Par appel public à l'épargne sur le marché financier de l'UEMOA lancé entre le 11 avril et le 13 mai 2024, le Burkina Faso a pu lever 130 milliards FCFA contre 120 milliards FCFA recherchés au départ, ce malgré le contexte sécuritaire et géopolitique difficile, informe le ministère de l'Économie.
« L'emprunt réalisé par syndication sur le compartiment obligataire de la BRVM (Bourses régionales des valeurs mobilières, place financière de l’UEMOA, NDLR), a enregistré un taux de souscription de 108% », précise le ministère de l'Économie du Burkina.
Notons que la syndication au niveau financier fait référence à l'action de plusieurs partenaires bancaires regroupés pour délivrer des financements ou des crédits en vue d'une opération financière.
En outre, les pays qui ont participé à cette souscription en plus du Burkina Faso sont,t, entre autres, le Niger, le Togo, le Bénin, la Côte d'Ivoire et le Sénégal.
Cet appel public à l’épargne a un taux d’intérêt annuel qui fait 6,3% sur 5 ans, et 6,55% sur 7 ans respectivement (TPBF 6,3% – 2024-2029, TPBF 6,55% 2024-2031).
Il a été conduit sous le leadership de la Société africaine d’ingénierie et d’intermédiation financières (SA2IF), arrangeur principal et chef de file avec comme co-chefs de file de l’opération la Société de Gestion et d'intermédiation (SGI) Togo et la SGI Bénin.
En rappel, avant le Burkina Faso, le Mali a levé 52 milliards FCFA en 13 jours après le 2 mai où il avait adjugé 24,892 milliards FCFA.
Le Niger, quant à lui, a pu récolter 535 milliards en l'espace de 10 jours, après avoir levé 457,991 milliards FCFA le 26 avril 2024.
Radarsburkina.net