La banque mondiale annonce une probable croissance économique de 5,7% en 2024 au Niger après la levée des sanctions de la CEDEAO et l’UEMOA en février 2024 et le rétablissement partiel des financements.
Selon un communiqué de l’institution, « la croissance pourrait remonter à 5,7 % cette année » et ce rebond serait tiré par les « exportations de pétrole », puisque les « secteurs non pétroliers (industries et services), qui ont subi de lourdes pertes en 2023, peinent à se relever ».
Notons que le taux de pauvreté au Niger, est estimé à environ 43,9% en 2024.
La banque mondiale relève que « compte tenu des prévisions de croissance, le taux d’extrême pauvreté devrait diminuer à partir de cette année, pour s'établir à 42,5 % d’ici à la fin de 2026 ».
Selon elle, « cette projection suppose que la production agricole progresse fortement et que la hausse des revenus pétroliers soit efficacement exploitée au profit de la population ».
« La production et les exportations de pétrole devraient augmenter les recettes publiques, elles vont également amplifier la volatilité de la croissance », indique la Banque mondiale.
Mais l’institution financière mondiale, souligne qu’il s’agit d’une ressource limitée.
De ce fait, « en l’absence de la découverte de nouveaux gisements, les réserves pétrolières du Niger devraient commencer à décliner à partir du milieu des années 2030 », fait-elle remarquer.
Au regard de tout ce qui précède, la banque mondiale recommande à l’Etat nigérien de « se concentrer sur l'amélioration de la productivité en investissant notamment dans le domaine de l’éducation et renforcer la mobilisation des recettes intérieures (tant pétrolières que non pétrolières), pour disposer d’une marge de manœuvre budgétaire accrue de manière durable ».
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