vendredi 22 novembre 2024

poli uneAu Burkina, fêtes de fin d’année riment avec occupation anarchique de la voie publique aux alentours des marchés par les différents acteurs de ces lieux. Cette situation occasionne souvent l’encombrement de ces voies, voire des accidents de la circulation dont certains sont légers et d’autres dramatiques. A l’approche des fêtes de fin d’année 2020, Radars Info Burkina s’est entretenu avec Adama Pamtaba, chargé de communication de la Police municipale, pour s’imprégner du dispositif sécuritaire mis en place pour réguler la circulation autour desdits marchés.

Nous remarquons que durant les fêtes de fin d’année, toute la ville de Ouagadougou se transforme en un grand marché. La police municipale fait donc de son mieux pour que les  usagers puissent  continuer de rouler aisément sur  la voie publique réservée à la circulation routière.

poli 2C’est à cet effet que depuis le 8 décembre 2020, la police municipale a changé son mode opératoire afin de s’adapter aux exigences de  régulation des voies publiques autour des marchés durant les fêtes de fin d’année. 

« C’est ainsi que nous avons commencé les opérations de désencombrement des voies publiques, appelées opérations de déguerpissement, car les commerçants occupent les voies et cela gêne les usagers de la route», a déclaré Adama Pamtaba.  

poli 3Au niveau des marchés, la police municipale a détaché une équipe qui s’occupe de la sécurité. « Il faut retenir que dans la ville de Ouagadougou, les attroupements marchands dont la police municipale assure la sécurité sont au nombre de 14  et ce sont essentiellement les marchés qui sont construits par la commune de Ouagadougou », précise-t-il.

 Pour ce qui est des marchés spontanés qui ne sont pas construits par la commune de Ouagadougou, « la police municipale effectue quand même des passages sur ces lieux afin de dissuader ceux qui occupent anarchiquement la voie publique », rassure-t-il.

Le chargé de la communication de cette institution policière rappelle par ailleurs  qu’il y a « une délibération du conseil municipal de la ville de Ouagadougou qui définit les conditions d’occupation du domaine public. Et il est dit que toute personne qui veut occuper le domaine public doit se rendre à la mairie de son arrondissement qui lui délivre une autorisation d’occupation dudit domaine ».

Il n’est donc pas question pour un citoyen de la ville de Ouagadougou d’occuper une portion du domaine public sans autorisation préalable du maire de son arrondissement.

Farida Elise Sawadogo (stagiaire)

crv uneL’harmattan ne fait pas de cadeau à notre peau, encore moins à nos pieds. Avec le vent et le froid, la peau des pieds a tendance à s’assécher, ce qui accroît le risque de fissures. Ces crevasses sont gênantes, inesthétiques et parfois douloureuses. Radars Info Burkina vous fait part de quelques astuces pour prendre soin de vos pieds.

Une astuce qui peut paraître insolite, c’est l’utilisation du dentifrice. Il vous faut 500 ml d’huile d’amande, 200 ml de glycérine, 2 tubes de dentifrice blanc. Mélangez tous les ingrédients dans un pot de sorte à obtenir un mélange homogène. Appliquez généreusement le mélange sur vos pieds propres en insistant sur les régions où les crevasses sont profondes, portez des chaussettes et passez la nuit. Le lendemain, lavez vos pieds. Ce mélange est à renouveler autant de fois que nécessaire.

De plus, nous pouvons utiliser le miel, un hydratant naturel. Ajoutez un demi-verre de miel dans une bassine d’eau et trempez-y vos pieds propres pendant une vingtaine de minutes en effectuant un massage doux. Ensuite poncez-les délicatement à l’aide d’une pierre ponce. Rincer les pieds, les sécher et appliquer du beurre de karité. Portez des chaussettes en coton pour éviter de salir vos draps. Faire ce soin tous les jours pendant 2 semaines et vous obtiendrez un beau résultat. A défaut du miel, vous pouvez aussi utiliser trois cuillérées à soupe de bicarbonate de soude et procéder de la même façon.

crvc 2En outre, une autre astuce consiste à chauffer trois litres d’eau que vous renverserez dans une cuvette. Ajouter une poignée de gros sel et un verre de vinaigre d’alcool. Tremper vos pieds dans ce mélange et attendre 20 minutes pour qu’ils ramollissent. Ensuite, faire un mélange de 4 cuillérées d’huile d’olive et de sel fin. Appliquer ce mélange sur les pieds pour faire un gommage en frottant pendant une vingtaine de minutes et laissez reposer encore une quinzaine de minutes, le temps que le mélange agisse. Puis, utilisez une pierre ponce pour frotter vos talons. Rincer à l’eau tiède et laver avec un savon neutre. Vos pieds seront très doux après ce soin. Ce soin peut aussi se faire pour les mains abîmées.

En sus, il vous faut de la farine de riz, du miel et du vinaigre de cidre. Mélangez 3 cuillérées à soupe de farine de riz, une cuillérée à soupe de miel et 3 gouttes de vinaigre de cidre. Trempez vos pieds dans de l’eau chaude pendant 15 minutes. Puis appliquez le mélange sur vos pieds pour un gommage. Faites-le 3 fois dans la semaine et vous aurez de jolis pieds.

Enfin une dernière astuce, il vous faut du vinaigre de cidre, que vous trouverez dans les alimentations, de la vaseline ou du beurre de karité, une pierre ponce, de l’eau chaude, une bassine, une paire de chaussettes. Ajoutez un demi-verre de vinaigre de cidre dans l’eau chaude et trempez-y vos pieds pendant 15 minutes. Ensuite grattez-les bien à l’aide de la pierre ponce et rincez. Appliquez généreusement la vaseline ou le beurre de karité sur vos pieds, portez vos chaussettes et passez la nuit. Résultat, vous constaterez que vos pieds seront très lisses et doux. Vous pouvez faire ce soin deux à trois fois par semaine jusqu’à ne plus avoir de crevasses.

Arnold Junior Sawadogo (stagiaire)

psyc uneDébuter une nouvelle année a souvent quelque chose de grisant. On voudrait bien repartir sur de nouvelles bases et concrétiser ses projets. On prend des résolutions, on fait la fête pour bien finir l’année qui s’achève et bien commencer celle qui s’annonce et on tente de se donner les moyens de réussir. Mais justement, comment bien commencer la nouvelle année pour mettre toutes les chances de son côté pour les 12 mois à venir ? Comment partir du bon pied ? Radars Info Burkina a  récolté quelques petits conseils pour bien démarrer ce nouvel an.

En fin d’année, les gens sont émotifs, agités, bougent beaucoup, alors qu’il lui faut garder la paix intérieure, la force intérieure et orienter ces choix vers des objectifs nobles. Il est donc conseillé de stabiliser ses émotions, de faire des fêtes en famille, de faire attention en circulation, à l’alcool et à la drogue.

Afin d’entrer du bon pied dans la nouvelle année, Karidiatou Sinka/Dramé, psychologue, conseille de se fixer des objectifs et de les atteindre en créant de bon plan. Inutile de fixer des objectifs inatteignables et de se décourager par la suite. Évitez de vous placer en situation d’échec et fixez-vous de petits défis. Ces petits succès mis bout à bout renforceront votre estime personnelle.

psyc 2Alors pour la nouvelle année, il faudra déjà s’assoir, planifier et prévoir des actions au fil des années afin de pouvoir mériter.

Se battre pour être autonome en pensée, en sentiments, en actions et en émotions est aussi important. Il faudra aimer la vie, aimer les gens afin d’être aimé d’eux.

Etre alerte, c'est-à-dire ne pas dormir sur ses oreillers et penser que ce sont les autres qui doivent agir pour moi, il faut plutôt se lever et se battre et décrocher les choses que l’on voudrait avoir dans notre avenir.

Il est donc nécessaire d’être positif dans sa tête et d’aimer la vie dans son cœur, garder un esprit optimiste à toute épreuve sans pour autant  être trop idéaliste ou à côté de la réalité. Chercher le positif dans toutes les situations vous permettra de relativiser vos tracas.

Farida Elise 2ème jumelle Sawadogo

srp uneAu Burkina, fêtes de fin d’année riment avec déplacements massifs des populations, surtout dans la capitale Ouagadougou. Cette situation occasionne souvent des accidents de la circulation dont certains sont légers et d’autres dramatiques. A l’approche des fêtes de fin d’année 2020, Radars Info Burkina a pris langue avec Adama Pamtaba, chargé de communication de la Police municipale, pour s’imprégner du dispositif sécuritaire mis en place pour réguler la circulation ainsi que des consignes relatives à la sécurité routière.

En prélude aux fêtes de fin d’année, depuis le 15 décembre la Police municipale s'est réorganisée. De concert avec les autres forces de sécurité intérieure, à savoir la   Police nationale, la Gendarmerie nationale et les sapeurs-pompiers, elle a en effet établi un programme de sécurisation de la ville de Ouagadougou pendant les fêtes de fin d’année.

A la Police municipale, ce sont plus de 600 agents qui sont mobilisés. Ils seront présents à une soixantaine de carrefours, avec l’appui d’au mois 100 Volontaires adjoints de sécurité  (VADS).

Une équipe motorisée de la Police municipale va ouvrir la voie pour les évacuations sanitaires dans les centres de santé, vu qu’à cette période les rues sont généralement encombrées.

En collaboration avec l'Office national de la sécurité routière (ONASER), il y aura également  le contrôle de l’éclairage des engins et véhicules sur la voirie municipale. « Nous allons mener des opérations de contrôle d’éclairage ‘’sans phare''. En cas d’infraction ‘’sans phare'', on ne peut pas payer la contravention sur place et continuer sa route. Il faut réparer ladite infraction d’abord. Donc la finalité, c’est la mise en fourrière de l’engin », a expliqué Adama Pamtaba.

Il y a également le désencombrement de la voie publique. Une équipe est mise en place pour travailler à fluidifier la circulation routière autour des marchés .

srp 2De concert avec les autres forces de sécurité intérieure, des patrouilles seront effectuées dans les zones criminogènes.  

Les autres activités qui seront menées pendant cette période sont, par exemple, la sécurisation des lieux de culte pour le réveillon de Noël et le 25 décembre, le contrôle des débits de boissons…  « Nous sommes déjà à pied d’œuvre pour circonscrire un tant soit peu les cas de nuisances sonores dans lesdits lieux», a fait savoir M. Pamtaba.

srp 3La Police municipale va en outre veiller à ce que les produits alimentaires qui seront mis en vente soient sains.

En guise de conseils, la Police municipale demande aux Ouagavillois de limiter autant que possible leurs déplacements. « Ne sortez de chez vous que si cela est nécessaire. A nos sœurs je demande d’être moins ‘’encombrées'' en circulation. Elles doivent adapter leur habillement à leur moyen de locomotion pour plus de sécurité. Par exemple, être sur une moto et porter une tenue très ample constitue un  risque. Généralement, ces habits entrent dans les roues des motos, ce qui provoque des accidents », a conseillé le chargé de communication de la Police municipale.  

En plus, Adama Pamtaba demande  aux citoyens de la ville de Ouagadougou de ne pas trop lever le coude. « Il faut limiter la consommation d’alcool, fêter modérément, car l’alcool et la conduite ne font pas bon ménage », dit-il.

Selon cet officier de police, pendant les fêtes de fin d’année, la plupart des accidents sont dus à l’abus d’alcool et à la vitesse. C’est pourquoi il a profité de l’occasion pour inviter les gens à  modérer leur vitesse.

« A nos jeunes frères je demande  d’être très disciplinés dans la circulation. Pas d’acrobaties sur la voie publique. Il faut toujours bien porter le casque », a-t-il conclu.

Aly Tinto

fte uneLes fêtes de fin d’année sont des occasions de partage et de souhait de meilleurs vœux. Mais sous nos tropiques, nombreux sont ceux qui attendent de leur partenaire qu’il ou elle leur donne de quoi s’habiller. Radars Info Burkina a recueilli les avis de citoyens sur le sujet. Mme Karidia Sinka/Dramé, psychologue, nous donne également dans les lignes qui suivent son avis sur ce sujet.

A la question de savoir si son partenaire est obligé de lui donner de quoi s’habiller pour les fêtes de fin d’année, une jeune dame venue faire ses achats pour les fêtes dans une boutique de la place nous répond : « Évidemment, il est obligatoire qu'il me donne quelque chose pour les fêtes ;  il n’a aucune excuse pour ne pas le faire. »   Et de se justifier en ces termes : « Les fêtes de fin d’année ne sont célébrées qu’une fois l’an. Par conséquent, mon conjoint doit prévoir pour moi une enveloppe financière afin que je puisse me faire belle à cette occasion. »

fte 2Mme Kaboré,  quant à elle, n’est pas de cet avis.  « Ce n’est pas une obligation pour l'homme de donner à sa conjointe de quoi s’habiller pour les fêtes de fin d’année. Toutefois, s'il pense avoir les moyens de le faire, rien ne l'en empêche », affirme-t-elle.

De l’avis d'un citoyen en partance pour son service, « il est tout à fait normal que l'homme habille sa femme pour les fêtes de fin d’année ».

« Ce n’est pas forcément l’homme qui doit donner quelque chose à sa conjointe ; l'inverse est aussi envisageable »,  fait remarquer pour sa part la psychologue  Karidia Sinka/Dramé.

A l’occasion des fêtes de fin d’année en général, les gens veulent bien faire plaisir à ceux qui leur sont chers. « Si on le peut, on doit habiller ces personnes, leur offrir des cadeaux et même leur souhaiter nos vœux les meilleurs », poursuit notre interlocutrice.

Cependant, il faut que les partenaires  se comprennent. Si « monsieur » ou sa partenaire n’a rien, on ne peut pas exiger quelque chose. Si « monsieur » a une situation financière stable, il peut offrir à sa partenaire quelque chose pour les fêtes de fin d’année, mais s’il a un revenu faible et qu’il vit au jour le jour, on ne peut pas lui en vouloir de ne pas pouvoir offrir quelque chose à sa conjointe. Les conjoints doivent, dans ce cas, se comprendre et s’accorder.

 « Néanmoins, à des périodes comme les fêtes de fin d’année, quand on est prévoyant, on arrive à satisfaire tout le monde », conclut Mme Karidia Sinka

Farida Elise Sawadogo (stagiaire)

instaur uneUne mauvaise communication dans le couple peut avoir des conséquences malheureuses non seulement sur la longévité d'une relation, mais aussi sur l'estime de soi et le bonheur de chacun des partenaires. Il est donc plus que nécessaire d’instaurer une base communicationnelle solide. Radars Info Burkina a tendu son micro à Mme Karidia Sinka/Dramé, psychologue. Voici quelques conseils qu'elle donne.

La communication, c'est le ciment de toute relation. Elle permet au couple de devenir solide, de faire en sorte que les deux partenaires s'y sentent bien. Pourquoi ? Parce qu'elle crée un espace où on peut s'exprimer en toute sécurité et où on se sent accueilli. La communication demeure le socle d’une relation.

De l’avis de Mme Sinka, le premier élément pour instaurer une base communicationnelle solide est l’aspect physique. Il faut vivre dans un même espace. La proximité est un facteur de renforcement de la relation. La communication bonne et vraie se fait lorsqu’on se voit et qu’on se parle. « Lorsque la communication se fait seulement par téléphone, il n’y a pas de vérité », nous dit la psychologue.

Il faut considérer l’amour comme un idéal d’entente, de paix et d’harmonie, et développer l’amour fraternel entre les deux partenaires, car à un frère ou à une sœur on ne fera pas de tort ; on essayera plutôt de le/la comprendre.

Dans une relation, il faut se parler, s’accorder. Il faut exprimer nos besoins et nos désirs et non attendre que cela rejaillisse sur le vécu quotidien avec l’autre.

Partagez vos projets, il faut planifier ensemble, avoir des moments de détente ensemble. Il est important de ne pas construire son projet tout seul et ensuite vouloir l’imposer à son ou sa partenaire. Il faut planifier les choses ensemble. Le fait que notre partenaire partage nos projets fluidifie la communication et facilite la compréhension.

« Une bonne communication n’implique pas qu’il faut tout se dire ; il faut dire ce qui est utile », avertit la psychologue.

 En effet, dans une communication il est important d’exprimer nos projets, nos désirs, nos attentes, notre reconnaissance, notre amour, mais pas utile de se plaindre, de faire étalage de nos lassitudes, défauts ou des manquements de l’autre.

Dans la communication, savoir choisir le bon moment est essentiel. Nos idées passent beaucoup mieux quand l’autre y est réceptif.

Quand on se parle et qu’on se sent écouté, on se sent également en sécurité et soutenu.


 Farida Elise Sawadogo (stagiaire)

picto uneLes chaînes de télévision doivent signaler si leurs programmes sont déconseillés ou interdits aux publics d'un certain âge. Pour cela, elles ont recours à ce qu’on appelle la signalétique. Concrètement, cela consiste pour lesdites chaînes à apposer à l’écran un pictogramme indiquant l’âge à partir duquel un programme peut être regardétous publics, -10, -12, -16 et -18. Mme Karidia Sinka née Dramé, psychologue de formation qui a travaillé pendant près de 26 ans dans la communication, nous explique l’importance de la signalétique des programmes télé pour le jeune public.

Selon la psychologue, lorsque nous sommes en lien avec la société, ce sont nos 5 sens qui sont sollicités, donc très tôt quand l’enfant regarde des choses, cela entre dans sa conscience à travers l’hypophyse et crée un sentiment en lui. Ce sentiment est géré par l’hypothalamus. « Les commandes de nos actions objectives et de nos choix de vie consciente sont en réalité liées à ce que nous voyons, à notre perception de la réalité », dit-elle.

 Donc « lorsqu’on a la possibilité d’offrir à des enfants des images positives assez tôt, ceux-ci deviennent des personnes positives qui ont vu du beau », a-t-elle précisé.

picto 2Dans l’éducation des enfants, les psychologues « conseillent qu’on leur donne le goût de la vie de sorte que l’amour et l’humour prennent le dessus dans leur chérissement pour qu’ils puissent voir le beau et le manifester dans le futur, car la personnalité de base se forme de 0 à 7 ans ».

Ainsi de 7 à 14 ans, il faut apprendre à l’enfant des choses concrètes. « Si vous dites théoriquement des choses et que vous ne vous comportez pas comme tel, l'enfant  aura tendance à se comporter comme vous le faites. Si vous lui présentez des images, il va s’identifier à ces images et par la suite voudra développer ces comportements », prévient notre interlocutrice. Si l’enfant a du positif dans sa vie, il sera plus enclin à manifester ce positif. Idem pour le négatif parce que c’est cela que la vie lui aura présenté. « C’est la raison pour laquelle les pictogrammes sont très importants pour canaliser nos enfants et les orienter vers des objectifs liés à leurs âges mental et psychologique »,  conclut Mme Sika.

Arnold Junior Sawadogo (stagiaire)

sgnements uneLes saignements durant les premiers mois de grossesse font l’objet de débats au sein des groupes de causerie féminine. Les avis sur le sujet divergent : si pour certaines il est normal qu’une femme saigne au début de sa grossesse, pour d’autres cela est plutôt le signe que quelque chose ne va pas. Radars Infos Burkina a pris langue avec un gynécologue pour s’enquérir du sujet. Lisez plutôt.

« Ma grossesse a débuté en février 2018, puis j’ai commencé à saigner en mars,  soit à un mois de grossesse.  Suite à une consultation, mon gynécologue m’a informée qu’il s’agissait  d’une grossesse gémellaire mais que  l’un des œufs s’était décollé, ce qui expliquait les saignements.  Cela signifiait qu’un des fœtus était passé de vie à trépas. Il m’a alors défendu de faire certains mouvements, sous peine de perdre l’autre. Je suis donc restée alitée pendant 3 mois et j’ai saigné durant tout ce temps. Je devais faire tout le temps des injections. Il m’a aussi conseillé d’éviter les situations stressantes», témoigne une internaute. « Je pense qu’une femme enceinte ne peut avoir des saignements anodins», ajoute-t-elle.

Selon le Dr Adèle Ido, gynécologue obstétricienne, il n’est pas normal qu’une femme saigne au cours de ses premiers mois de grossesse. Toutefois, cela peut ne pas être grave. C’est le cas lorsque les saignements sont dus à un petit décollement du futur placenta ou trophoblaste car cela s’arrange après ou lorsqu’il s’agit de saignements à une date anniversaire, c'est-à-dire qui surviennent à la date prévue des règles ; dans ce cas, le sang n’est pas abondant. sgnements 2Néanmoins, les saignements peuvent se révéler graves lorsque qu’il y a une grossesse extra utérine ou un avortement en cours.

Un choc émotionnel peut faire saigner une femme en début de grossesse. C’est précisément le cas de la dame ci-dessus mentionnée. « Je reconnais qu’au début de ma grossesse, entre mon mari et moi les choses  n’allaient pas bien et je stressais et déprimais beaucoup », nous avoue-t-elle.

Les facteurs psychiques tout comme certaines activités physiques peuvent être à la base de saignements. « Quoi qu’il en soit, il vaut toujours mieux recourir au diagnostic d’un médecin », conseille la gynécologue.

Farida Elise Sawadogo (stagiaire)

rcrudescence uneDepuis quelque temps,  on assiste à une augmentation significative du nombre de cas de contamination au coronavirus au Burkina Faso. Notre pays enregistrait 141 cas actifs à la date du 20 décembre 2020. Les marchés et yaars de la ville de Ouagadougou sont pleins de monde  actuellement puisque les fêtes de fin d’année se profilent à l’horizon. Malgré ce rebond, les populations foulent aux pieds le respect des mesures barrières.  

A Rood-Woko, le marché central de Ouagadougou, l’affluence est au rendez-vous en cette matinée du 22 décembre 2020. Les achats de marchandises se font de gauche à droite. Difficile de se frayer un chemin. Dans cette situation, on respecte à peine les mesures barrières, notamment le port du masque ou du cache-nez.  On peut compter ceux qui portent un masque, tant parmi les clients que parmi les vendeurs.

C’est la même situation dans des yaars de la capitale burkinabè. Les salons d’esthétique situés dans ces lieux sont  pris d’assaut par les jeunes filles et les femmes au mépris du respect des mesures barrières.

En mars 2020, parmi les mesures prises pour essayer de ralentir la progression du coronavirus, on peut citer la fermeture pendant quelques semaines de 36 marchés et yaars de Ouagadougou.

rcrudescence 2Face à la recrudescence de la maladie, dans un communiqué rendu public le 15 décembre, le ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale avait invité l’ensemble des acteurs du monde du travail à veiller au strict respect des mesures barrières édictées par le gouvernement afin d’empêcher la propagation du virus en milieu de travail.

Ces derniers jours, la mairie de Ouagadougou accroche des affiches de sensibilisation aux carrefours et aux feux tricolores pour inviter les populations au respect des mesures barrières.

Selon Larba Sawadogo du comité exécutif de riposte à la COVID-19, le point n’a pas encore atteint la saturation, d’où la non-nécessité de l’application de certaines mesures contraignantes comme dans le passé.

Plusieurs hypothèses expliquent la hausse actuelle du nombre de cas de COVID-19, selon Dr Brice Bicaba, coordonnateur  sectoriel santé  de la riposte à la COVID-19. Il y a le facteur climatique, le non-respect des mesures de prévention, les grands rassemblements et la porosité des frontières.

Depuis le début de la pandémie de COVID-19, le Burkina Faso a enregistré 5 160 cas, 3 758 guérisons et 76 décès. 

Aly Tinto

tentativCe lundi 21 décembre, le ministère de la Communication et des Relations avec le Parlement a procédé à la décoration d’hommes et de femmes de médias qui se sont positivement illustrés dans l’exercice de leur profession. Au nombre de ces récipiendaires figure Richard Boubié Tiéné, directeur de publication de Radars Info Burkina. C’était à la télévision nationale du Burkina (TNB).

C’est avec une légitime fierté qu’il arbore la médaille de Chevalier de l’ordre du mérite des Arts, des Lettres et de la Communication que lui a décernée cet après-midi le ministère de tutelle en reconnaissance de ses nombreuses années de travail acharné. Lui, c’est Richard Boubié Tiéné, Directeur de publication de Radars Info Burkina depuis 2018 et par ailleurs Directeur général de l’Agence de communication G.COM. Ils sont une quarantaine de professionnels des médias qui, en présence de parents, d’amis et de collègues ont été distingués aujourd’hui  pour services rendus à la Nation.

Présent sur plusieurs fronts, l’infatigable DP de ce journal en ligne spécialisé dans la réalisation d’articles d’initiative a plusieurs cordes à son arc : par exemple depuis 2014, il est correspondant de la Deutsche Welle, La Voix de l’Allemagne, média international pour le compte duquel il réalise de nombreux reportages et interviews.

Avant d’en arriver là, ce littéraire bon teint titulaire du Baccalauréat série A4 obtenu au cours de l’année scolaire 2000-2001 a eu trois années plus tard une Licence en Arts et Communication à l’université de Ouagadougou. C’est dans ce temple du savoir aujourd’hui rebaptisé université Joseph Ki-Zerbo qu’il décroche en 2005 sa Maîtrise en journalisme après avoir fait une étude sur la Monographie de la télévision privée commerciale Canal 3.

Ce natif de Pouni, dans le Sanguié, a aussi roulé sa bosse dans de nombreux médias de la place dont Top Vision, Star Hebdo, L’Observateur Dimanche, la Télévision BF1 et Radio Pulsar, un parcours professionnel sanctionné par des distinctions  dont des Galian. Celui qui, actuellement, est titulaire d’un Master 2 en Marketing et Communication décroché à l’école supérieure de journalisme de Lille en France a auparavant participé à de nombreux stages et formations. Pendant plusieurs années, il fut aussi membre du Comité technique pour la carte de presse. Richard Boubié Tiéné est également l’auteur de documentaires dont le dernier, sorti en octobre 2020 et intitulé « Thomas Sankara, l’humain », est consacré au père de la Révolution d’août 1983.

A la question de savoir quels sentiments l’animent après pareille distinction, M. Tiéné a répondu qu’au-delà de la satisfaction morale qu’il en tire, cette décoration qu'il dédie à sa famille et à son personnel est pour lui une invite à redoubler d’ardeur dans le travail et à s’investir davantage pour sa patrie. 

Le DP de radarsburkina.net, dont  les collaborateurs s’accordent à reconnaître qu’il affectionne le travail bien fait, est marié et père de deux enfants.

E. Wendkouni Ouédraogo

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