Insécurité : Le calvaire des personnes déplacées internes de Kaya, Foubé et Barsalogho
La tribune ci-dessous est un coup de gueule d'un citoyen parvenu à notre rédaction. L'intéressé y plaide la cause des déplacés internes et dénonce sans fioriture l'affairisme qui entoure la gestion des vivres et des tentes destinés à ceux de la région du Centre-Nord. Il invite par ailleurs les autorités compétentes à sévir contre les individus sans scrupules qui s'adonnent à cette pratique.
Depuis l’avènement de l’insécurité au Burkina Faso en général et en particulier dans la région du Centre-Nord, des villages entiers se sont vidés de leurs habitants après les massacres commis par des individus parfois armés jusqu’aux dents. Fuyant les zones de terreur, certaines populations, devenues par la force des choses des déplacés internes, ont trouvé refuge dans des localités relativement plus sûres. Mais à la lumière de certaines situations déplorables que vivent ces déplacés à Barsalogho, Foubé et Kaya, on peut se permettre d'affirmer qu'ils ne sont pas sortis de l'auberge.
En effet, l'accès aux vivres et aux tentes destinés à ces Personnes déplacées internes est problématique, car selon la plupart des bénéficiaires il y a de l'affairisme dans l’établissement des listes, dans le stockage desdits vivres ou encore sur les sites de distribution.
Tenez : cette famille de réfugiés compte 19 personnes qui dorment dans une maisonnette de 6 tôles ; à côté d’elle, vit une autre famille de 23 personnes dans une maisonnette de 12 tôles ; tous sont dans une cour dépourvue d'eau courante, de toilettes... Ces infortunés vivent dans cette cour depuis plus de 9 mois mais ils disent n'avoir jamais reçu de vivres ni autre chose bien qu'ils aient été enregistrés sur la liste des bénéficiaires.
Au regard de cette regrettable situation, le chef de ménage, Ahmadou, supplie qu'on plaide leur cause car lui et les siens n'ont rien à manger et manquent de beaucoup de choses. Sans compter qu'en raison de leur appartenance ethnique, ils sont stigmatisés.
Outre le cas touchant de cette famille de déplacés, il y a celui non moins interpellateur de Catherine, une infirme venue de Kongoussi qui s'est retrouvée à Kaya avec ses quatre enfants en raison de la situation sécuritaire. Orpailleur, son mari est parti à la recherche du métal jaune sur elle ne sait sur quel site. Arrivée à Kaya depuis plus d’un an, elle dit être obligée de mendier pour pouvoir nourrir ses enfants. La handicapée moteur implore donc les autorités concernées de l’aider afin qu’elle puisse subsister avec ses rejetons.
Selon une source proche des autorités locales, les 150 tonnes de vivres offerts par le président de l'Assemblée nationales au profit des PDI de la région du Centre-Nord ont été répartis et la commune de Kaya recevra 50 tonnes pour plus de 300 000 PDI, ce qui, il faut bien l'admettre, est largement insuffisant. Quant à Foubé, en raison de son inaccessibilité, les personnes déplacées internes qui s'y trouvent n'ont plus rien à manger. Et comme c'est la saison pluvieuse, le problème d'abri se pose avec acuité pour ces pauvres hères.
Nous voudrions donc interpeller vivement les autorités concernées et attirer leur attention sur le fait qu'en dépit de leurs efforts, la situation des PDI est désespérée dans la région du Centre-Nord. Nous les exhortons à quitter un tant soit peu leurs bureaux feutrés et à se rendre sur le terrain pour s'imprégner de la situation de détresse de ces personnes qui ont déjà tout perdu et aussi à procéder à des investigations afin de mettre hors d'état de nuire les individus peu scrupuleux qui "dealent" dans la distribution des vivres et des tentes destinés à ces infortunés.
Un citoyen mécontent

Le moins qu'on puisse dire, c'est que la satisfaction des bénéficiaires de la formation est grande. « J’ai beaucoup appris tout au long de cette formation. Au départ, j'avais beaucoup de lacunes. Mais on m’a appris à parler avec le public, à le convaincre, à moduler ma voix. On m’a également appris à avoir confiance en moi. On m’a appris à faire du théâtre, à danser, à chanter. C'était très instructif », se réjouit en effet Augustin, étudiant en journalisme et communication, membre sympathisant de la JCI.
Il ne faut jamais avoir peur d’affronter le public. Concernant la langue de Molière, il faut toujours partir du fait que ce n’est pas notre langue maternelle. Donc on ne doit pas être complexé quand on la parle», a indiqué Gérard Ouédraogo, directeur du Cercle des arts vivants.
« En plus de cette subvention financière de 300 000FCFA qui sera allouée à chaque étudiant, les étudiants auront droit à un parchemin officiel qui les aidera à poursuivre leur cursus académique. Par ailleurs, des accompagnements pour des séjours de recherche à l’extérieur seront mis en place. Je réaffirme ma disponibilité ainsi que celles du partenaire qu'est le Pr McCormick et des généreux donateurs à accompagner les efforts que déploient notre jeunesse et nos scientifiques pour non seulement acquérir des connaissances et des compétences en vue de faire avancer la science, mais également pour une meilleure insertion des étudiants dans le tissu social et économique burkinabè », a poursuivi le ministre.
Selon l’ambassadrice du Canada, la promotion de l’éducation est un thème cher à son pays. « C’est une action rendue possible grâce à la générosité du Pr Kevin McCormick, champion passionné de l’éducation et humaniste canadien. Il est le président du Huntington University, spécialisée dans les études en communication, gérontologie et en étude religieuse. Notre pays est à l’avant-garde des questions d’éducation au Burkina Faso. Vous comprenez donc que cette cérémonie de remise de bourses offertes par un compatriote soit un réel motif de fierté pour moi», s’est réjouie Carol McQueen.
«Par exemple ce que je suis en train de faire est un travail très difficile. Il y a un broyeur de végétaux. Si j’avais la possibilité d’avoir cette machine, je ne souffrirais pas ainsi et la production s’accélérerait. La machine est très rapide. En plus, il y a la possibilité de broyer l'herbe et de la conserver. Actuellement, il n’y a pas beaucoup d’herbe dans la nature à cause de l’arrivée tardive des pluies. Une situation qui coïncide avec la fête de Tabaski », a indiqué le manager d’artistes et entrepreneur.
«Pour la Tabaski 2020 l’engouement est déjà grand. Nous recevons beaucoup d’appels de clients pour la réservation. Notre objectif, c’est de pouvoir satisfaire notre clientèle », a-t-il relevé.
Ces derniers temps, les armées du Sahel sont accusées de graves abus, d'exactions et de violations des droits de l'homme. Selon Florence Parly, ministre française des Armées, le soutien international aux pays du Sahel pourrait être remis en cause si ce non-respect du DIH devait se développer. Radars Info Burkina s'est entretenu avec Laurent Saugy, chef de la délégation du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) au Burkina au sujet du DIH dans un contexte d’insécurité.
Cet article 3 a un aspect de référence qui est extrêmement proche au mandat du CICR quant à la situation des personnes blessées et malades. Il dispose que les blessés et malades sont recueillis et soignés. Un organisme humanitaire impartial tel que le CICR pourra offrir ses services aux parties au conflit.
Le CICR est au Burkina Faso depuis 2006. Dès notre arrivée, on a approché du ministère de la Justice et celui de l’Administration pénitentiaire de façon à avoir accès et à visiter les personnes détenues dans les Maisons d’arrêt et de correction (MAC) et récemment à la prison de haute sécurité. 
Il a en outre déclaré que les raisons de ces recrutements sont multiples. « Problème d’effectifs des Groupes armés terroristes (GAT) qui enrôlent des mineurs, adhésion de jeunes désœuvrés et démunis dans les rangs de ces groupes où ils sont nourris et certainement payés, recrutements forcés de jeunes garçons », a précisé M. Chapleau.
«En revanche, il reste difficile dans les phases de combat de discriminer les enfants-soldats des combattants adultes et de neutraliser sans les blesser ou les tuer des assaillants mineurs. Toutes les armées ne prennent pas nécessairement en compte l’âge de ceux qui les combattent. En France, l’âge de l’ennemi (lorsque l’on peut le connaître ou l’estimer) est pris en compte, même si ce paramètre complique les formes de combat au risque même de faire annuler certaines frappes ou actions. Je ne pense donc pas qu’il y aura des conséquences sur les modes opératoires de la force Barkhane », a poursuivi le spécialiste des questions de défense.
Beaucoup d’entre eux espèrent pouvoir ainsi achever leurs chantiers si cette prolongation d’une année est validée. S’ils étaient sincères, vu la situation d’insécurité du pays ils auraient démissionné. S’ils savent ce qu’est la honte, ils doivent renoncer à ce projet de prolongation de la durée de leur mandat. Personnellement, je pense que c’est un plan du parti au pouvoir d’autant plus qu’à l’Assemblée nationale, le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) est majoritaire. Si d’aventure au soir du 22 novembre Roch Kaboré perdait le pouvoir, ce serait la désolation totale pour eux. C’est pourquoi ils veulent qu’on aille d’abord à la présidentielle. Ainsi si le président Kaboré n’est pas réélu, son successeur devra dissoudre l’AN ; autrement il ne pourra pas diriger. Donc leur plan, à mon avis, c’est que même si Roch n’est pas réélu le MPP puisse rester aux affaires», analyse pour sa part Madi RCK, couturier.


Aux urgences traumatologiques, nous constatons qu’il y a beaucoup de monde. M. Sawadogo, qui y est avec un patient, nous confie : « Ils ont prévu de nous libérer aujourd’hui. Le major était de passage. Nous attendons le médecin mais apparemment il est pris. Le problème est qu’ils sont débordés. Les accidentés sont nombreux». Aux urgences psychiatriques nous croisons Modeste Méda, secrétaire général adjoint du Syndicat national des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA) au CHU-YO. « Nous sommes en train de faire le tour des différents services pour voir comment la grève est suivie. Nous avons mis en place un dispositif au niveau des urgences et des blocs opératoires, où le service doit se poursuivre. Nos militants y sont pour assurer le service minimum. Nous nous assurons que les agents sont présents pour le travail. Le constat est que dans les services où nous avons décidé de ne pas travailler, le mot d’ordre est respecté.
C’est le même cas dans les services où nous assurons le service minimum. Mais à ce niveau, nous avons des difficultés avec nos militants puisque nous leur disons de rester travailler alors que par la suite ils sont victimes de coupures de salaire. Néanmoins nous leur avons demandé de rester travailler. Nous sommes satisfaits que les dispositions que nous avons prises soient bien respectées », a-t-il affirmé.







