mercredi 19 février 2025

cantineaero uneAu sein de la cantine de l’aéroport, se trouvent des vendeurs de riz au soumbala et de boissons. La particularité de ce lieu de restauration qui attire aussi bien les Ouagavillois que les stars étrangères est son délicieux poulet servi aux clients.

Le poulet de la cantine est très apprécié de la clientèle qui en demande toujours mais aussi par les étrangers, qui une fois à Ouagadougou ne peuvent s’empêcher d’y faire un tour. « Notre poulet est très apprécié de la clientèle et chaque jour que Dieu fait, il y a de nouveaux clients », nous a confié Zacharia Zoungrana, chef de cuisine, qui ajoute que par jour, lui et ses collaborateurs, qui sont au nombre de 11, peuvent vendre 100 à 120 poulets et que quand la cantine déborde de monde, ils atteignent le nombre de 300 poulets par jour.

La préparation du poulet se fait en différentes étapes. « Nous achetons les poulets vivants, nous les égorgeons, ensuite nous les lavons au savon puis ils passent au feu pour la cuisson », a expliqué le chef cuisinier qui ajoute que pour le bon goût du poulet, ils n’utilisent que du sel, de l’huile et du piment en poudre pour les amateurs. Ces ingrédients permettent au poulet d’être à la fois bon et tendre.

cantineaero 2Zacharia Zoungrana nous confirme que les stars de la musique d’ici et d’ailleurs sont fréquentes à la cantine. « Le poulet est tellement bon que même nos artistes viennent presque tous les jours en manger : Imilo Lechanceux, Floby et tous les autres. Même les autres stars quand elles viennentau Burkina,  c’est ici leur coin. Arafat de son vivant, lorsqu’il était de passage à Ouagadougou, venait toujours manger ici. Il y a Ariel Sheney aussi et plein d’autres artistes », a-t-il dit en ajoutant que récemment, l’humoriste Zongo y était.

Baisse des recettes en raison de la pandémie de COVID-19

Mais à cause de la maladie à coronavirus, les recettes sont en baisse, nous a informé le chef cuisinier. « Au début de l’apparition de la maladie au Burkina, on ne vendait plus assez de poulets et par la suite nous avons fait des mois sans rien vendre, ce qui était difficile pour nous ». Il espère que la maladie prendra fin pour que les visiteurs soient encore plus nombreux.

cantineaero 3Selon Bob, l’un des cuisiniers, la vente se passe très bien et les clients sont toujours satisfaits. Il travaille là depuis l’ouverture de la cantine et affirme qu’aucun client ne s’est jamais plaint.

Alidou Tassembedo, un autre cuisinier, dit travailler à la cantine depuis 10 ans maintenant et selon lui, tout va bien. Il ajoute qu’il est comblé lorsqu’il aperçoit le monde qui vient manger tous les jours et surtout les stars. Son souhait est qu’il en soit toujours ainsi.

Stagiaire à l’aéroport international de Ouagadougou, Zalissa Dianou déclare qu’elle fréquente la cantine non seulement en raison de sa proximité avec son lieu de travail mais aussi pour le poulet qui y est vendu : « Je viens manger ici à l’heure de ma pause parce que c’est proche de mon service et que le poulet qui est vraiment bien fait. Quand tu en manges aujourd’hui, demain tu en veux encore ». Elle a connu la cantine grâce à une amie et depuis y vient régulièrement. Selon ses dires, le poulet de la cantine est le meilleur de toute la ville.

Un autre client nous confie qu’il y vient depuis très longtemps. « Cela vaut une décennie que je fréquente la cantine pour le poulet qu’ils y font. Il est vraiment tendre et le piment aussi qui est bien. Je recommande le poulet de la cantine à tous ceux qui aiment manger du poulet ». 

Espérons que cet endroit continuera à être un lieu de rencontres et d’échanges pour la population d’ici et d’ailleurs.

Stéphanie W. Lallogo

wateroneaEn vue d’améliorer la satisfaction de sa clientèle, l’ONEA vous informe qu’il poursuit et renforce le traitement des préoccupations de ses abonnés dans ses agences de la ville de Ouagadougou.

Du lundi 8 au mercredi 24 février 2021, des équipes supplémentaires seront déployées dans les agences pour répondre à toutes vos préoccupations et réclamations selon le programme suivant :

- AGENCE GOUNGHIN

du lundi 08/02/2021 au mercredi  10/02/2021

- AGENCE CENTRALE

du jeudi 11/02/2021 au samedi 13/02/2021

- AGENCE TAMPOUY

du lundi 15/02/2021 au mercredi 17/02/2021

- AGENCE 1200 LGTS

du jeudi 18/02/2021 au  samedi 20/02/2021

- AGENCE ZAD

du lundi  22/02/2021 au mercredi 24/02/2021

Notre Centre d’appels « Vénégré » reste toujours accessible 24H/24 au 80 00 11 11.

L’ONEA vous assure que toutes vos préoccupations seront prises en charge car notre défi quotidien est de travailler continuellement à améliorer la qualité du service rendu.
ONEA, toujours au service du Client !
Département Communication
220, Avenue de l’ONEA, Secteur 12 (Pissy)
Centre d’appels ONEA VENEGRE : 80 00 11 11

essnDes réparateurs de véhicules disent constater avec amertume que les pannes des engins sont majoritairement dues à la mauvaise qualité du carburant vendu dans certaines stations de la capitale burkinabè. C’est ce qu’a également remarqué la Ligue des consommateurs du Burkina (LCB), qui reconnaît que ce phénomène a la vie dure. Mais, rassure-t-elle, des enquêtes sont en cours pour identifier les auteurs de cette pratique malveillante.

Abdoul Traoré a acheté sa moto il y a environ 6 mois. Mais quelques jours seulement après la première révision de sa monture, celle-ci tombe en panne. Il se rend donc chez son mécanicien, à qui il explique que sa moto tombe sans cesse en panne, puisque ce n’était pas la première avarie. Après vérification, son mécanicien, Moussa Kinda, affirme que les pièces sont en bon état et ne sauraient être à l’origine des pannes récurrentes de la moto. Pour en avoir le cœur net, M. Traoré décide donc d’acheter le carburant dans la même station sur une longue période chaque fois que le besoin se fait ressentir. A sa grande surprise, il découvre que toutes les pannes de son engin depuis la première fois jusqu’à ce jour seraient dues à la qualité douteuse de l’essence qui lui a été vendue.

Informée de cette situation, la Rédaction de Radars Info Burkina a entrepris de cerner le problème. Rendez-vous est donc pris avec la Ligue des consommateurs du Burkina (LCB) pour savoir si elle est informée d’une éventuelle vente de carburant de piètre qualité. Sans langue de bois, Dasmané Traoré répond que du carburant de mauvaise qualité est  bel et bien vendu aux consommateurs. Il va plus loin en affirmant que ce problème de vente de qualité douteuse de carburant ne date pas d’aujourd’hui et que beaucoup de consommateurs s’en plaignent continuellement. essenc 2« Nous sommes persuadés qu’il y a vente de carburant de mauvaise qualité dans certaines stations. Vous savez, il y a toujours des brebis galeuses qui se jouent du système mis en place », a-t-il reconnu.

Qui serait donc à la base de cette pratique peu orthodoxe et que fait l’autorité face à ce problème qui ne fait que prendre de l’ampleur ? La Ligue, conformément à sa mission de protection des consommateurs, dit avoir dénoncé plusieurs de ces cas et même interpellé qui de droit. « Il y a des structures qui ont été mises en place par l’Etat pour prendre à bras-le-corps ce problème. Et nous attendons qu’elles réagissent. Si nous constatons un manque d’intérêt desdites structures pour cette situation, nous allons prendre nos responsabilités. Les consommateurs se plaignent en permanence de se voir servir de la mauvaise essence dans des stations réputées pourtant être sérieuses. C’est vraiment dommage », a-t-il déploré.

La mauvaise qualité du carburant vendu aux consommateurs, à entendre la Ligue des consommateurs, pourrait s’expliquer par plusieurs astuces, notamment le mélange de l’essence avec du pétrole, après vérification, pour en accroître la quantité et le fait que les conducteurs de certains camions supposés être seulement en transit au Burkina vendent le contenu de leurs citernes à des propriétaires d’essenceries peu scrupuleux sur place ici. La Ligue exhorte donc les consommateurs à être exigeants sur la qualité des produits qui leur sont vendus et à dénoncer les pratiques peu catholiques aux autorités compétentes. Elle informe par ailleurs qu’une conférence de presse sera organisée dans les semaines à venir pour dénoncer certaines pratiques malveillantes sur lesquelles elle dispose de preuves.

Bruno Bayala

cpure Suite à des fuites survenues sur des conduites de grands diamètres à Pissy, les quartiers Pissy, Zagtouli et Cissin connaîtront des baisses de pression, voire des coupures d’eau.

Les équipes techniques de l’ONEA sont à pied d’œuvre pour remettre lesdites conduites en service. La situation se rétablira progressivement au cours de la soirée du 05 février 2021.

L’ONEA s’excuse auprès de son aimable clientèle pour les désagréments causés.

L'ONEA à votre service.

 

 

Département Communication 220, Avenue de l’ONEA, Pissy

Centre d’appels ONEA VENEGRE : 80 00 11 11

relatOn constate de plus en plus que des enseignants entretiennent des relations amoureuses avec leurs élèves. La relation peut être sérieuse et aboutir au mariage, comme elle peut juste être basée sur des intérêts personnels. Radars Info  Burkina s’est intéressé au sujet.

Les relations amoureuses entre enseignants et élèves sont malsaines, n’aboutissant à rien de concret ni de sérieux dans la plupart des cas. Au vu de cette situation, le Code pénal burkinabè prévoit la tolérance zéro pour les enseignants entretenant des relations sexuelles avec leurs élèves. S’il résulte de cette relation la grossesse de l’élève, la peine d’emprisonnement est de 7 à 10 ans et l’amende de 3 000 000 à 6 000 000 de FCFA.

relat 2Le cas le plus récent fait état d’un professeur qui a réussi le tour de force d’enceinter plusieurs filles de la même localité. Ce genre de cas n’est pas rarissime ; seulement certains d’entre eux se passent dans l’anonymat. Certains Burkinabè sont contre cette forme de relation. Pour la sociologue Suzanne Coulibaly, par exemple, cette pratique va à l’encontre des mœurs. « Ce n’est pas bien qu’un professeur ait une relation amoureuse avec son élève », affirme-t-elle. De son point de vue, le cadre scolaire n’est pas propice à de telles choses. « Le professeur ne devrait pas avoir de relations amoureuses avec son élève pendant qu’il lui donne cours ; ce n’est pas le bon cadre pour ce genre de chose. Il peut attendre que l’élève termine d'abord ses études », déclare-t-elle. relat 3Selon elle, cette situation peut conduire l’élève autant à la paresse qu’à compromettre son avenir. « L’élève peut décider de ne plus bosser parce qu’il/elle sait que le professeur lui donnera de bonnes notes lors des évaluations », a-t-elle indiqué. Elle termine en disant que même s’il y a des professeurs qui épousent leurs élèves, cette pratique n’est pas à encourager.

De l’avis de l’enseignant Barry, cette situation peut être vue sous deux angles : « Si cette relation est juste un jeu, je suis contre cela mais si le professeur a de bonnes intentions envers son élève, cela peut passer ». Il poursuit : « Il faut aussi voir le bon côté des choses parce que l’enseignant est un être humain, ce qui veut dire qu’il a aussi des sentiments et vu son cet angle, on ne devrait pas le condamner ». Pour lui, si l’enseignant est de bonne foi, il peut entretenir une relation amoureuse avec son élève.

Toutefois l’enseignant doit toujours jouer son rôle d’éducateur envers ses élèves.

Stéphanie W. Lallogo

accd uneDe nombreux élèves sont victimes d’accidents de la route, lesquels surviennent très souvent lors des entrées  et sorties des apprenants de leurs établissements. Et le moins qu’on puisse dire est que le risque est plus accru pour les élèves des lycées et collèges situés aux abords des voies très passantes.

Nombre d’établissements sont situés aux bords de voies bitumées et c’est le cas du lycée privé du Réveil, sis aux 1200 logements. Selon le censeur dudit établissement d’enseignement, Mme Habi Kabré, un dispositif a été mis en place pour protéger leurs élèves des accidents. « Un vigile nous aide à cet effet chaque matin en interrompant momentanément la circulation dans un sens afin de permettre à nos élèves de passer. Le soir, ce sont les agents de sécurité qui s’en chargent », nous a-t-elle confié.accd 2Dame Kabré ajoute que s’agissant des tout-petits de la maternelle, une porte a été prévue de sorte que ceux-ci n’aient pas à traverser la voie goudronnée ; ce sont les parents eux-mêmes qui se rendent jusqu'à ladite porte pour les déposer ou les reprendre. Néanmoins, nous précise-t-elle, « nous avons eu à enregistrer plusieurs cas d’accidents graves malgré toutes ces mesures ». Et notre interlocutrice du jour d’ajouter : « Lorsqu’un de nos élèves est victime d’accident, un agent de l’établissement le conduit au centre hospitalier le plus proche pour les premiers soins en attendant que ses parents arrivent. Et même quand l’accident ne s’est pas produit près de l’établissement, vu que l’élève est en tenue, dès qu’on nous appelle nous nous rendons sur les lieux. En plus de cela, une infirmerie est présente au sein de notre établissement pour assurer les premiers soins sanitaires si l’accident n’est pas grave, et au cas où la situation serait grave, l’accidenté est immédiatement conduit dans un centre hospitalier. » accd 3Elle a terminé en nous informant que son établissement contacte souvent les agents de l’Office national de la sécurité routière (ONASER), qui viennent s’entretenir avec les élèves sur le Code de la route, d’autant plus que de nombreux élèves circulent sans permis de conduire.

Latifatou Nabolé, élève en classe de 4e au lycée privé du Réveil, nous confie que traverser matin et soir la voie goudronnée qui passe devant leur lycée n’est pas chose aisée.  Elle ajoute qu’il y a certains usagers de la route qui roulent à vive allure, ignorant royalement le fait qu’ils passent devant une école et que, conformément au Code de la route, ils doivent ralentir. « Tu peux être en train de traverser la voie et tu vois quelqu’un dévaler à vive allure la rue dans ton sens. En pareille situation, tu es obligé de prendre tes jambes à ton cou pour éviter de te faire écraser», nous raconte-t-elle. Toutefois, elle s’empresse d’ajouter qu’à son avis, leur établissement fait de son mieux pour leur éviter les accidents : « Par exemple, il y a un vigile qui nous aide à traverser la voie ». Elle dit avoir été témoin de plusieurs accidents dont ont été victimes certains de ses camarades d’école.  Latifatou souhaite que devant chaque établissement, des agents de sécurité soient placés pour aider les élèves et aussi les enseignants.

Vivement que des mesures soient prises par l’Etat et aussi par les établissements concernés pour protéger leurs élèves, car la vie humaine est précieuse.

Stéphanie W. Lallogo

 

hum uneAbdoul Kéré, connu sous le nom Général Tchoutchoubatchou, est le web comédien du Burkina Faso qui, en moins de trois ans, est devenu très célèbre. Un métier pour lequel il avait de la passion depuis l’université. Aujourd’hui, il comptabilise plus d’un million de vues sur sa page Facebook. Cette popularité qu’il doit aux vidéos drôles diffusées sur les réseaux sociaux lui a permis d’avoir plusieurs sponsors et de signer des contrats avec des entreprises.

Depuis des années, une nouvelle forme de comédie est en pleine propagation sur les réseaux sociaux. La web comédie, dont plusieurs acteurs ont fait un métier, a le vent en poupe. Au Burkina Faso, face au problème de chômage, Abdoul Kéré, 26 ans, connu sous le pseudonyme de Général Tchoutchoubatchou, en a fait une profession. L’idée de ses vidéos était de faire rire les internautes tout en faisant connaître le pays des hommes intègres au reste du monde. Elles l’ont révélé au public. hum 2« Au départ, je ne pensais pas à l’argent, mon intention était de faire rire les gens et qu’on parle du Burkina Faso. Quand j’étais au campus, je mettais de côté le peu d’argent que j’avais pour faire ces vidéos. Dieu merci, aujourd’hui les gens apprécient mes vidéos et je suis même payé pour en réaliser pour mes partenaires. J’avoue que j’ignorais qu’elles auraient une telle portée  », a-t-il expliqué.

Ayant à ses côtés une équipe de 4 acteurs avec qui il fait ce boulot, ce web comédien burkinabè dit s’inspirer des faits d’actualité et sociaux. Des faits mis en scène dans un style humoristique. Le Général Tchoutchoubatchou, à travers ces vidéos drôles, veut aussi sensibiliser les populations à certains maux qui minent la société tels la covid-19 et l’instauration du couvre-feu. hum 3« Dans mes vidéos, je parle des choses qui reflètent nos réalités. Je fais ces vidéos pour sensibiliser le plus souvent à des faits qui semblent insignifiants aux yeux de tous. Il y a aussi des vidéos à caractère commercial qui sont faites à la demande de mes partenaires », a-t-il souligné. Et ces vidéos commerciales aujourd’hui ont amené plusieurs autres partenaires à collaborer avec lui. « Souvent même je suis obligé de refuser certains partenariats», a-t-il affirmé.

Avec plus de 500 vidéos enregistrées et diffusées sur les réseaux sociaux dont Facebook et YouTube, aujourd’hui ce célèbre comédien diffuse 3 vidéos par semaine. A ce jour, il totalise un million d’abonnés sur le réseau Tik-tok. Sur cette plateforme, il publie une vidéo de moins d’une minute par jour. Une performance qui le classe premier en Afrique francophone.  Abdoul Kéré, connu sous le nom Général Tchoutchoubatchou, ambitionne de représenter le Burkina Faso sur la scène internationale ; par exemple au Parlement du rire.

Bruno Bayala  

  

milo uneLe Conseil des ministres a adopté un décret portant institution d’une formation civique et militaire aux appelés du Service national pour le développement (SND) le vendredi 29 janvier 2021. Ce texte, selon le porte-parole du gouvernement, permettra à cette institution de s’adapter aux évolutions du contexte institutionnel, politique et socio-économique actuel du pays.

Le moins qu’on puisse dire est que ce décret gouvernemental fait couler beaucoup d’encre et de salive dans l’opinion publique. Si pour certains cette décision mérite d’être saluée, pour d’autres elle arrive un peu tard au regard des défis actuels auxquels notre pays est confronté. Toutefois, de l’avis de Mahamoudou Savadogo,  chercheur et consultant sur les questions de l’extrémisme violent au Sahel, cette décision gouvernementale permettra de juguler l’incivisme constaté depuis plusieurs années. « C’est une décision très salutaire mais tardive. Cependant, elle permettra de mettre à niveau ces jeunes appelés et de leur inculquer une culture de sécurité. De plus, ces appelés seront de potentiels militaires en réserve au cas où l’effectif des forces de défense et en sécurité serait insuffisant », a-t-il souligné.

milo 2Pour une bonne performance de l’administration burkinabè, cette formation pourrait être étendue à tous les services publics afin de permettre de faire face à la lourdeur administrative. « Tous les pays qui ont été en guerre ou sont menacés ont procédé à une formation civique et militaire des cadres de leur institution. Normalement la formation devrait commencer pour tous les jeunes ayant au moins 18 ans », a-t-il relevé. L’expert en sécurité dit être tout de même sceptique sur les infrastructures disponibles pour cette formation. milo 3« Est-ce qu’on a les infrastructures nécessaires pour accueillir ces appelés au regard du nombre croissant des forces de défense et de sécurité en formation ? Il y a lieu donc, avant de lancer cette formation, que toutes les conditions de sa réussite soient réunies», a-t-il souhaité.

Il est à préciser que bien avant la prise de ce décret en Conseil des ministres, des écoles publiques avaient commencé la formation civique et militaire au profit de leurs élèves. A l’école nationale d’administration et de magistrature (ENAM), le directeur général a initié cette formation pour les énarques dans la ville de Sya. En plus de l’ENAM, l’Université de l’unité africaine (ex-IAM) avait expérimenté cette formation qui a été très bénéfique individuellement.   

Bruno Bayala

fsynt uneLe ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation (MESRSI) a organisé une conférence de presse le lundi 1er février 2021. Au cours de ce face-à-face avec les hommes des médias, le SG dudit ministère, Mahamadou Sawadogo, a donné sa lecture de la crise au sein du département d’Alkassoum Maïga.

C’est un rebondissement dans le bras de fer entre Alkassoum Maïga et ses partenaires sociaux. Pour les conférenciers du jour, plusieurs revendications ont connu satisfaction depuis l’arrivée de l’actuel patron du MESRSI. Réagissant au reproche fait au ministère par la Fédération des syndicats nationaux des travailleurs de l’éducation et de la recherche (F-SYNTER), le secrétaire général, Mahamadou Sawadogo, a affirmé que « l'arrêté portant répartition des services d'enseignement et obligations des enseignants-chercheurs, des enseignants hospitalo-universitaires, des chercheurs et des enseignants à temps plein ne fait que rappeler les missions liées à la fonction d'enseignants-chercheurs au sein des institutions d'enseignement supérieur et de recherche ». Concernant la prise en charge de l'organisation du baccalauréat, cette revendication, à entendre le SG dudit ministère, a été satisfaite. fsynt 2Il en veut pour preuve la note circulaire de 2016 du ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l'Innovation et relative à l'acceptation de payer diverses indemnités afférentes à l'organisation du baccalauréat 2016 découlant de l'accord gouvernement-syndicats de l'enseignement supérieur.

fsynt 3Il a assuré que le MESRSI ne s’érigerait jamais en fossoyeur de la carrière de ses agents. « En application des articles portant fixation du volume horaire statutaire, du taux de rémunération et des heures supplémentaires et de celui portant répartition des services d'enseignement et obligations des enseignants-chercheurs, des enseignants hospitalo-universitaires, des chercheurs et des enseignants à temps plein dans les institutions publiques d'enseignement supérieur et de recherche, ceux ayant soutenu leur thèse à la date du 31 décembre 2019 ont été systématiquement nommés assistants et attachés de recherche, ce qui leur permet de postuler au CAMES 2021. Par contre, ceux qui ont soutenu après cette date (c’est-à-dire après le 31 décembre 2019) doivent prendre part aux concours directs sur mesures nouvelles spéciales, qui se déroulent présentement, afin d'être nommés assistants ou attachés de recherche, ce qui leur permettra de postuler aux grades au CAMES », a-t-il expliqué.

Mahamadou Sawadogo, au cours de cette conférence de presse, a invité tous les acteurs de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique au calme, au respect des règles du jeu démocratique et au respect de leur institution.

Bruno Bayala

convent uneLes communes de Bittou, Diapaga, Diébougou, Gayérie, Houndé, Pabré, Toma et Zorgho ont signé le vendredi 29 janvier 2021 une convention d’affermage de 10 ans avec l’Office national de l’eau et de l’assainissement. Cette signature intervient après celles de 2004 et de 2011 où la nationale de l’eau a assuré le service public d’eau potable suite à des difficultés rencontrées dans l’exploitation en régie.  

Dans sa mission de création, de gestion et de la protection des installations de captage, d’adduction, de traitement et de distribution d’eau potable pour les besoins urbains et d’industriels, l’Office national de l’eau et de l’assainissement a signé avec la commune de Diébougou en 2004 une convention de gestion de l’eau potable. Le succès de ce partenariat a permis aux communes de Houndé et de Pabré de souscrire respectivement en 2008 et 2011 à la promotion, à l’amélioration ainsi qu’à la gestion des installations d’assainissement collectifs et de distribution d’eau potable au profit des populations. convent 2Pour le directeur général de l’Office de l’eau de l’assainissement, « c’est dans ce sens que jusqu’à la fin de la 3e génération de contrats, l’ONEA a accepté de ne pas être rémunéré pour ses prestations mais s’est engagé à couvrir obligatoirement les charges directes d’exploitation hors amortissement ». Selon Gandaogo Frédéric François Kaboré, cet engagement de l’ONEA est la manifestation de sa volonté d’accompagner les communes dans l’exercice de la maîtrise d’ouvrage communal.

convent 3La signature de cette convention couvrant la période de 2021 à 2030 est le résultat de longues années de parfaite collaboration. A en croire le porte-parole des communes concernées, depuis 17 ans, 3 générations de contrats ont conduit à terme au renouvellement après une évaluation à la satisfaction des parties. Augustin Tankoano dit constater que les réseaux sont aussi restés fonctionnels et fournissent un service continu aux populations de façon acceptable. Toutefois, des difficultés demeurent. Ce sont : le déphasage entre la budgétisation du fermier et celle des communes, l’insuffisance de la prise en compte des questions d’assainissement et la lenteur des travaux externalisés par l’ONEA dont les défaillances des prestataires impactent négativement le service rendu aux populations.

convent 4« Nous encourageons l’ONEA à étudier et soumettre aux maîtres d’ouvrage des investissements pour rentabiliser les réseaux tout en prenant en compte les besoins spécifiques afin d’améliorer la qualité de la desserte et soulager les populations », a déclaré le maire de la commune de Diapaga, qui dit espérer aussi que son partenaire trouvera une formule pour obtenir une validation par délibérations des priorités annuelles des maitres d’ouvrage engageant l’utilisation de leur fonds d’investissement.

Rappelons que la gestion des services publics en eau et assainissement avec la décentralisation est une préoccupation majeure de l’ensemble des acteurs impliqués et particulièrement des communes. L’ambition de l’ONEA est donc de développer de bonnes relations avec les communes. L’Office a mis en place à cet effet une unité organisationnelle depuis 2008 pour mieux prendre en charge ses relations avec les collectivités territoriales.

Bruno Bayala

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