Dans le cadre des travaux d’amélioration de la situation de la desserte en eau potable en cours de réalisation par l’entreprise CGE dans la zone sud de la ville de Ouagadougou, l’ONEA informe son aimable clientèle qu’une baisse de pression, voire une coupure d’eau, interviendra dans certains quartiers de la ville de Ouagadougou les lundi 18 et mardi 19 janvier 2021.
Les zones concernées sont les quartiers Pissy, Bonheur ville, Kouritenga, Nagrin, Zagtouli, Balkuy, Sabtoana, Bassinko.
La situation se rétablira progressivement au cours de la nuit du mardi 19 janvier 2021. L’ONEA s’excuse auprès de son aimable clientèle pour le désagrément et invite les populations à prendre les dispositions nécessaires durant cette période de perturbation.
Le ministère de la Culture est désormais dirigé par Elise Ilboudo en remplacement d’Abdoul Karim Sango, son prédécesseur. La non-reconduction de ce dernier est diversement appréciée par les acteurs culturels. Radars Info Burkina a recueilli les avis de quelques-uns d'entre eux.
Après plusieurs mois à la tête du ministère de la Culture, Abdoul Karim Sango a été remplacé à ce poste par Elise Ilboudo à l’occasion de la constitution du récent gouvernement Dabiré II. Et le moins qu'on puisse dire est que le départ de ce professeur de droit est apprécié de diverses manières dans le milieu culturel burkinabè. Par exemple, de l'avis de l’artiste musicien Almamy KJ, l’ex-ministre Sango, dans l'exercice de ses fonctions, n’a pas pu répondre aux attentes des artistes burkinabè. « Nous avons demandé que le BBDA ait un logiciel unique de comptabilisation et souhaité qu’il y ait davantage de transparence en matière de sélection des activités organisées par l’Etat telles que la SNC, le FESPACO et le SIAO. Nous avons aussi demandé qu'il y ait de la transparence dans la gestion du fonds de promotion culturelle du BBDA. Malheureusement, rien de tout cela n’a été fait », a-t-il déploré. Selon lui, les acteurs culturels ne sont pas soutenus équitablement et beaucoup reste à faire au ministère de la Culture. Et notre interlocuteur d’ajouter : « Ce sont les acteurs culturels qui ont plus de 15 ou 20 ans de carrière qui sont toujours soutenus. Pour ce qui est de la COVID-19, il n’y a que 150 millions de francs CFA qui ont été utilisés au profit des artistes musiciens, des cinéastes, des plasticiens et des écrivains. »
Mais Almamy KJ affirme qu’à ce jour, aucun bilan clair de la gestion de cette allocation financière n’a été fait : « Il y a vraiment un problème au ministère de la Culture et ce, avec la complicité de l’ex-ministre Sango, parce que les milliards qui ont été alloués aux créateurs par le chef de l’Etat sont passés par ledit ministère. Nous avons demandé un minimum d’un million de FCFA de cachet pour les activités organisées par l’Etat et un minimum de 300 mille FCFA pour ce qui est des play-back, mais notre requête qui n’a jamais été satisfaite.»A son avis, leur ministère de tutelle devrait travailler à améliorer les conditions de vie des différents acteurs culturels. « De toute façon, les ministres s’en vont mais les syndicats demeurent. Le plus important pour nous, c’est l’amélioration des conditions de vie des acteurs culturels », a-t-il conclu.
Contrairement à Almamy KJ, Papus Zongo, manager d'artistes, dit apprécier le travail accompli par l’ancien ministre Abdoul Karim Sango. A l'en croire, ce dernier se caractérisait par son franc-parler. « Je suis de ceux qui pensent que l’ex-ministre de la Culture était correct ; c'est un homme qui ne mâche pas ses mots et il a voulu apporter sa contribution au développement de la culture burkinabè », a-t-il souligné. Toutefois, il dit espérer que la toute nouvelle ministre de la Culture, Elise Ilboudo, continuera sur cette lancée pour le développement de la culture burkinabè. « Nous espérons que la nouvelle ministre poursuivra ce qui n’a pas pu être achevé par son prédécesseur et qu’elle prendra le temps de connaître son ministère et les problèmes liés au secteur de la Culture », a dit en guise de conclusion Papus Zongo.
Quoi qu’il en soit, les acteurs culturels espèrent tous un changement au sein de leur département afin de voir rayonner la culture burkinabè sur la scène internationale. Et une chose est certaine : la nouvelle ministre sera jugée à la l'aune de ses actions.
Lors d'une conférence de presse mardi 12 janvier, le Haut conseil des transporteurs du Burkina Faso (HCT-BF) a décrié certaines pratiques du Conseil burkinabè des chargeurs et d’organisations syndicales dans la gestion du fret. La rencontre du jour a donc consisté à informer l’opinion de la situation et à exhorter le ministre des Transports à prendre à bras-le-corps le problème.
La gestion et le contrôle du fret en provenance du Burkina Faso et à destination de ce pays semblent ne pas profiter à tous les transporteurs. Selon les conférenciers du jour, le directeur général du Conseil burkinabè des chargeurs (CBC), Ali Traoré, et Issoufou Maïga de l'Organisation des transporteurs routiers du Faso (OTRAF) mènent des actions douteuses sur la gestion du fret. Cette pratique des deux personnes susmentionnées, au dire des plaignants, aurait entraîné le blocage de la livraison de bons de chargement, censés être délivrés gratuitement à tous les chargeurs, l'orientation par le CBC de tout demandeur de bon de chargement vers une structure syndicale, le non-respect de l'article 11 de l'arrêté qui souligne que le bon de chargement est délivré par le CBC sans aucun intermédiaire, la révolte des chargeurs en raison du non-respect de l'article 11, le non-respect dudit article en matière de contrôle qui prévoit une assistance des forces de l'ordre, le fait que le CBC se fasse assister par des personnes non habilitées aux fins de commettre de basses besognes, le blocage des camions à la frontière du Togo et du Burkina Faso… La liste des récriminations est bien longue.
Une situation qui, à en croire Alassane Baro, secrétaire général du HCT-BF, impacte négativement l'économie burkinabè, avec comme conséquences le blocage du fret à la frontière pendant deux semaines, la détérioration des marchandises durant le stationnement, des conflits entre les acteurs du transport burkinabè et ceux togolais, la fermeture des locaux du CBC à plusieurs reprises, la correspondance qualifiée de malveillante des autorités du port du Togo au directeur du CBC, l'interdiction aux véhicules burkinabè d'accéder aux territoires, entre autres.
Au regard de cette situation délicate qui risque d'entraîner des pénuries de denrées alimentaires, l'inflation des produits de première nécessité, etc., le Haut conseil des transporteurs du Burkina Faso exhorte le ministre Vincent Dabilgou des Transports à suivre de près les actions du CBC dans l'application de l’arrêté ministériel no 2020-055 du 21 octobre 2020. Il souligne que ce texte portant modalités de gestion et de contrôle du fret en provenance et à destination du Burkina Faso connaît de sérieux problèmes à répétition qu’il importe de régler une fois pour toutes.
Le site de l’office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA) à Yagma dans la commune de Ouagadougou a été victime de vandalisme et de vol le 07 janvier 2021. Suite à cette situation, plusieurs habitants de la localité n’ont plus accès à l’eau potable. Radars info Burkina est allé faire le constat.
Une fois sur les sites de l’ONEA à Yagma nous avons pu constater avec le responsable de maintenance de la direction régionale de l’ONEA de Ouagadougou que plusieurs matériaux ont été volés et d’autres détruits par des individus non identifiés. Le responsable de la maintenance Ayouba Pafakna déclare que : « Des gens sont venus détruire et voler des organes comme des nœuds, des coudes, des bouchons, des vannes que nous avons placés à des points stratégiques suite à des travaux d’extension».
Le responsable de la maintenance pense que ce sont des raisons financières qui ont poussé ces individus à poser ces différents actes. « Je pense que c’est à cause de l’argent sinon je ne sais pas ce qu’ils feront avec ces pièces, c’est surement pour les revendre » ajoute t-il. Pour permettre à la population de Yagma d’avoir à nouveau accès à l’eau potable, un constat sera fait dans les jours à venir pour trouver solution à la situation. « Nous comptons sur les médias afin qu’ils nous aident à exhorter la population dans l’entretien de ces biens communs », a-t-il demandé.
Toute personne témoin d’acte de vandalisme ou de vol peut joindre l’ONEA à travers le numéro vert 80 00 11 11.
La coordination des syndicats et des associations professionnelles des commerçants et des acteurs de l’économie informelle ne veut pas qu’Harouna Kaboré soit reconduit à son poste de ministre du Commerce. Lors d’un sit-in le jeudi 7 janvier, elle l’a clairement fait savoir en fustigeant ce qu’elle a qualifié d’actions d’intimidation de l’ancien ministre. Elle a prévenu que si ce dernier était reconduit à son poste, celui qui l’aurait nommé devrait se préparer à assumer la responsabilité de ce qui pourrait advenir.
Quelques jours après la reconduction de Christophe Joseph Marie Dabiré au poste de Premier ministre du Burkina, c’est Harouna Kaboré qui voit ses chances de rempiler à la tête du département du Commerce se réduire comme peau de chagrin. La raison ? La coordination des syndicats et des associations professionnelles des commerçants et des acteurs de l’économie informelle ne veut plus de lui comme ministre du Commerce. Elle l’a fait savoir lors d’une rencontre tenue ce jeudi au marché Rood-Woko et au cours de laquelle elle a critiqué vertement la gestion de cet ancien ministre du Commerce. Selon Moussa Ilboudo, représentant de ladite coordination, Harouna Kaboré n’a jamais tenu un discours franc et sincère aux commerçants. « Nous avons constaté qu’il n’écoutait personne et que chaque fois il voulait intimider les gens ; or c’est une pratique d’un autre âge », a-t-il affirmé. Il ajoute que lui et ses camarades ont demandé à maintes reprises à rencontrer le ministre Kaboré pour échanger sur l'installation de la direction des Investigations et du Contrôle qui, selon eux, s'est éloignée de sa véritable mission. Même sur la non-application du décret portant réglementation du commerce entre grossistes, demi-grossistes et détaillants qui favorise les expatriés au détriment des nationaux, le ministre est resté inaccessible, martèle Moussa Ilboudo. « Nous avons demandé à le rencontrer pour l’informer de la situation, mais il a voulu procéder à des intimidations, disant que nous devons obligatoirement l’écouter et obéir ; nous ne sommes pas d’accord. Nous voulons un ministre qui nous écoutera et nous comprendra», a-t-il poursuivi.
Les mécontents du jour disent être inquiets au regard des « actions menées par Harouna Kaboré au sein du ministère du Commerce ». Ils invitent par conséquent le président du Faso à prendre toutes les dispositions nécessaires afin de « ne pas reconduire son ancien ministre du Commerce » car, ont-ils prévenu, « si Harouna Kaboré est nommé ministre du Commerce, celui qui l’aura nommé devra assumer ce qui va se passer après cette nomination. Nous n’allons pas laisser des individus accaparer le ministère du Commerce ; nous voulons un ministre du Commerce qui écoutera vraiment les commerçants et non un ministre affairiste». Selon ladite coordination, vu l'importance que revêt le secteur du commerce pour l’économie burkinabè, elle exhorte le chef de l’Etat à prendre en compte ses préoccupations.
En rappel, la coordination des syndicats et des associations professionnelles des commerçants et des acteurs de l'économie informelle est un regroupement d'acteurs du petit commerce, de l'artisanat et d'autres acteurs des marchés et yaars répartis dans les 13 régions de notre pays.
Les grandes familles TIENIN, TIENE à Ouagadougou, Pouni, Bobo-Dioulasso, Koudougou et en Côte d’Ivoire ;
Les familles IDO, TIENO, YARO à Ouagadougou, Tiodié, Zawara, Bobo-Dioulasso, Koudougou, en Allemagne et en Espagne ;
Les familles GUE, NEBIE NEZIEN, NAGALO, TIAO, ZIO, NEYA, IDO et alliées à Ouagadougou, Pouni, en Côte d’Ivoire et en France ;
Monsieur Biyé TIENIN et Madame Ebou Cathérine TIENIN/IDO et leurs enfants : Bélibi René, Boubié Richard, Germain, Abouma Félicité, Pébi Blaise, Apéma Louise, Babou Pascal, Kolè Roméo à Ouagadougou et Koudougou
Vous informent du rappel à Dieu, le 11 décembre 2020 à Ouagadougou, de leur fils, petit-fils et frère,
Bépan Clément TIENIN.
Très marqués par les nombreux élans de sympathie, de solidarité et de compassion, ainsi que par vos soutiens multiformes, ils adressent leur profonde gratitude à tous ceux qui, de près ou de loin, les ont soutenus lors de cette douloureuse épreuve.
Leurs remerciements vont particulièrement :
- à Mademoiselle Fatoumata YOADA (Fary) et famille ;
- au personnel de la BRAKINA ;
- à la famille BIYEN et à l’ensemble du personnel de Yelhy Technology Africa ;
- à Monsieur Djibril DAYAMBA ;
- aux amis du quartier Dassasgho ;
- aux jeunes et aux voisins des quartiers Borgo et Kalghondé ;
- à tous ceux dont les noms n’ont pu être cités.
Que Dieu vous bénisse et vous rende au centuple vos bienfaits.
Nous sommes au début d’une nouvelle année. Radars Info Burkina a tendu son micro à des citoyens de la ville de Ouagadougou pour recueillir leurs vœux du Nouvel An.
Alassane Congo, mécanicien, souhaite pour ce Nouvel An que la paix revienne dans les localités en proie à la violence terroriste. « C’est en obtenant notre pitance dans un pays en sécurité que nous serons dans la joie. Notre vœu le plus cher, c'est la paix. Nous souhaitons que Dieu donne les moyens à nos gouvernants de bien gérer le pays pour le bonheur de tous », a-t-il souhaité.
M. Méda souhaite également que l’année 2021 soit meilleure, que ce soit une année de succès, de bonheur et surtout de paix pour le Burkina.
« Nous souhaitons la paix et la prospérité pour le Burkina. Ensuite, nous voulons plus d’emplois pour les jeunes », a affirmé un jeune cordonnier.
Madeleine et Awa, elles, formulent des vœux de paix et de bonheur en cette année nouvelle.
« Que Dieu accorde la paix au Burkina et nous épargne tout ce qui constitue un handicap au développement du pays. Ensuite, nous souhaitons la concrétisation de la réconciliation nationale. Nous demandons au président du Faso de travailler au retour effectif des exilés politiques », souhaite Antoine Ouédraogo.
Boureima Ouédraogo souhaite la réussite au président du Faso Roch Marc Christian Kaboré dans son nouveau quinquennat. « Nous souhaitons qu’il vienne à bout du terrorisme », a-t-il confié.
A l’approche des fêtes de fin d’année, les femmes et les jeunes filles se bousculent très souvent dans les salons de beauté pour se rendre sublimes. Cependant, avec la recrudescence du coronavirus les mesures barrières sont-elles respectées dans ses lieux publics ? Radars Info Burkina a fait le tour de certains salons de beauté et voici son constat.
Mme Ouédraogo, avec qui nous nous sommes entretenu dans son salon, dit qu’elle est consciente de la recrudescence de la maladie à coronavirus mais s'empresse d'ajouter qu’il est compliqué de respecter toutes les mesures barrières conseillées par le ministère burkinabè de la Santé. « Pour tresser nos clientes, nous sommes obligées d’être en contact avec elles. Nous essayons autant que possible de respecter certaines mesures ici. Je n’ai pas de gel mais chaque cliente doit se laver les mains avant d’avoir accès à mon salon », affirme-t-elle.
Mme Zongo, elle, nous a confié : « Depuis l’apparition de la COVID-19 au pays, j’ai perdu beaucoup de clientes, mais certaines continuent à venir se faire tresser ici. D’autres par contre préfèrent que j'aille chez elles pour les tresser.Je n’ai même plus de temps pour moi depuis le 20 décembre si bien que j’ai dû recruter deux filles de plus qui travaillent avec moi sous contrat. J’ai équipé mon salon de lave-mains, mais cela n’est pas suffisant. Nous demandons seulement à Dieu de nous protéger», dit-elle.
En ce qui concerne Dame Sanou, elle dit qu’elle sait que les coiffeuses qu’elles sont courent le risque de contracter la maladie, mais elle précise qu’elle n’a pas vraiment le choix, d’autant plus qu’elle ne vit que de ce métier. « Je suis mère de 2 enfants et mon mari est décédé il y a 4 ans. J’espère faire le maximum de recettes pendant les fêtes afin de pouvoir m’occuper de mes enfants. Ici au marché, rares sont les personnes qui respectent les mesures barrières. Voyez vous-même comment les lave-mains sont poussiéreux ! Personne ne les utilise ni n'y met de l’eau. Nous demandons à Allah de nous protéger de cette maladie. De notre côté aussi, nous ferons davantage attention », a assuré la coiffeuse.
Les fêtes de fin d’année sont des moments parfaits pour se faire plaisir et manger des repas copieux. Cependant, cette gourmandise le jour des fêtes n’est pas sans conséquence sur notre santé et notre forme physique. Comment se faire plaisir avec les repas de fête tout en évitant les petits désagréments qui peuvent en résulter ? Dans les lignes qui suivent, Yasmine Zerbo, diététicienne, nous donne quelques conseils pour manger bien et sain durant les fêtes de fin d’année.
Il est important de manger afin de donner de l’énergie à notre corps. Cependant, il est bien plus important de manger sain. Pour cela, de l’avis de la diététicienne Zerbo, il faut « préparer le “terrain” la veille ». Entendez par là qu’il faut manger sain à 100 % avant la fête ; en d’autres termes, ingérer uniquement des aliments vivants. « Cela permettra de vider le sucre stocké dans les muscles afin de mettre votre corps dans de bonnes conditions pour anticiper le repas riche en calories que vous allez prendre le lendemain », explique-t-elle.
Il est également important de favoriser la digestion en aidant l’organisme à éliminer le surplus qu’on consomme. Pour cela, on peut prendre un petit bout de gingembre afin de faciliter la digestion et éviter de ce fait un mal de ventre après ingestion.
« Durant les buffets, il faudra éviter le foie gras», conseille Mme Zerbo.« Évidemment, vous êtes libre de manger ce que vous voulez, mais vous devez savoir avant tout que le foie gras est un foie malade ! Le foie d’un bien portant est minuscule. »
A ceux qui comptent boire de l’alcool, la diététicienne conseille d’éviter de le faire l’estomac vide, car l’alcool est agressif pour les parois de l’estomac. Elle préconise plutôt de boire en mangeant ou après avoir mangé un minimum afin de limiter les dégâts de l’alcool sur l’estomac.
Il faudra également éviter les mélanges alcool-boissons sucrées. Toutes les boissons alcoolysées contiennent énormément de sucre en plus de l’alcool.
Elle recommande également de prendre à quantité égale autant d’eau que d’alcool, car l’eau diluera l’alcool et le rendra moins agressif.
Afin d’éliminer et de brûler le surplus qui aura été mangé la veille, Dame Zerbo recommande de « ne pas prendre de petit-déjeuner et d’essayer de repousser le repas du midi plus tard dans l’après-mididu lendemain matin». Cela permettra à votre système digestif de passer en mode “nettoyage” et de lancer l’élimination des toxines. Plus le repas qu’on a pris est copieux, plus l’organisme a besoin de repos pour se rétablir. Il faut donc boire beaucoup d’eau et d’infusions afin de le purifier.
Il est également conseillé de pratiquer une activité physique, si minime soit-elle. « Essayez donc d’aller vous balader dans la journée», conclut Yasmine Zerbo.
Dans quelques heures, ce sera la soirée de la Saint-Sylvestre un peu partout dans le monde. C’est le réveillon du Nouvel An 2021. De l’institution des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) à la tenue des élections du 22 novembre, Radars Info Burkina vous propose un florilège d’évènements sécuritaires et sociopolitiques ayant marqué le pays des Hommes intègres au cours de l’année 2020.
Le Burkina Faso, à l’instar de ses voisins du Sahel, est éprouvé depuis quelques années par les attaques terroristes itératives, auxquelles est venue se greffer une crise humanitaire sans précédent.
Suite à l’attaque du convoi de la mine d’or de Boungou dans la province du Gourma, à l’est du pays, le 6 novembre 2019, qui a causé 38 morts et plusieurs blessés, le président Roch Marc Christian Kaboré a annoncé le 7 novembre 2019 le recrutement de Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), des adjuvants dans la lutte contre le terrorisme.
Ainsi, le mardi 21 janvier 2020, les députés de l’Assemblée nationale ont adopté à l’unanimité le projet de loi portant institution des VDP.
Le lundi 20 janvier 2020, 36 civils ont été tués après avoir essuyé les tirs d'un groupe terroriste armé au marché de Nagraogo, dans la province du Sanmatenga, région du Centre-Nord. Un deuil national de 48 h est décrété.
Suite à la mort de 43 civils dans des attaques le 8 mars 2020 dans les villages de Dinguila et Barga, localités situées dans la province du Yatenga, au Nord, le président du Faso décrète un deuil national de 48 heures, soit du mardi 10 au mercredi 11 mars 2020.
Le mardi 11 août 2020, Souaibou Cissé, grand imam de Djibo, est enlevé par un groupe armé. Son corps sans vie est retrouvé le 15 août.
Sur le plan sanitaire, tous les cinq continents sont actuellement engagés dans la lutte contre la pandémie de coronavirus, dont les premiers cas ont été signalés à Wuhan, en Chine, le 31 décembre 2019.
Les premiers cas de maladie à coronavirus au Burkina ont été confirmés le 9 mars 2020. A la date du 30 décembre 2020, le Burkina comptait 84 décès et 6 632 cas confirmés.
Dans le mois de mars, plusieurs mesures ont été prises dans le but de lutter contre la propagation du virus. On peut citer, entre autres, la fermeture des écoles, des marchés, des lieux de culte, des aéroports, des frontières terrestres et ferroviaires ; l'instauration d'un couvre-feu et la mise en quarantaine de toutes les villes touchées.
La COVID-19 a entraîné l’annulation de grands évènements majeurs comme la Semaine nationale de la Culture (SNC) 2020 et le Tour du Faso 2020.
Des inondations dans le mois de septembre ont causé 41 décès, 112 blessés et plus de 100 000 sinistrés, dont 50 052 personnes très vulnérables.
Dans le souci d’apporter une réponse prenant en compte les secteurs prioritaires, le gouvernement, qui a déclaré l’état de catastrophe naturelle, a décidé du déblocage d’un montant de 5 milliards de FCFA.
S'agissant de la fronde sociale, la coalition syndicale, après avoir suspendu ses activités à cause des décisions gouvernementales relatives à la lutte contre la COVID-19, a organisé un meeting le 4 juillet 2020 sur l’ensemble du territoire national et lancé un mot d’ordre de grève de 48h, soit du mercredi 8 au jeudi 9 juillet 2020, sur l’ensemble du territoire national pour réclamer la satisfaction de sa plateforme revendicative.
Au niveau politique, le pays des hommes intègres a organisé des élections couplées le 22 novembre 2020. Face à 12 autres candidats, Roch Marc Christian Kaboré a été réélu président du Faso pour un mandat de 5 ans avec 57,74 % des suffrages.
Son investiture le lundi 28 décembre a connu la participation d’une dizaine de chefs d’Etat de l’Afrique de l’Ouest.
Dans un décret présidentiel daté du 30 décembre, le président du Faso a démis de ses fonctions le Premier ministre Christophe Dabiré, et dissous le gouvernement.
A quand la formation d’un nouveau gouvernement ? Bien malin qui saura y répondre.