mercredi 19 février 2025

aphrod uneLa question de la sexualité n’est pas toujours bien débattue entre des couples qui ont juré de s’aimer pour le meilleur et pour le pire. Un sujet qui met mal à l’aise lorsqu’il n’est pas bien appréhendé. Face au manque d’informations sur la question, des couples se disputent et cherchent des produits-raccourcis.

Nombreux sont les hommes qui utilisent des produits pour satisfaire leur partenaire lors des rapports sexuels. Sur les réseaux sociaux, une panoplie de produits sont proposés et vendus. Malheureusement, beaucoup d'utilisateurs de ces stimulants sexuels en ignorent aussi bien la composition que certains des effets secondaires. La raison de la faiblesse sexuelle peut être une alimentation déséquilibrée, a expliqué Essana Kanko, naturothérapeute, qui a précisé : « La faiblesse sexuelle n’est pas une maladie qu’on soigne, elle est la cause d’une alimentation non équilibrée. Tout ce que nous consommons est à la base de notre état de santé ».

Plusieurs hommes utilisent des aphrodisiaques des heures avant leurs rapports sexuels avec souvent des surdosages qui pourraient se révéler un véritable danger pour l’organisme. Et sur les réseaux sociaux, beaucoup  vendent des produits de ce genre sans expliquer à leurs clients quelle en est la posologie. aphrod 2« Si un jeune a des problèmes sexuels, il serait préférable pour lui d’aller en consultation plutôt que de chercher à prendre des aphrodisiaques dont il ignore le plus souvent la composition. Cette consultation va permettre de connaître la cause de cette faiblesse et de la soigner en fonction des cas », a-t-elle conseillé. A son avis, certains aphrodisiaques créent plus de problèmes de santé qu’ils n’en résolvent. « Quand des hommes prennent des excitants qui contiennent des toxines, à la longue ils finissent par avoir des problèmes de santé», a-t-elle ajouté.

aphrod 3Selon elle, la combinaison de la viande grasse et de la boisson fraîche engendrerait la putréfaction. Prenant le cas de la viande de porc associée à la bière fraîche, Essana Kanko explique que cette association malheureusement constatée à longueur de journée dans les maquis et restaurants  est nuisible à la santé. Conséquence : les cellules du corps connaissent un vieillissement prématuré. « La viande grasse de porc, consommée avec de la bière fraîche, est une combinaison dangereuse pour l’organisme », a-t-elle indiqué. La santé sexuelle, selon la naturothérapeute, doit être bien expliquée car elle tient une place importante dans les couples. « Au lieu de prendre des médicaments qui pourraient nuire à votre santé, il est préférable de consommer certains fruits, ce qui est plus sain pour l'organisme », a conseillé Essana Kanko.

Bruno Bayala

jviose uneLes fêtes de fin d’année sont une période où la plupart des citoyens burkinabè dépensent énormément dans le but de se faire plaisir et de faire plaisir à leur entourage. Ainsi plusieurs dépenses sont faites, que ce soit pour la nourriture, la coiffure ou les vêtements. Radar Info Burkina s’est intéressé à la question pour savoir comment les citoyens burkinabè vivent la période post-fêtes.

 Lors des fêtes de fin d’année, plusieurs dépenses sont faites afin de vivre des moments heureux et inoubliables. Voici ce qu’Aïna Kiemtoré nous a affirmé : « Les fêtes de fin d’année se sont très bien déroulées. On a effectué d’énormes dépenses pour célébrer les fêtes comme il se doit ».Elle pense que malgré les dépenses que l’on fait durant ces périodes, cela ne doit pas empêcher de vivre normalement après. « La janviose ne surprend personne. Chaque année, on sait qu’il y aura ce mois qui semble en faire 7, tellement il est long. J’ai économisé un peu d’argent  et j’arrive à m’en sortir  tout en espérant que le mois de février sera meilleur », a-t-elle ajouté.Tout comme elle, Bakary Koné affirme s’être bien préparé financièrement pour faire face à la période d’après-fêtes. « Parlant de la janviose, je n’ai pas trop de difficultés ; tout se déroule bien chez moi parce que je m’y étais déjà préparé», affirme-t-il. Et d’ajouter  qu’il arrive à prendre soin de sa famille sans difficulté.

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Elfried Konombo nous dit que la période d’après-fêtes est très bien gérée : « Il n’y a pas de grand changement après les fêtes  parce que je n’ai pas vraiment eu le temps de fêter comme il se devait, donc je n’ai vraiment pas dépensé ». Pour elle, la période des fêtes  n’est pas différente de celle d’après-fêtes. « Je gère très bien la janviose actuellement ; même si  je galère, cela n’est pas dû aux dépenses des fêtes. »

jviose 3Contrairement aux trois précédents intervenants, Malicka Ouédraogo nous confie qu’elle a des difficultés financières suite aux multiples dépenses qu’elle a faites pendant les fêtes. « Actuellement, ce n’est vraiment pas facile pour moi. J’ai du mal à joindre les deux bouts en attendant la fin du mois », nous a confié notre interlocutrice qui nous explique qu’elle a beaucoup dépensé pour se rendre belle  durant les fêtes. «  J’ai beaucoup dépensé, surtout pour l’achat de vêtements, de chaussures et aussi pour ma coiffure qui a coûté très cher parce que rien que pour les mèches, j’ai dépensé 90 000 F CFA », a déclaré notre interlocutrice, qui espère toutefois pouvoir tenir jusqu’à la fin du mois.

Espérons que chaque citoyen réussira à faire face à cette fameuse janviose en attendant les mois à venir.

W. Stéphanie Lallogo

rnat uneLe mini échangeur situé sur la route nationale 4 à proximité du Centre hospitalier universitaire Yalgado-Ouédraogo, dont les travaux ont débuté en novembre 2015, a enfin été ouvert à la circulation le vendredi 15 janvier 2021.  Ce chantier qui devait s’achever en 18 mois va permettre de fluidifier le trafic, de réduire les délais de circulation des usagers et les accidents de la circulation. L’ouverture officielle de cette infrastructure routière censée offrir un meilleur accès aux différents services situés dans la zone d’impact du projet s’est faite en présence du ministre des Infrastructures, Éric Bougouma, et du maire de la capitale, Pierre Armand Roland Béouindé. Mais la qualité de la voie laisse à désirer, selon des usagers qui disent avoir patienté inutilement.

Le problème majeur de nombreuses routes en bitumage est le retard criard constaté dans l’exécution des travaux. Ce retard est le plus souvent incompréhensible pour les populations, au regard des préalables pris en compte dans l’attribution du marché. Mais curieusement, à l’arrivée, ce sont des chantiers dont la qualité est négativement appréciée par des usagers de la route. Et la RN4, qui passe devant le CHU Yalgado-Ouédraogo, n’y fait pas exception.

rnat 2Vu l’ambiance quelques heures après son ouverture à la circulation, l’on pourrait, de prime abord, dire que pour les usagers de cette route, c’est la fin d’un calvaire qui dure depuis plus de 5 ans. Sauf que la qualité des travaux effectués laisse songeur. « Après plus de 5 ans d’attente et de calvaire, on n’est pas satisfait de la qualité de la voie. C’est un travail bâclé. Et l’entreprise attributaire du marché, en plus du retard accusé, se permet d’ouvrir l’infrastructure routière à la circulation sans même avoir terminé les travaux. Avec ça, on nous fait croire que le pays est bien gouverné. Que sera cette voie dans 2 ans ? » s’est inquiété Tiraogo Tiendrebéogo, qui dit prendre ladite voie tous les jours. Selon lui, cette route est très importante pour le trafic dans la capitale burkinabè, donc elle devrait être bien terminée ; hélas !

rnat 3Aux abords de cette voie, les commerçants témoins de l’exécution des travaux depuis des années disent constater avec beaucoup d’amertume que le grand canal à côté du mini échangeur n’a pas été pris en compte par l’entreprise en charge de l’exécution des travaux. Arouna Tapsoba dit craindre donc que ce canal qui draine une quantité importante des eaux de pluie cause d’énormes dégâts en saison pluvieuse. « C’est ce caniveau-ci qui est le problème ; si l’eau coule abondamment là-bas, il ne pourra rien contenir et va s’affaisser », a-t-il indiqué.

Jean Baptiste Zerbo se dit désagréablement surpris de voir que bien que les travaux de finition soient en cours, la RN4 ait déjà été ouverte à la circulation. Il dit avoir l’impression que l’entreprise veut simplement se débarrasser de cette voie dont la réalisation n’a que trop duré. « La qualité de la voie est très nulle ; non seulement sa réalisation a duré, mais en plus  le résultat n’est pas à la hauteur des attentes. On a assez patienté et souffert pendant longtemps pour mériter cela. Sincèrement, je ne suis pas du tout satisfait », a-t-il martelé avant de conclure qu’il espère que le gouvernement burkinabè s’assurera ce que le travail fait par l’entreprise est conforme aux normes.

Bruno Bayala

etpn uneDésormais, l’entreprise Super Déco, spécialisée dans les finitions de bâtiments, se lance officiellement dans le bâtiment et les travaux publics. Elle avait au départ pour domaines d’intervention la peinture, le plafonnage, la menuiserie, la climatisation, etc. Abdoul Madjid Sandwidi, jeune étudiant, et ses collaborateurs ont présenté ce samedi le nouveau projet Super Déco plus BTP, qui ambitionne de gérer tout le processus de construction en amont et en aval.

Composée d’environ 90 jeunes dynamiques, l’entreprise Super Déco souhaite donner la possibilité à plusieurs jeunes de se prendre en charge. Elle lance, après un chiffre d’affaires de 128 millions de F CFA réalisé en 2020, le projet Super Déco plus BTP. A travers ce projet, elle entend réaliser des études de conception, de suivi et de contrôle allant de la démolition à la réfection des bâtiments. « Le projet a pour objectif de gérer le processus de construction en amont et en aval avec mon équipe composée de plus de 80 personnes, tout en respectant les normes de sécurité, de BTP et de dosage », a expliqué Abdoul Madjid Sandwidi.

etpn 2Ce défi, il compte le relever avec son équipe et ses partenaires financiers. « Nous avons essayé d’ajouter d’autres services, de créer quelque chose de gigantesque qui va au-delà de la peinture, du plafonnage ; en un mot des travaux de finition. La décision a alors été prise de gérer les gros œuvres en plus de ce que nous faisions déjà », a-t-il soutenu.  

etpn 3Agé de seulement 26 ans, le promoteur de Super Déco veut démontrer que les jeunes peuvent parfaitement se prendre en charge sans dépendre de leurs parents. Pour nous en convaincre il a affirmé : « En 2018, on a fait un chiffre d’affaires de 7 millions de francs et en 2019, on était à 15 millions. » Un chiffre d’affaires qu’il doit à l’engagement des différents acteurs qui ont participé aux travaux, lesquels ont reçu des attestations.

Bruno Bayala

coch uneLa profession de coach en développement personnel est en pleine expansion au Burkina Faso, surtout dans la capitale. A travers des conférences et des formations, nombreux sont ceux qui dépensent des sommes importantes pour se former dans l’espoir de réussir avec brio leur vie. Si pour certains citoyens les hommes ont besoin d’un motivateur afin d’atteindre leurs objectifs et améliorer leurs compétences individuelles, pour d’autres, le véritable coach de vie est soi-même. Des réponses divergentes qui posent la question de l’appréciation faite du coaching, surtout en développement personnel.

Face aux différents défis auxquels sont confrontés les hommes, une catégorie de personnes cherche des voies et moyens pour surmonter les difficultés de la vie et prendre de bonnes résolutions. Parmi ces moyens, il y a le coaching en développement personnel, une méthode ou stratégie qui permet d’apporter des outils nécessaires à la compréhension d’une situation et d'aider toute personne à progresser de manière plus sereine dans sa vie. Sur les réseaux sociaux, des vidéos et des citations de motivation sont publiées et visionnées par des internautes, ce qui a le mérite de les réconforter dans une situation bien définie. Ainsi, depuis quelque temps, ce concept est en vogue à travers les conférences et les formation où des personnes vont dépenser des sommes importantes. Sur la question, des citoyens de la capitale donnent leur opinion.

coch 2Au bord de la voie où il est en train de réguler la circulation en plein midi, notre premier interlocuteur accepte de se prononcer sur le sujet. Pour Raphaël Ilboudo, les êtres humains sont dotés de toutes les capacités nécessaires pour réussir la vie qu’ils souhaitent mener. « Dans la vie, on n’a point besoin d’une autre personne pour devenir quelqu’un demain, c’est à chacun de se mettre en mouvement et Dieu va l’aider dans la voie qu’il aura choisie », a-t-il précisé. A son avis, les conseils prodigués par les autres ne sont que des propositions, donc pas question de s’y fier car, dit-il, « si tu comptes sur quelqu’un, tu ne vas jamais rien réaliser ».

coch 3Renchérissant sur la question, Issaka Bara soutient qu’on n’a même pas besoin de coach dans la vie. Ce dernier estime que face à n'importe quelle difficulté, les conseils des parents et des proches amis seront toujours d’un grand apport et on n’a guère besoin de dépenser de l’argent pour se faire conseiller par des coachs ou même suivre des modules de formation inadaptés à notre réalité quotidienne.

Il ajoute qu’en réalité, seules les expériences de la vie peuvent servir de leçons pour le développement personnel. « Je pense que je n’ai pas besoin de coach pour développer ma vie. Il y a mes expériences de la vie sur lesquelles je peux compter pour bien mener ma vie. A défaut de cela, si j’ai un souci, j’ai mes parents et mes amis qui peuvent me donner des conseils. Le coach ne saurait me connaître mieux que mes proches», a-t-il indiqué.

Souleymane Konaté, quant à lui, n’est absolument pas du même avis car pour lui, toute formation a son importance dans la vie d’une personne qui aspire à un mieux-être. Son opinion est que si on souhaite se perfectionner, on doit faire recours à un spécialiste quand on ne maîtrise pas un domaine . « Le déveleppement personnel vise à s’améliorer davantage pour pouvoir mener une vie meilleure », argumente-t-il. Toutefois, il souligne que ce concept de vie vient seulement en appui à un pan de la vie bien précis. coch 4Il ne saurait en aucun cas remplacer les efforts personnels. « Il faut que la personne puisse prendre l’initiative personnelle de mener une bonne vie et le coach en développement personnel l’accompagne. Autrement, des centaines, voire des millions, de cours ne lui seraient d’aucune utilité », a-t-il précisé.

Pour Siaka Bako, les hommes auront toujours besoin de quelqu’un pour répondre à une préoccupation bien précise, d’où l’importance d’avoir recours aux prestations des coachs en dévéloppement personnel. Il s’interroge sur la possibilté d’une vie sans l’avis des autres « On a tous besoin, de notre naissance jusqu’à notre mort, d’une personne pour nous orienter sur une problématique bien donnée. Est-ce qu’on peut vivre sans l’avis des uns et des autres ? », s’est-il demandé. Selon ses dires, toute personne qui vient en aide à autrui pour régler une situation problématique peut être considérée comme un coach.

Au regard de tout ce qui précède, il faut souligner que le flux dans le travail, vie familiale, et les relations avec les autres rend moins dépendant des récompenses extérieures et donc on devient plus autonome et indépendant sans être manipulé facilement par un coup de menaces ou de récompenses extérieures.

Bruno Bayala

srop uneLes sirops vitamine sont de plus en plus utilisés à Ouagadougou, surtout par les filles qui souhaitent prendre du poids et avoir des rondeurs. Apetamin est l’un de ces sirops beaucoup utilisés. Il favorise le sommeil et stimule grandement l’appétit. Cependant, l’usage de ce produit n’a-t-il pas des conséquences sanitaires sur le long terme ? Radars Info Burkina s’est intéressé à la question.

Latifa Ouédraogo, qui a déjà utilisé l’Apétamin dans le but d’avoir des formes, trouve qu’il est un très bon produit pour des filles qui désirent prendre du poids.  « J’ai décidé de prendre Apetamin pour grossir mais aussi pour faire pousser mes bassins », a-t-elle affirmé. Elle dit avoir connu le produit à travers les publications dans des groupes WhatsApp et Facebook et s’est décidée à l’utiliser pour voir ce que cela donnerait sur elle. « Après 3 bouteilles, j’ai vraiment pris du poids et mes fesses ont poussé », a-t-elle ajouté. Mais, elle affirme que  le souci avec ce produit est que le ventre grossit également  à force de manger beaucoup et on se sent à tout moment fatigué. Hormis ces désagréments, elle conseillerait ce produit à qui veut prendre du poids et avoir des rondeurs.  

srop 2Quant à Carol Youl, étudiante en droit privé, elle pense qu’utiliser les sirops vitamine juste pour avoir des formes peut avoir des conséquences. « Je préfère rester comme je suis pour ne pas avoir de problèmes plus tard », a-t-elle soutenu. Pour elle, on ne doit pas porter de jugement sur ces filles qui décident d’utiliser ces produits parce qu’elles disent le faire dans le but de se sentir bien dans leur peau, « Je connais des filles qui les ont utilisés et qui ont eu gain de cause», a-t-elle fait savoir.

srop 3Selon une nutritionniste, les compléments alimentaires ont de graves conséquences  dans le long terme. « Il y a  des aliments à consommer si l’on veut grossir et il y en a aussi lorsque nous désirons perdre du poids », a-t-elle indiqué. A son avis, chacun doit s’aimer comme il est, et bien se nourrir pour être en bonne santé « Lorsque des filles utilisent ce genre de sirop, elles voient le résultat actuel mais pas les conséquences que cela peut avoir à l’avenir », a-t-elle poursuivi.

Elle a conclu qu’il faut juste  bien manger et surtout manger sain. En plus faire du sport pour être toujours en pleine forme. Il est bien de prendre des médicaments pour être moins complexé dans sa peau mais il est encore mieux de bien s’alimenter et de faire du sport pour être en parfaite forme.

Stéphanie W. Lallogo

wateroneaDans le cadre des travaux d’amélioration de la situation de la desserte en eau potable en cours de réalisation par l’entreprise CGE dans la zone sud de la ville de Ouagadougou, l’ONEA informe son aimable clientèle qu’une baisse de pression, voire une coupure d’eau, interviendra dans certains quartiers de la ville de Ouagadougou les lundi 18 et mardi 19 janvier 2021.

Les zones concernées sont les quartiers Pissy, Bonheur ville, Kouritenga, Nagrin, Zagtouli, Balkuy, Sabtoana, Bassinko.

La situation se rétablira progressivement au cours de la nuit du mardi 19 janvier 2021. L’ONEA s’excuse auprès de son aimable clientèle pour le désagrément et invite les populations  à prendre les dispositions nécessaires durant cette période de perturbation.

L’ONEA à votre service.

 

Département Communication

220, Avenue de l’ONEA, secteur 12 (Pissy)

Tél. : 00 226 25 43 19 00 à 08

nister uneLe ministère de la Culture est désormais dirigé par Elise Ilboudo en remplacement d’Abdoul Karim Sango, son prédécesseur. La non-reconduction de ce dernier est diversement appréciée par les acteurs culturels. Radars Info Burkina a recueilli les avis de quelques-uns d'entre eux.

Après plusieurs mois à la tête du ministère de la Culture, Abdoul Karim Sango a été remplacé à ce poste par  Elise Ilboudo à  l’occasion de la constitution du récent gouvernement Dabiré II. Et le moins qu'on puisse dire est que le départ de ce professeur de droit est apprécié de diverses manières dans le milieu culturel burkinabè. Par exemple, de l'avis de l’artiste musicien Almamy KJ, l’ex-ministre Sango, dans l'exercice de ses fonctions, n’a pas pu répondre aux attentes des artistes burkinabè. « Nous avons demandé que le BBDA ait un logiciel unique de comptabilisation et souhaité qu’il y ait davantage de transparence  en matière de sélection des activités organisées par l’Etat telles que la SNC, le FESPACO et le SIAO. Nous avons aussi demandé qu'il y ait de la transparence  dans la gestion du fonds de promotion culturelle du BBDA. Malheureusement, rien de tout cela n’a été fait », a-t-il déploré. nister 2Selon lui, les acteurs culturels ne sont pas soutenus équitablement et beaucoup reste à faire au ministère de la Culture. Et notre interlocuteur d’ajouter : « Ce sont les acteurs culturels qui ont plus de 15 ou 20 ans de carrière qui sont toujours soutenus. Pour ce qui est de la COVID-19, il n’y a que 150 millions de francs CFA qui ont été utilisés au profit des artistes musiciens, des cinéastes, des plasticiens et des écrivains. »

Mais Almamy KJ affirme qu’à ce jour, aucun bilan clair de la gestion de cette allocation financière n’a été fait : « Il y a vraiment un problème au ministère de la Culture et ce, avec la complicité de l’ex-ministre Sango, parce que les milliards qui ont été alloués aux créateurs par le chef de l’Etat sont passés par ledit ministère. Nous avons demandé un minimum d’un million de FCFA de cachet pour les activités organisées par l’Etat et un minimum de 300 mille FCFA pour ce qui est des play-back,  mais notre requête qui n’a jamais été satisfaite.»  nister 3A son avis, leur ministère de tutelle devrait travailler à améliorer les conditions de vie des différents acteurs culturels. « De toute façon, les ministres s’en vont mais les syndicats demeurent. Le plus important pour nous, c’est l’amélioration des conditions de vie des acteurs culturels », a-t-il conclu.

Contrairement à Almamy KJ, Papus Zongo, manager d'artistes,  dit apprécier le travail accompli par l’ancien ministre Abdoul Karim Sango. A l'en croire, ce dernier se caractérisait par son franc-parler. « Je suis de ceux qui pensent que l’ex-ministre de la Culture était correct ; c'est un homme qui ne mâche pas ses mots et il  a voulu apporter sa contribution au développement de la culture burkinabè », a-t-il  souligné. Toutefois, il dit espérer que la toute nouvelle ministre de la  Culture, Elise Ilboudo, continuera sur cette lancée pour le développement de la culture burkinabè. « Nous espérons que la nouvelle ministre poursuivra ce qui n’a pas pu être achevé par son prédécesseur et qu’elle prendra le temps de connaître son ministère et les problèmes liés au secteur de la Culture », a dit en guise de conclusion Papus Zongo.

Quoi qu’il en soit, les acteurs culturels espèrent tous un changement au sein de leur département afin de voir rayonner la culture burkinabè sur la scène internationale. Et une chose est certaine : la nouvelle ministre sera jugée à la l'aune de ses actions. 

Stéphanie W. Lallogo

sss uneLors d'une conférence de presse mardi 12 janvier, le Haut conseil des transporteurs du Burkina Faso (HCT-BF) a décrié certaines pratiques du Conseil burkinabè des chargeurs et d’organisations syndicales dans la gestion du fret. La rencontre du jour a donc consisté à informer l’opinion de la situation et à exhorter le ministre des Transports à prendre à bras-le-corps le problème.

La gestion et le contrôle du fret en provenance du Burkina Faso et à destination de ce pays semblent ne pas profiter à tous les transporteurs. Selon les conférenciers du jour, le directeur général du Conseil burkinabè des chargeurs (CBC), Ali Traoré, et Issoufou Maïga de l'Organisation des transporteurs routiers du Faso (OTRAF) mènent des actions douteuses sur la gestion du fret. Cette pratique des deux personnes susmentionnées, au dire des plaignants, aurait entraîné le blocage de la livraison de bons de chargement, censés être délivrés gratuitement à tous les chargeurs, l'orientation par le CBC de tout demandeur de bon de chargement vers une structure syndicale, le non-respect de l'article 11 de l'arrêté qui souligne que le bon de chargement est délivré par le CBC sans aucun intermédiaire, la révolte des chargeurs en raison du non-respect de l'article 11, le non-respect dudit article en matière de contrôle qui prévoit une assistance des forces de l'ordre, le fait que le CBC se fasse assister par des personnes non habilitées aux fins de commettre  de basses besognes, le blocage des camions à la frontière du Togo et du Burkina Faso… La liste des récriminations est bien longue.

sss 2Une situation qui, à en croire Alassane Baro, secrétaire général du HCT-BF, impacte négativement l'économie burkinabè, avec comme conséquences le blocage du fret à la frontière pendant deux semaines, la détérioration des marchandises durant le stationnement, des conflits entre les acteurs du transport burkinabè et ceux togolais, la fermeture des locaux du CBC à plusieurs reprises, la correspondance qualifiée de malveillante des autorités du port du Togo au directeur du CBC, l'interdiction aux véhicules burkinabè d'accéder aux territoires, entre autres.sss 3

Au regard de cette situation délicate qui risque d'entraîner des pénuries de denrées alimentaires, l'inflation des produits de première nécessité, etc., le Haut conseil des transporteurs du Burkina Faso exhorte le ministre Vincent Dabilgou des Transports à suivre de près les actions du CBC dans l'application de l’arrêté ministériel no 2020-055 du 21 octobre 2020. Il souligne que ce texte portant modalités de gestion et de contrôle du fret en provenance et à destination du Burkina Faso connaît de sérieux problèmes à répétition qu’il importe de régler une fois pour toutes.

Bruno Bayala

yagm uneLe site de l’office national de l’eau et de l’assainissement  (ONEA) à Yagma dans la commune de Ouagadougou a été victime de vandalisme et de vol le 07 janvier 2021. Suite à cette situation, plusieurs habitants de la localité n’ont plus accès à l’eau potable. Radars info Burkina est allé faire le constat.

Une fois sur les sites de l’ONEA à Yagma nous avons pu constater avec le responsable de maintenance  de la direction régionale de l’ONEA de Ouagadougou que plusieurs matériaux ont été volés et d’autres détruits par des individus non identifiés. Le responsable de la maintenance Ayouba Pafakna déclare que : « Des gens sont venus détruire et voler des organes comme des nœuds, des coudes, des bouchons, des vannes que nous avons placés à des points stratégiques  suite à des travaux d’extension».

Le responsable de la maintenance pense que  ce sont des raisons financières qui ont poussé ces individus à poser ces différents actes. yagm 2« Je pense que c’est à cause de l’argent sinon je ne sais pas ce qu’ils feront  avec ces pièces, c’est surement pour les revendre » ajoute t-il. Pour permettre à la population de Yagma d’avoir à nouveau accès à l’eau potable, un constat sera fait  dans les jours à venir pour trouver solution à la situation.  « Nous comptons sur les médias afin qu’ils nous aident à exhorter  la population dans l’entretien de ces biens communs », a-t-il demandé.

Toute personne témoin d’acte de vandalisme ou de vol peut joindre l’ONEA à travers le numéro vert  80 00 11 11.

Stéphanie W. Lallogo

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