jeudi 21 novembre 2024

Gestion de la fiscalité : Dr Aboubakar NACANABO propose l'usage de l'intelligence artificielle pour stimuler les performances

naknabnaknabDans le cadre du 9e Symposium africain sur la fiscalité, qui a débuté depuis le 29 mai 2024, à Nairobi, dans la capitale du Kenya, Dr Aboubakar NACANABO, ministre de l’Economie, des Finances et de la Prospective du Burkina, a donné une communication sur « la fiscalité d’hier, d’aujourd’hui et de demain » le vendredi 31 mai 2024, selon son service de communication.

 

Au cours de cette communication, Dr Aboubakar NACANABO, expert en fiscalité internationale, a proposé aux administrations fiscales africaines l'utilisation de l'intelligence artificielle pour booster davantage les performances.

En effet, selon lui, les administrations fiscales africaines, par le passé, étaient caractérisées par une organisation fragmentée avec de nombreux inconvénients parmi lesquels une absence de vision globale sur la situation des contribuables, une superposition des contrôles, l’alourdissement des coûts administratifs.

De plus, ces administrations fiscales d’hier étaient peu performantes, communiquaient très peu et privilégiaient la mise en œuvre des prérogatives de puissance publique.

En ce qui concerne les administrations fiscales aujourd’hui, le ministre de l'Economie burkinabè souligne qu'elles utilisent   les technologies de l’information et les systèmes de paiement électronique, avec comme effets induits la réduction du coût de gestion de l’impôt, la réduction de la corruption, la réduction des pertes d’informations, l’amélioration du recouvrement des impôts, etc.

Ce sont également des administrations fiscales qui communiquent davantage et prônent la transparence. Elles travaillent au quotidien à rétablir la confiance avec les contribuables.

Ainsi, pour performer davantage, Dr Aboubakar NACANABO indique que les administrations fiscales africaines du futur pourraient utiliser l’Intelligence artificielle( IA) comme alliée pour juguler les coûts exorbitants de la fraude fiscale, estimée à un peu plus de 8 milliards de dollars par an en Afrique par l’organisation Tax Justice Network.

A son avis, l’utilisation de l’Intelligence artificielle dans les contrôles fiscaux permettra également une meilleure exploitation des bases de données (datamining).

Par ailleurs, Dr Aboubakar NACANABO estime que l'IA offrira également aux administrations fiscales la possibilité d’examiner d'importants volumes de données financières et d’identifier des anomalies qui pourraient indiquer des fraudes fiscales et un meilleur ciblage des entreprises à contrôler.

Radarsburkina.net

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