La ministre déléguée, chargée de la Coopération régionale, Stella Eldine KABRE/ KABORE, a échangé le jeudi 7 novembre 2024, avec les responsables des communautés vivant au Burkina Faso.
La rencontre avait pour but de présenter non seulement la vision du Burkina sur les questions liées à l’intégration régionale et sous-régionale, mais aussi de présenter les nouveaux enjeux liés au retrait des pays de l’Alliance des États du Sahel de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest, notamment ses éventuels impacts sur les droits d’entrée, de séjour et de résidence.
Stella Eldine KABRE/ KABORE a rassuré les responsables des communautés que le pays des Hommes intègres reste et demeure un pays d’accueil et d’hospitalité, selon le service communication du ministère des affaires étrangères.
La présidente de la Coordination des communautés vivant au Burkina Faso Saran HAÏDARA/SISSOKO, a salué les autorités du ministère des Affaires étrangères et le gouvernement burkinabè, pour leur accompagnement et surtout pour les cadres d’échange réguliers offerts aux responsables des communautés, ce qui contribuent selon elle au renforcement de la cohabitation pacifique.
« Nous avons pour obligation de contribuer à la promotion de la paix sociale et au développement socio-économique du Burkina Faso », a-t-elle lancé, précisant que les membres de son organisation œuvrent chaque jour pour le renforcement de l’intégration, en témoigne la participation active des communautés à l’initiative socio-économique et culturelle et même humanitaire en faveur des populations locales.
Au cours des échanges, les responsables des communautés ont soulevé des préoccupations allant des conditions d’obtention des visas aux tracasseries routières sur certains axes, en passant par la nécessité de renforcer le partenariat entre leur Coordination et le département chargé des Affaires étrangères, afin de promouvoir une meilleure intégration des communautés.
En réponse, la ministre déléguée dit avoir pris bonne note des différentes préoccupations auxquelles des solutions palliatives pourront être trouvées, de concert avec les autres ministères concernés par les questions soulevées.
Elle a saisi l’occasion pour inviter les responsables des communautés à plus de responsabilité, de solidarité et de don de soi, en vue d’assurer une bonne intégration de leurs compatriotes au Burkina Faso, car selon elle il y’a ce que l’Etat peut faire pour eux, mais il y’a aussi ce qui relève des devoirs des communautés étrangères.
En attendant, elle a félicité les responsables de la Coordination pour les actions déjà menées, en matière de promotion du vivre-ensemble, et les efforts dans la sensibilisation des membres sur leurs droits et devoirs.
Il faut noter que 22 communautés africaines sont installées au Burkina Faso et leurs membres sont actifs dans presque tous les secteurs socio-économiques du pays.
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