En vue d’une bonne préparation de la participation du Burkina Faso à la Coupe d’Afrique des nations (CAN) qui se déroulera en Côte d’Ivoire du 13 janvier au 11 février 2024, le Conseil des ministres, en sa séance du mercredi 12 juillet 2023, a décidé de la mise en place d’un Comité national d’organisation (CNO). Ce jeudi 28 décembre 2023, face à la presse, ladite structure a fait le point des préparatifs.
A quelques jours du coup d’envoi de la grand-messe du football africain en Eburnie, le Comité national d'organisation (CNO) a dévoilé sa stratégie pour le transport des supporters en terre ivoirienne.
A ce jour, cette commission a pu travailler à mobiliser les transporteurs et définir des tarifs préférentiels pour le transport des supporters à la CAN à Bouaké. En effet, plusieurs options s’offrent aux supporters qui désirent faire le déplacement à Bouaké. Des options qui ont été arrêtées de concert avec la Faîtière unique des transporteurs routiers du Burkina (FUTRB).
Voici ce qu’il en ressort : transport aller-retour par personne à Bouaké pour 3 jours : 20 000 FCFA à partir de Bobo et 30 000 FCFA à partir de Ouagadougou. Tarif individuel aller-retour avec déplacement au stade pour un séjour d'1 à 10 jours (Bouaké et Yamoussoukro) : 60 000 F CFA. Tarif individuel aller-retour avec déplacement au stade pour un séjour de 11 à 14 jours (Bouaké et Yamoussoukro) : 68 000 F CFA. C’est en tout cas ce qu’a donné comme éléments de précision le directeur général des Sports du Burkina, Alexandre Yougbaré, par ailleurs membre de la cellule de coordination du Comité national d'organisation de la participation du Burkina à la CAN Côte d'Ivoire 2023.
La participation du Burkina Faso ne se limitera pas au football ; le Faso veut aussi renforcer sa visibilité dans le monde par le truchement de cette CAN, d'où la mise en place d'une commission "vitrine du Burkina".
Cette commission a pour attributions de planifier et de mettre en œuvre les actions de renforcement de la visibilité de la destination Burkina Faso en définissant des stratégies de promotion de la culture burkinabè tout au long de cette CAN en Côte d’Ivoire. Ces stratégies de promotion visent à valoriser les produits touristiques burkinabè, les mets nationaux, le Faso Dan fani et le kôkôdunda burkinabè à travers la création d’un village burkinabè dans la ville d’accueil des Etalons. Ladite commission travaille à la mise en place d’un « village du Burkina » avec des stands. Elle prévoit également des prestations d’artistes, des dégustations de mets traditionnels burkinabè ainsi que des rencontres B to B.
À en croire les conférenciers du jour, les Burkinabè sont en train de participer à l’effort d’organisation et la commission mobilisation des finances est toujours à pied d’œuvre, donc à ce jour le coût estimatif de l’organisation ne peut être communiqué.
Pour le DG Yougbaré, au regard du contexte du Faso, c’est un effort aujourd’hui de participer à une CAN parce que cela demande un investissement financier. « Mais c’est aussi important, c’est un acte de résilience. Nous allons prouver à la face de l’Afrique et du monde que nous existons, que nous restons debout et que nous sommes présents au plus haut niveau du football africain malgré tout ce que nous traversons. C’est un message de bravoure et de conviction que nous voulons envoyer », a-t-il dit.
Par ailleurs, le CNO exhorte les bonnes volontés à soutenir la cellule pour une réussite de la participation du Burkina à cette CAN. « Je lance un appel à toute bonne volonté pouvant appuyer le comité d’organisation pour que le Burkina ait une participation honorable en Côte d’Ivoire à le faire », a-t-il conclu.
Flora Sanou