Au Burkina, fêtes de fin d’année riment avec occupation anarchique de la voie publique aux alentours des marchés par les différents acteurs de ces lieux. Cette situation occasionne souvent l’encombrement de ces voies, voire des accidents de la circulation dont certains sont légers et d’autres dramatiques. A l’approche des fêtes de fin d’année 2020, Radars Info Burkina s’est entretenu avec Adama Pamtaba, chargé de communication de la Police municipale, pour s’imprégner du dispositif sécuritaire mis en place pour réguler la circulation autour desdits marchés.
Nous remarquons que durant les fêtes de fin d’année, toute la ville de Ouagadougou se transforme en un grand marché. La police municipale fait donc de son mieux pour que les usagers puissent continuer de rouler aisément sur la voie publique réservée à la circulation routière.
C’est à cet effet que depuis le 8 décembre 2020, la police municipale a changé son mode opératoire afin de s’adapter aux exigences de régulation des voies publiques autour des marchés durant les fêtes de fin d’année.
« C’est ainsi que nous avons commencé les opérations de désencombrement des voies publiques, appelées opérations de déguerpissement, car les commerçants occupent les voies et cela gêne les usagers de la route», a déclaré Adama Pamtaba.
Au niveau des marchés, la police municipale a détaché une équipe qui s’occupe de la sécurité. « Il faut retenir que dans la ville de Ouagadougou, les attroupements marchands dont la police municipale assure la sécurité sont au nombre de 14 et ce sont essentiellement les marchés qui sont construits par la commune de Ouagadougou », précise-t-il.
Pour ce qui est des marchés spontanés qui ne sont pas construits par la commune de Ouagadougou, « la police municipale effectue quand même des passages sur ces lieux afin de dissuader ceux qui occupent anarchiquement la voie publique », rassure-t-il.
Le chargé de la communication de cette institution policière rappelle par ailleurs qu’il y a « une délibération du conseil municipal de la ville de Ouagadougou qui définit les conditions d’occupation du domaine public. Et il est dit que toute personne qui veut occuper le domaine public doit se rendre à la mairie de son arrondissement qui lui délivre une autorisation d’occupation dudit domaine ».
Il n’est donc pas question pour un citoyen de la ville de Ouagadougou d’occuper une portion du domaine public sans autorisation préalable du maire de son arrondissement.
Farida Elise Sawadogo (stagiaire)