vendredi 22 novembre 2024

arnq uneL’utilisation des réseaux sociaux est courante dans les activités des populations. Malheureusement, des individus malintentionnés maîtrisant ces plateformes de communication les utilisent pour escroquer d’honnêtes citoyens. Comment éviter les pièges de ces arnaqueurs ? Eléments de réponse.

Les escroqueries sur Internet englobent diverses pratiques frauduleuses utilisées par des cybercriminels sur le web. Les fraudes peuvent se présenter d'une multitude de manières différentes : par des messages de phishing (encore appelé hameçonnage) sur les réseaux sociaux, par des SMS sur un téléphone portable, via de faux appels du support technique et par le biais de scarewares, entre autres. Le but de ces arnaques peut être de voler des informations bancaires, d'enregistrer des identifiants utilisateurs et des mots de passe, voire d'usurper des identités.

Selon Neimatou Sakandé, bloggeuse, le type d’arnaque le plus fréquent au Burkina Faso est celui des réseaux sociaux où une image d’une célébrité ou d’un personnage public (personnalités publiques, footballeurs, etc.) est utilisée comme photo de profil dans le but de soutirer le plus souvent de l’argent aux utilisateurs. « Ils vous envoient un message dans lequel ils prétendent vouloir vous aider à réaliser un projet afin de vous sortir du chômage. Ils vous demandent donc le prototype d’un projet que vous souhaitez réaliser. Après, ils s’approprient votre projet qu’ils vont personnaliser et vous disent de payer les frais y afférents. Dès que vous envoyez la somme demandée, ils disparaissent sans laisser de trace et vous n’avez plus que vos yeux pour pleurer», a-t-elle expliqué.arnq 2

Il y a aussi les arnaques de banque, notamment des boutiques Orange money, Moov money, Coris money et bien d’autres du même type. Selon l’officier de police judiciaire Abdoulaye Savadogo, la récurrence de ces arnaques pourrait s’expliquer par la non-application des consignes données par les réseaux aux internautes pour qu’ils évitent de se faire arnaquer. arnq 3«Les tenanciers de ces banques de proximité ne suivent pas à la lettre les recommandations que leur font les responsables des réseaux de téléphonie mobile, ce qui les expose à toutes sortes d’arnaques. Résultat : d’importantes sommes emportées », a-t-il indiqué. Afin d’éviter de se faire arnaquer, il est conseillé aux utilisateurs des réseaux sociaux de toujours bien lire les messages et de ne pas s’inscrire n’importe comment sur les sites. Il est aussi impératif de changer de mot de passe chaque fois qu’on le peut.

Bruno Bayala

pbro UNEAdama Tapsoba,  communément appelé « Adams pain bro », vend du pain fourré aux brochettes à quelques encablures du lycée technique Aboubacar Sangoulé Lamizana (ex-LTO). Cette activité commerciale, il l’a commencée il y a 13 ans quand il a été obligé d’arrêter ses études faute de moyens financiers. Aujourd’hui, l’affaire de M. Tapsoba est florissante et il emploie un grand nombre de jeunes. Radars Info Burkina est allé à sa rencontre.

Connu sous le nom d’ « Adams pain bro », Adama Tapsoba est originaire de Zorgho, une ville située à une centaine de kilomètres de Ouagadougou. Selon ses dires, il a dû interrompre ses études au secondaire par manque de moyens. « J’ai dû arrêter l’école en classe de 5e. Mon souhait était de fréquenter dans un établissement d’enseignement technique mais mes parents n’avaient pas les moyens de m’y inscrire. J’ai donc décidé d’arrêter les études pour me consacrer à autre chose », nous a-t-il confié. « J’ai opté de me lancer dans la vente de pain fourré aux brochettes pour voir ce que cela donnerait vu que j’avais déjà une petite expérience en matière de vente de viande», a déclaré notre interlocuteur qui a précisé qu’avant cela, il  aidait de temps à autre son père, boucher, à vendre sa viande. pbro 2« Réaliser mon projet n’a pas été chose aisée d’autant plus que n’ai bénéficié d’aucune aide financière. A un moment donné, j’ai même été tenté d’y renoncer », nous a raconté Adama Tapsoba, qui n’a cependant pas baissé les bras. « Ce sont d’anciens camarades de classe  qui m’ont aidé à avoir la place au lycée technique de Ouagadougou (NDLR : Actuel lycée technique Aboubacar Sangoulé Lamizana). J’ai commencé à vendre petit à petit,  les gens ont commencé à parler de mes brochettes et c’est de cette façon que tout est parti », dit-il. A l’en croire, la touche particulière qu’il a apportée à la préparation de ses sandwiches aux brochettes y est pour beaucoup dans sa notoriété. « J’ai essayé de faire différemment que les autres vendeurs en ajoutant par exemple de la mayonnaise, du ketchup, des légumes… et les gens apprécient cela. La preuve en est que chaque jour, j’ai de nouveaux clients », a-t-il ajouté.

pbro 3Se référant à son parcours, M. Tapsoba exhorte les jeunes à  toujours se battre pour s’en sortir, quelles que soient les difficultés auxquelles ils sont confrontés.

Moctar Sané, l’un des fidèles clients d’Adama Tapsoba depuis maintenant 3 ans, trouve que ses brochettes sont les meilleures. « Ses brochettes sont très succulentes. En plus, il est pointilleux sur l’hygiène et accueille toujours chaleureusement ses clients. Sans compter que son parcours personnel inspire et force l’admiration », affirme M. Sané.

Abraham Rouamba, employé d’Adama Tapsoba depuis 3 ans, trouve que son employeur est un homme sympathique. « Adams est un bon  patron. Il nous aide dans la vente et évite de nous admonester. Quand il le fait, c’est qu’on a vraiment exagéré », déclare-t-il. Son souhait est que l’activité de son patron prospère davantage.

Vivement que le parcours  d’ « Adams pain bro » inspire les jeunes afin qu’ils aient le courage d’entreprendre pour accéder à l’indépendance financière.

Stéphanie W. Lallogo

demant uneLe 13 janvier 2021, la sous-unité de la Brigade ville de gendarmerie de Nongremassom a identifié et interpellé 4 présumés auteurs d'attaques à main armée suite à un appel anonyme. Ils ont été présentés aux hommes de médias au cours d’une conférence de presse.  

Ayant enregistré de multiples plaintes relatives à des attaques à main armée relevant de son ressort territorial, la Brigade ville de gendarmerie de Nongremassom a aussitôt ouvert une enquête judiciaire pour en identifier les auteurs. C’est ainsi qu’après des investigations et grâce à la collaboration des populations, 4 délinquants qui opéraient à Ouagadougou, à Saaba, à Ziniaré, à Nagreongo, à Laye et à Yako ont été mis hors d’état de nuire. Ces derniers, dont l’âge varie entre 22 et 25 ans, spoliaient nuitamment leurs victimes. Pour couvrir leurs activités criminelles, ils avaient élu domicile sur le site aurifère de Bouda à Yako, dans la province du Passoré, où ils se faisaient passer pour des orpailleurs. Après chaque opération réussie, chacun d'eux regagnait sa famille, prétendant  avoir découvert un filon.

demant 2Selon l’adjudant-chef major Abdoulaye Sawadogo, les forfaits les plus récents de ces malfaiteurs remontent à environ 3 semaines. « Le 24 et le 30 décembre 2020 à Yako, 2 boutiques de vente d'articles divers, une pharmacie et ses clients ont subi la terreur de la bande et plus de 3 millions de francs ainsi que des téléphones portables ont été emportés », a-t-il relaté. Quelques jours plus tard,  précisément le 5 janvier 2021, les malfrats ont ciblé cette fois-ci le village de Nagreongo où ils ont braqué une boutique, emportant la coquette somme de huit millions de F CFA qu’ils se sont partagée. « Cet argent leur a permis de s’acheter une moto scooter, des appareils de musique et d’autres objets de valeur », a précisé le pandore.

demant 3Le 12 janvier dans la même commune rurale, le groupe a perpétré une attaque à main armée dans une autre boutique d’où il s’est enfui avec un million cinq cent mille francs CFA. Au cours de l’interpellation du gang, un de ses membres, âgé de 25 ans, a réussi à prendre la fuite. La perquisition effectuée a permis de saisir des mains de ceux appréhendés la somme d’un million trois cent mille F CFA. « Au cours de l'interrogatoire, ils ont tous reconnu avoir commis de multiples agressions à main armée dans les localités ci-après : Ouagadougou, Ziniaré, Nagreongo, Saaba, Laye et Yako », a ajouté l’adjudant-chef major Sawadogo.

demant 4Des faits relatés par le sous-officier de gendarmerie, il ressort que ces délinquants qui comparaîtront bientôt devant le juge écumaient 3 régions : le Centre, le Plateau central et le Nord. Une centaine de victimes a été répertoriée et près de quatorze millions de francs CFA ont été emportés par la bande au cours de ses différents braquages. Les populations, particulièrement les gérants de points de transfert d'argent, de boutiques et d’alimentations, ont été exhortés à la vigilance et à dénoncer tout cas suspect aux numéros suivants : le 1010 (le centre national de veille et d'alerte),  le 16 (la gendarmerie nationale) ou le 17 (la police nationale).

Bruno Bayala

recond uneSuite à la reconduction du Premier ministre Christophe Dabiré, un nouveau gouvernement a été constitué. Stanislas Ouaro y figure en tant que ministre de l’Education nationale comme c’était déjà le cas dans la précédente équipe gouvernementale. Radars Info Burkina s’est entretenu avec des acteurs du système éducatif burkinabè pour savoir ce qu'ils pensent de ce maintien du  Pr Ouaro.

De l'avis d'Amidou Sambaré, professeur certifié au lycée Philippe Zinda Kaboré, si le ministre Ouaro a été reconduit à son poste, c’est qu’il a bien travaillé dans le gouvernement Dabiré I et est capable de continuer sur cette lancée. «  S’il a plu au président du Faso de le reconduire à son poste, cela veut dire que durant tout le temps qu’il a passé dans son ministère il a fait du bon travail et le président souhaite que cela puisse continuer et renforcer les acquis qu’il a eu  à engrager dans le cadre de l’amélioration de l’offre éducative et du travail de perfectionnement de la politique de réduction des écoles sous paillottes. Je suppose que ce sont ces actions qui ont valu sa reconduction afin de lui permettre de terminer ce qu’il a commencé », a-t-il argumenté. Il a ajouté : « Avec les partenaires sociaux,  il y a eu des acquis comme la résolution de certains problèmes de reclassement et d’avancement. A ce niveau, le ministre a  fait beaucoup d’efforts, ce qui a permis de tenir les examens scolaires à bonne date et d’avoir des résultats satisfaisants ». recond 2Les attentes vis-à-vis du ministre sont nombreuses, selon notre interlocuteur, qui nous a affirmé : «  Concernant nos attentes, il s'agit de continuer à travailler à l’amélioration de l’offre éducative, à réduire le nombre d’écoles sous paillottes, à la réouverture des écoles qui ont été fermées  à cause du défi sécuritaire...C’est sur ces plans que nous souhaitons que le ministre Ouaro fasse plus d’efforts afin que les choses se normalisent.»

Pour Issa Nébié, également professeur, la reconduction du ministre Ouaro n’a pas été une surprise pour lui. « Le ministre Ouaro a déjà passé plus d’un an au ministère de l’Education nationale, ce qui veut dire qu’il a pu montrer de quoi il était capable et il ne peut  pas faire plus que cela. Je pense qu’on aurait dû le remplacer par une autre personne qui peut faire mieux que lui ». Et de relever que le ministre reconduit n’a jusque-là pas réussi à résoudre certains  problèmes. « Jusqu’à présent, beaucoup de choses n’ont pas été réalisées. Prenez par exemple le cas de l’IUTS : rien n’a été réglé. Le ministre va juste nous berner une fois de plus », a-t-il lancé, non sans avoir ajouté que plusieurs actions du ministre ne sont pas du tout à louer : « C’est vrai qu’il a quand même fourni des efforts, mais j’ai remarqué qu’il agissait comme s’il était le Premier ministre. Partout on voyait Ouaro ; il y a vraiment un problème. » « Les enseigants qui ne sont pas passés par l’ENS (NDLR : L’Ecole normale supérieure de Koudougou) ont souhaité avoir un fonds d’aide durant la pandémie de coronavirus  parce qu’ils n’arrivaient plus à donner cours, mais cela n’a rien donné.recond 3De surcroît, on leur a dit qu’ils ne sont pas reconnus en tant qu’enseignants. Il faut que tout cela soit revu. En outre, nous n’avons pas de bonnes relations avec les enseignants qui sont passés par l’ENS parce qu’ils estiment  que les enseignants du privé ne sont pas de bons enseignants», a-t-il souligné.

Souleymane Badiel, secrétaire général de la Fédération des syndicats nationaux des travailleurs de l’éduation de la recherche (F-SYNTER), quant à lui, pense que le plus important, c’est le travail qui sera abattu durant ce nouveau mandat. « Ce que nous regardons globalement, ce ne sont pas les individus qui sont mis dans le gouvernement mais le gouvernement dans sa globalité et les missions qui leur sont assignées parce qu’ils vont travailler suivant leurs lettres de mission », a-t-il déclaré. Il a par ailleurs confié que l’appréciation faite du travail du ministre Ouaro durant son mandat passé n’est pas des meilleures. « Nous avons vu le ministre à l’œuvre et malheureusement notre appréciation de ses actions n’est pas la bonne donc je ne sais pas fondamentalement ce qui va changer par rapport aux actions déjà entreprises qui se sont caractérisées par une repression  des travailleurs, par la difficulté à trouver des solutions appropriées à des questions qui tenaillent l’éducation aujourd’hui, à savoir la question d’insécurité, l’impact du coronavirus dont je qualifie la gestion d’assez scrabeuse ».« Il y a la question de la gouvernance du ministère même sur laquelle nous avons beaucoup à dire ; il y a des reculs graves sur un certain nombre de questions sous la conduite du ministre Ouaro. C’est le cas des effectifs pléthoriques, des nominations, de la gestion du dialogue social », a-t-il dit. Notre action sera de nous organiser pour amener le gouvernement et les autorités en charge de l’éducation à prendre en compte nos préocuppations parce que nous sommes dans une logique de travail de mobilisation des travailleurs autour de nos préocupations pour amener l’autorité à apporter les solutions qu’il faut, a-t-il indiqué  pour conclure.

Espérons qu’un grand travail sera réalisé par le ministre de l'Education nationale afin de satisfaire le corps enseignant.

W. Stéphanie Lallogo

aphrod uneLa question de la sexualité n’est pas toujours bien débattue entre des couples qui ont juré de s’aimer pour le meilleur et pour le pire. Un sujet qui met mal à l’aise lorsqu’il n’est pas bien appréhendé. Face au manque d’informations sur la question, des couples se disputent et cherchent des produits-raccourcis.

Nombreux sont les hommes qui utilisent des produits pour satisfaire leur partenaire lors des rapports sexuels. Sur les réseaux sociaux, une panoplie de produits sont proposés et vendus. Malheureusement, beaucoup d'utilisateurs de ces stimulants sexuels en ignorent aussi bien la composition que certains des effets secondaires. La raison de la faiblesse sexuelle peut être une alimentation déséquilibrée, a expliqué Essana Kanko, naturothérapeute, qui a précisé : « La faiblesse sexuelle n’est pas une maladie qu’on soigne, elle est la cause d’une alimentation non équilibrée. Tout ce que nous consommons est à la base de notre état de santé ».

Plusieurs hommes utilisent des aphrodisiaques des heures avant leurs rapports sexuels avec souvent des surdosages qui pourraient se révéler un véritable danger pour l’organisme. Et sur les réseaux sociaux, beaucoup  vendent des produits de ce genre sans expliquer à leurs clients quelle en est la posologie. aphrod 2« Si un jeune a des problèmes sexuels, il serait préférable pour lui d’aller en consultation plutôt que de chercher à prendre des aphrodisiaques dont il ignore le plus souvent la composition. Cette consultation va permettre de connaître la cause de cette faiblesse et de la soigner en fonction des cas », a-t-elle conseillé. A son avis, certains aphrodisiaques créent plus de problèmes de santé qu’ils n’en résolvent. « Quand des hommes prennent des excitants qui contiennent des toxines, à la longue ils finissent par avoir des problèmes de santé», a-t-elle ajouté.

aphrod 3Selon elle, la combinaison de la viande grasse et de la boisson fraîche engendrerait la putréfaction. Prenant le cas de la viande de porc associée à la bière fraîche, Essana Kanko explique que cette association malheureusement constatée à longueur de journée dans les maquis et restaurants  est nuisible à la santé. Conséquence : les cellules du corps connaissent un vieillissement prématuré. « La viande grasse de porc, consommée avec de la bière fraîche, est une combinaison dangereuse pour l’organisme », a-t-elle indiqué. La santé sexuelle, selon la naturothérapeute, doit être bien expliquée car elle tient une place importante dans les couples. « Au lieu de prendre des médicaments qui pourraient nuire à votre santé, il est préférable de consommer certains fruits, ce qui est plus sain pour l'organisme », a conseillé Essana Kanko.

Bruno Bayala

jviose uneLes fêtes de fin d’année sont une période où la plupart des citoyens burkinabè dépensent énormément dans le but de se faire plaisir et de faire plaisir à leur entourage. Ainsi plusieurs dépenses sont faites, que ce soit pour la nourriture, la coiffure ou les vêtements. Radar Info Burkina s’est intéressé à la question pour savoir comment les citoyens burkinabè vivent la période post-fêtes.

 Lors des fêtes de fin d’année, plusieurs dépenses sont faites afin de vivre des moments heureux et inoubliables. Voici ce qu’Aïna Kiemtoré nous a affirmé : « Les fêtes de fin d’année se sont très bien déroulées. On a effectué d’énormes dépenses pour célébrer les fêtes comme il se doit ».Elle pense que malgré les dépenses que l’on fait durant ces périodes, cela ne doit pas empêcher de vivre normalement après. « La janviose ne surprend personne. Chaque année, on sait qu’il y aura ce mois qui semble en faire 7, tellement il est long. J’ai économisé un peu d’argent  et j’arrive à m’en sortir  tout en espérant que le mois de février sera meilleur », a-t-elle ajouté.Tout comme elle, Bakary Koné affirme s’être bien préparé financièrement pour faire face à la période d’après-fêtes. « Parlant de la janviose, je n’ai pas trop de difficultés ; tout se déroule bien chez moi parce que je m’y étais déjà préparé», affirme-t-il. Et d’ajouter  qu’il arrive à prendre soin de sa famille sans difficulté.

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Elfried Konombo nous dit que la période d’après-fêtes est très bien gérée : « Il n’y a pas de grand changement après les fêtes  parce que je n’ai pas vraiment eu le temps de fêter comme il se devait, donc je n’ai vraiment pas dépensé ». Pour elle, la période des fêtes  n’est pas différente de celle d’après-fêtes. « Je gère très bien la janviose actuellement ; même si  je galère, cela n’est pas dû aux dépenses des fêtes. »

jviose 3Contrairement aux trois précédents intervenants, Malicka Ouédraogo nous confie qu’elle a des difficultés financières suite aux multiples dépenses qu’elle a faites pendant les fêtes. « Actuellement, ce n’est vraiment pas facile pour moi. J’ai du mal à joindre les deux bouts en attendant la fin du mois », nous a confié notre interlocutrice qui nous explique qu’elle a beaucoup dépensé pour se rendre belle  durant les fêtes. «  J’ai beaucoup dépensé, surtout pour l’achat de vêtements, de chaussures et aussi pour ma coiffure qui a coûté très cher parce que rien que pour les mèches, j’ai dépensé 90 000 F CFA », a déclaré notre interlocutrice, qui espère toutefois pouvoir tenir jusqu’à la fin du mois.

Espérons que chaque citoyen réussira à faire face à cette fameuse janviose en attendant les mois à venir.

W. Stéphanie Lallogo

rnat uneLe mini échangeur situé sur la route nationale 4 à proximité du Centre hospitalier universitaire Yalgado-Ouédraogo, dont les travaux ont débuté en novembre 2015, a enfin été ouvert à la circulation le vendredi 15 janvier 2021.  Ce chantier qui devait s’achever en 18 mois va permettre de fluidifier le trafic, de réduire les délais de circulation des usagers et les accidents de la circulation. L’ouverture officielle de cette infrastructure routière censée offrir un meilleur accès aux différents services situés dans la zone d’impact du projet s’est faite en présence du ministre des Infrastructures, Éric Bougouma, et du maire de la capitale, Pierre Armand Roland Béouindé. Mais la qualité de la voie laisse à désirer, selon des usagers qui disent avoir patienté inutilement.

Le problème majeur de nombreuses routes en bitumage est le retard criard constaté dans l’exécution des travaux. Ce retard est le plus souvent incompréhensible pour les populations, au regard des préalables pris en compte dans l’attribution du marché. Mais curieusement, à l’arrivée, ce sont des chantiers dont la qualité est négativement appréciée par des usagers de la route. Et la RN4, qui passe devant le CHU Yalgado-Ouédraogo, n’y fait pas exception.

rnat 2Vu l’ambiance quelques heures après son ouverture à la circulation, l’on pourrait, de prime abord, dire que pour les usagers de cette route, c’est la fin d’un calvaire qui dure depuis plus de 5 ans. Sauf que la qualité des travaux effectués laisse songeur. « Après plus de 5 ans d’attente et de calvaire, on n’est pas satisfait de la qualité de la voie. C’est un travail bâclé. Et l’entreprise attributaire du marché, en plus du retard accusé, se permet d’ouvrir l’infrastructure routière à la circulation sans même avoir terminé les travaux. Avec ça, on nous fait croire que le pays est bien gouverné. Que sera cette voie dans 2 ans ? » s’est inquiété Tiraogo Tiendrebéogo, qui dit prendre ladite voie tous les jours. Selon lui, cette route est très importante pour le trafic dans la capitale burkinabè, donc elle devrait être bien terminée ; hélas !

rnat 3Aux abords de cette voie, les commerçants témoins de l’exécution des travaux depuis des années disent constater avec beaucoup d’amertume que le grand canal à côté du mini échangeur n’a pas été pris en compte par l’entreprise en charge de l’exécution des travaux. Arouna Tapsoba dit craindre donc que ce canal qui draine une quantité importante des eaux de pluie cause d’énormes dégâts en saison pluvieuse. « C’est ce caniveau-ci qui est le problème ; si l’eau coule abondamment là-bas, il ne pourra rien contenir et va s’affaisser », a-t-il indiqué.

Jean Baptiste Zerbo se dit désagréablement surpris de voir que bien que les travaux de finition soient en cours, la RN4 ait déjà été ouverte à la circulation. Il dit avoir l’impression que l’entreprise veut simplement se débarrasser de cette voie dont la réalisation n’a que trop duré. « La qualité de la voie est très nulle ; non seulement sa réalisation a duré, mais en plus  le résultat n’est pas à la hauteur des attentes. On a assez patienté et souffert pendant longtemps pour mériter cela. Sincèrement, je ne suis pas du tout satisfait », a-t-il martelé avant de conclure qu’il espère que le gouvernement burkinabè s’assurera ce que le travail fait par l’entreprise est conforme aux normes.

Bruno Bayala

etpn uneDésormais, l’entreprise Super Déco, spécialisée dans les finitions de bâtiments, se lance officiellement dans le bâtiment et les travaux publics. Elle avait au départ pour domaines d’intervention la peinture, le plafonnage, la menuiserie, la climatisation, etc. Abdoul Madjid Sandwidi, jeune étudiant, et ses collaborateurs ont présenté ce samedi le nouveau projet Super Déco plus BTP, qui ambitionne de gérer tout le processus de construction en amont et en aval.

Composée d’environ 90 jeunes dynamiques, l’entreprise Super Déco souhaite donner la possibilité à plusieurs jeunes de se prendre en charge. Elle lance, après un chiffre d’affaires de 128 millions de F CFA réalisé en 2020, le projet Super Déco plus BTP. A travers ce projet, elle entend réaliser des études de conception, de suivi et de contrôle allant de la démolition à la réfection des bâtiments. « Le projet a pour objectif de gérer le processus de construction en amont et en aval avec mon équipe composée de plus de 80 personnes, tout en respectant les normes de sécurité, de BTP et de dosage », a expliqué Abdoul Madjid Sandwidi.

etpn 2Ce défi, il compte le relever avec son équipe et ses partenaires financiers. « Nous avons essayé d’ajouter d’autres services, de créer quelque chose de gigantesque qui va au-delà de la peinture, du plafonnage ; en un mot des travaux de finition. La décision a alors été prise de gérer les gros œuvres en plus de ce que nous faisions déjà », a-t-il soutenu.  

etpn 3Agé de seulement 26 ans, le promoteur de Super Déco veut démontrer que les jeunes peuvent parfaitement se prendre en charge sans dépendre de leurs parents. Pour nous en convaincre il a affirmé : « En 2018, on a fait un chiffre d’affaires de 7 millions de francs et en 2019, on était à 15 millions. » Un chiffre d’affaires qu’il doit à l’engagement des différents acteurs qui ont participé aux travaux, lesquels ont reçu des attestations.

Bruno Bayala

coch uneLa profession de coach en développement personnel est en pleine expansion au Burkina Faso, surtout dans la capitale. A travers des conférences et des formations, nombreux sont ceux qui dépensent des sommes importantes pour se former dans l’espoir de réussir avec brio leur vie. Si pour certains citoyens les hommes ont besoin d’un motivateur afin d’atteindre leurs objectifs et améliorer leurs compétences individuelles, pour d’autres, le véritable coach de vie est soi-même. Des réponses divergentes qui posent la question de l’appréciation faite du coaching, surtout en développement personnel.

Face aux différents défis auxquels sont confrontés les hommes, une catégorie de personnes cherche des voies et moyens pour surmonter les difficultés de la vie et prendre de bonnes résolutions. Parmi ces moyens, il y a le coaching en développement personnel, une méthode ou stratégie qui permet d’apporter des outils nécessaires à la compréhension d’une situation et d'aider toute personne à progresser de manière plus sereine dans sa vie. Sur les réseaux sociaux, des vidéos et des citations de motivation sont publiées et visionnées par des internautes, ce qui a le mérite de les réconforter dans une situation bien définie. Ainsi, depuis quelque temps, ce concept est en vogue à travers les conférences et les formation où des personnes vont dépenser des sommes importantes. Sur la question, des citoyens de la capitale donnent leur opinion.

coch 2Au bord de la voie où il est en train de réguler la circulation en plein midi, notre premier interlocuteur accepte de se prononcer sur le sujet. Pour Raphaël Ilboudo, les êtres humains sont dotés de toutes les capacités nécessaires pour réussir la vie qu’ils souhaitent mener. « Dans la vie, on n’a point besoin d’une autre personne pour devenir quelqu’un demain, c’est à chacun de se mettre en mouvement et Dieu va l’aider dans la voie qu’il aura choisie », a-t-il précisé. A son avis, les conseils prodigués par les autres ne sont que des propositions, donc pas question de s’y fier car, dit-il, « si tu comptes sur quelqu’un, tu ne vas jamais rien réaliser ».

coch 3Renchérissant sur la question, Issaka Bara soutient qu’on n’a même pas besoin de coach dans la vie. Ce dernier estime que face à n'importe quelle difficulté, les conseils des parents et des proches amis seront toujours d’un grand apport et on n’a guère besoin de dépenser de l’argent pour se faire conseiller par des coachs ou même suivre des modules de formation inadaptés à notre réalité quotidienne.

Il ajoute qu’en réalité, seules les expériences de la vie peuvent servir de leçons pour le développement personnel. « Je pense que je n’ai pas besoin de coach pour développer ma vie. Il y a mes expériences de la vie sur lesquelles je peux compter pour bien mener ma vie. A défaut de cela, si j’ai un souci, j’ai mes parents et mes amis qui peuvent me donner des conseils. Le coach ne saurait me connaître mieux que mes proches», a-t-il indiqué.

Souleymane Konaté, quant à lui, n’est absolument pas du même avis car pour lui, toute formation a son importance dans la vie d’une personne qui aspire à un mieux-être. Son opinion est que si on souhaite se perfectionner, on doit faire recours à un spécialiste quand on ne maîtrise pas un domaine . « Le déveleppement personnel vise à s’améliorer davantage pour pouvoir mener une vie meilleure », argumente-t-il. Toutefois, il souligne que ce concept de vie vient seulement en appui à un pan de la vie bien précis. coch 4Il ne saurait en aucun cas remplacer les efforts personnels. « Il faut que la personne puisse prendre l’initiative personnelle de mener une bonne vie et le coach en développement personnel l’accompagne. Autrement, des centaines, voire des millions, de cours ne lui seraient d’aucune utilité », a-t-il précisé.

Pour Siaka Bako, les hommes auront toujours besoin de quelqu’un pour répondre à une préoccupation bien précise, d’où l’importance d’avoir recours aux prestations des coachs en dévéloppement personnel. Il s’interroge sur la possibilté d’une vie sans l’avis des autres « On a tous besoin, de notre naissance jusqu’à notre mort, d’une personne pour nous orienter sur une problématique bien donnée. Est-ce qu’on peut vivre sans l’avis des uns et des autres ? », s’est-il demandé. Selon ses dires, toute personne qui vient en aide à autrui pour régler une situation problématique peut être considérée comme un coach.

Au regard de tout ce qui précède, il faut souligner que le flux dans le travail, vie familiale, et les relations avec les autres rend moins dépendant des récompenses extérieures et donc on devient plus autonome et indépendant sans être manipulé facilement par un coup de menaces ou de récompenses extérieures.

Bruno Bayala

srop uneLes sirops vitamine sont de plus en plus utilisés à Ouagadougou, surtout par les filles qui souhaitent prendre du poids et avoir des rondeurs. Apetamin est l’un de ces sirops beaucoup utilisés. Il favorise le sommeil et stimule grandement l’appétit. Cependant, l’usage de ce produit n’a-t-il pas des conséquences sanitaires sur le long terme ? Radars Info Burkina s’est intéressé à la question.

Latifa Ouédraogo, qui a déjà utilisé l’Apétamin dans le but d’avoir des formes, trouve qu’il est un très bon produit pour des filles qui désirent prendre du poids.  « J’ai décidé de prendre Apetamin pour grossir mais aussi pour faire pousser mes bassins », a-t-elle affirmé. Elle dit avoir connu le produit à travers les publications dans des groupes WhatsApp et Facebook et s’est décidée à l’utiliser pour voir ce que cela donnerait sur elle. « Après 3 bouteilles, j’ai vraiment pris du poids et mes fesses ont poussé », a-t-elle ajouté. Mais, elle affirme que  le souci avec ce produit est que le ventre grossit également  à force de manger beaucoup et on se sent à tout moment fatigué. Hormis ces désagréments, elle conseillerait ce produit à qui veut prendre du poids et avoir des rondeurs.  

srop 2Quant à Carol Youl, étudiante en droit privé, elle pense qu’utiliser les sirops vitamine juste pour avoir des formes peut avoir des conséquences. « Je préfère rester comme je suis pour ne pas avoir de problèmes plus tard », a-t-elle soutenu. Pour elle, on ne doit pas porter de jugement sur ces filles qui décident d’utiliser ces produits parce qu’elles disent le faire dans le but de se sentir bien dans leur peau, « Je connais des filles qui les ont utilisés et qui ont eu gain de cause», a-t-elle fait savoir.

srop 3Selon une nutritionniste, les compléments alimentaires ont de graves conséquences  dans le long terme. « Il y a  des aliments à consommer si l’on veut grossir et il y en a aussi lorsque nous désirons perdre du poids », a-t-elle indiqué. A son avis, chacun doit s’aimer comme il est, et bien se nourrir pour être en bonne santé « Lorsque des filles utilisent ce genre de sirop, elles voient le résultat actuel mais pas les conséquences que cela peut avoir à l’avenir », a-t-elle poursuivi.

Elle a conclu qu’il faut juste  bien manger et surtout manger sain. En plus faire du sport pour être toujours en pleine forme. Il est bien de prendre des médicaments pour être moins complexé dans sa peau mais il est encore mieux de bien s’alimenter et de faire du sport pour être en parfaite forme.

Stéphanie W. Lallogo

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