouvoir les talents locaux. Dans la musique, les arts, l’entreprenariat, ou dans tout autre secteur d’activité, nous croyons au potentiel de la jeunesse », à indiquer Sidiki Diawara, Administrateur Général de Nestlé Burkina Faso. « Nous travaillons à inspirer les jeunes qui croient en leurs rêves et qui se battent pour les réaliser. », a-t-il rajouté.
DJ DOMI, a exprimé sa reconnaissance à la marque NESCAFÉ® pour cet engagement dans la promotion des talents locaux. Plusieurs artistes de renommée sont venus spontanément exprimer leur gratitude à la marque NESCAFÉ® lors de cette remise de chèque. Il s’agit de ELTY, KAYAWOTO et AMZY, ancien lauréat du prix NESCAFÉ® en 2009 et désigné meilleur artiste du Burkina (KUNDE D’OR 2024).
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Dans le secteur de l’entreprenariat, plus de 1000 sont aussi accompagnés par NESCAFÉ® à travers le programme MYOWBU. Nestlé leur offre la possibilité de lancer leurs propres affaires en devenant vendeurs directs ou promoteurs d’un réseau de vendeurs de boissons chaudes.
Ces jeunes sont équipés en matériels et produits NESCAFÉ® et bénéficient d’un encadrement au niveau de la gestion financière, des règles d'hygiène et de sécurité de base. En outre, Nestlé Burkina Faso a annoncé cette année sa participation à la première télé-réalité exclusivement dédiée à l'entrepreneuriat en Afrique francophone, intitulée "Pépites d'Entreprises".
Cette initiative de la chaîne de télévision BF1 bénéficiera désormais de l’apport des experts de Nestlé. Pour savoir plus lire : Nestlé aux côtés des jeunes candidats à l’entreprenariat au Burkina Faso | Nestlé (nestle-cwa.com)
Notre histoire avec les KUNDE et la catégorie KUNDE de la révélation
Au Burkina, NESCAFÉ® soutient depuis sa création l’organisation des KUNDE. Puisqu’avec NESCAFÉ® on « Commence en Force », la marque offre chaque année un chèque de 1 000 000 FCFA pour soutenir la catégorie KUNDE de la Révélation qui prime les artistes ayant sorti leur première œuvre. Cette dotation fait de cette catégorie, le 2e KUNDE le plus prestigieux en termes de récompense financière.
Outre ce prix, NESCAFÉ® offre des prestations à ses ambassadeurs au cours de ses activités, leur permettant ainsi de se promouvoir encore plus.
Contact media: Omaro KANECette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Etant donné que les médecins sont confrontés à plusieurs cas de maladies, ils ont souvent besoin de se référer à un guide de traitement et de diagnostic. Ainsi, David Pascal Pawindtaoré Ouédraogo a mené une étude qui a consisté à développer un outil d’aide à la décision en mode copilote pour permettre aux médecins de diagnostiquer efficacement les maladies. Il a défendu son travail de recherche, dont le thème était « Prédiction des pathologies sur la base des symptômes des patients : cas du Burkina Faso », en vue de l'obtention du diplôme de master en sciences de données. Il a obtenu la note de 17/20.
Selon l’impétrant, l'idée initiale était de comprendre comment se fait le diagnostic pathologique au Burkina Faso et de concevoir un outil regroupant la quasi-totalité des pathologies courantes, permettant aux médecins de poser un diagnostic rapide. Un diagnostic rapide et fiable pourrait en effet améliorer l’efficacité des soins.
L’objectif principal, selon lui, était de créer un système capable de représenter un guide pour les médecins. Plus précisément, il s’agissait de développer un modèle d’intelligence artificielle, un outil intelligent pouvant diagnostiquer les maladies et accessible à tous les agents de santé via une plateforme.
David Ouédraogo a identifié deux principaux défis en matière de santé au Burkina Faso. Le premier est l'absence d'un guide de traitement des pathologies uniformisé. Il explique qu'auparavant, le ministère de la Santé du Burkina Faso avait mis en place un guide de traitement pour les agents de soins dans les centres de santé et de promotion sociale (CSPS). Cependant, depuis 2009, il n’y a plus eu de guide global, pour des raisons inconnues. Actuellement, seuls des guides spécifiques pour certaines maladies courantes, telles que le paludisme et la tuberculose, existent. Ces anciens guides, bien que complexes à assimiler, regroupaient les maladies les plus courantes et facilitaient le travail des agents de santé sur le terrain.
« Actuellement, ce sont les guides de traitement fournis par Médecins sans frontières qui sont utilisés par les agents de santé sur le terrain, en plus de quelques nouveaux guides mis en place par le ministère de la Santé », précise-t-il.
Le second défi qu'il a identifié est la non-numérisation systématique des registres de consultation. Ces registres sont numérisés de façon partielle, ce qui signifie que toutes les informations pertinentes, telles que les symptômes des patients, l’histoire de leurs maladies et leurs professions, ne sont pas toujours enregistrées.
Ginfohealth, l’outil assistant des agents de santé pour le diagnostic des maladies
Comme solution aux défis susmentionnés, David Pascal Pawindtaoré Ouédraogo propose de mettre en place des systèmes informatisés pour enregistrer quotidiennement les informations des patients et disposer de dossiers patients numériques, ce qui facilitera leur prise en charge.
Ainsi, lorsqu’un patient se présentera à l’hôpital, le médecin pourra simplement consulter son dossier pour connaître son historique médical, ce qui aidera à poser un diagnostic précis, explique-t-il.
C’est pourquoi il recommande l'implantation de ce type de système au Burkina Faso pour faciliter et améliorer l’offre de soins. Avec de tels systèmes en place, les solutions d'intelligence artificielle que nous mettrons en œuvre pourront être plus performantes.
Tout compte fait, M. Ouédraogo précise que l'ambition de l'intelligence artificielle n'est pas de remplacer le médecin, mais de l'assister.
« Il s’agit d’assister le médecin dans le diagnostic des pathologies. L'avantage de l'intelligence artificielle est de réduire le recours à la télé-expertise. Certaines maladies sont difficiles à diagnostiquer pour un nouveau médecin, qui devra consulter d'autres médecins. Si ces derniers ne sont pas disponibles, le traitement sera retardé. Avec Ginfohealth, le besoin de télé-expertise diminue et les soins sont prodigués plus rapidement. Notre solution ne se contente pas de fournir un résultat, mais explique également au professionnel de santé le raisonnement de l'IA », a-t-il précisé.
Aussi, après le diagnostic, l'application recommande au médecin un traitement adapté à l’âge et au sexe du patient, laissant au médecin la décision finale. Ce volet est en phase de test et de validation, a-t-il ajouté.
Selon David Pascal Ouédraogo, lorsqu’un patient se présente, le médecin recueille ses symptômes. En cas de vomissements, de pâleurs ou de maux de tête, ces informations, ainsi que l’âge et le sexe du patient, sont saisies dans l’application. Ensuite, le système Ginfohealth propose une pathologie probable, mais la décision finale revient au médecin, car la fiabilité du système n'est pas absolue.
En outre, cette plateforme permet de réaliser des diagnostics en présence du patient ou à distance, à condition que celui-ci communique ses symptômes au médecin.
Par ailleurs, à la question de savoir si Ginfohealth est adaptée aux réalités du Burkina au regard de la qualité de la connexion internet, David Pascal Pawindtaoré Ouédraogo a répondu par l’affirmative.
« Nous l’avons conçu pour le Burkina Faso et l’Afrique de l’Ouest. Bien que la question de la connexion Internet se pose, nous y travaillons. En solution de base, nous prévoyons de déployer une application accessible aux médecins via leurs téléphones ou le réseau interne des centres de santé pour effectuer les diagnostics. L'application nécessitera des mises à jour régulières afin de récupérer et de conserver les données des diagnostics déjà réalisés. »
Il convient de noter que la science des données est une discipline interdisciplinaire qui utilise des méthodes scientifiques telles que les mathématiques, les statistiques et l'informatique pour exploiter de vastes ensembles de données. L'objectif est d'extraire des connaissances et de développer des modèles d'intelligence artificielle à partir de grandes quantités de données provenant de divers domaines, tels que la médecine, la finance, entre autres.
Depuis plus d’un an, Téïsson déclame un texte de Clément Zongo sur des scènes de spectacle. Selon l’écrivain, c’est depuis mars 2023 que l’intéressé déclame à merveille un de ses textes intitulé « Notre école ne fait plus école », lequel a été publié pour la première fois dans le quotidien d'État burkinabè Sidwaya, précisément dans le numéro 8336 du 3 février 2017. Ladite production écrite est a été diffusée sur la radio Pulsar à Ouagadougou et déclarée au Bureau burkinabè du droit d'auteur (BBDA).
Cependant, dans aucune des vidéos, l’interprète ne cite le véritable auteur de ce texte. « Je constate avec amertume et même déception que dans aucune de vos vidéos vous ne citez le véritable auteur de ce texte. Je suis l'auteur du texte intitulé " Notre école ne fait plus école " », explique l’écrivain Clément Zongo.
Selon ses dires, il avait apprécié la première fois la qualité d’artiste de Téïsson, mais il a été déçu de n’avoir pas été cité et cela se répète dans les prestations du susnommé.
« Au début, quand j'ai vu vos déclamations sur mon texte j'ai apprécié vos qualités d'artiste pour la mémorisation d'un texte aussi dense. Mais j'ai aussi été offusqué, parce que nulle part dans la prestation vous ne citez l'auteur du texte. Quand je vous ai vu dans une autre vidéo sur scène en spectacle, de surcroît avec ce texte, je suis tombé des nues. Je vous demande d'arrêter de poursuivre dans cette lancée avec mon texte » a-t-il confié.
C’est pourquoi l’auteur de « Notre école ne fait plus école » lui enjoint « d'arrêter d'utiliser son texte comme objet de prestation publique » et espère qu’il prendra « les dispositions nécessaires pour rendre à César ce qui est à César ».
« S'il vous plait, dites à ceux qui vous suivent que ce texte est de Clément Zongo, cela n'enlève en rien vos talents d'artiste.
(…) Je vais déposer une plainte au BBDA afin que le Burida soit saisi en Côte d'Ivoire pour suite à donner », a-t-il lancé.
A noter que “Téïsson”, Albert Kpan à l’état civil, est un acteur (qui a joué dans la série « Ma famille » en 2002), comédien et interprète ivoirien né en 1956 dans l’ouest de la Côte d’Ivoire. Il est spécialisé dans l’imitation.
Né le 17 février 1977, à Bobo-Dioulasso, Clément Zongo est écrivain journaliste-chroniqueur à Radio Pulsar et au quotidien d'Etat Sidwaya. Il est engagé pour la cause des faibles et des pauvres. « Moah le fils de la folle » est son premier roman qui a remporté le premier prix du Grand Prix national des arts et des lettres (GPNAL) de la 19e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC) en 2018.
Il est titulaire d'un baccalauréat série A5 et d'une maîtrise en Communication d'entreprise et Relations publiques. Diplômé de l'Ecole nationale d'administration et de magistrature (ENAM), il est conseiller des affaires culturelles.