Le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation (MESRSI) a organisé une conférence de presse le lundi 1er février 2021. Au cours de ce face-à-face avec les hommes des médias, le SG dudit ministère, Mahamadou Sawadogo, a donné sa lecture de la crise au sein du département d’Alkassoum Maïga.
C’est un rebondissement dans le bras de fer entre Alkassoum Maïga et ses partenaires sociaux. Pour les conférenciers du jour, plusieurs revendications ont connu satisfaction depuis l’arrivée de l’actuel patron du MESRSI. Réagissant au reproche fait au ministère par la Fédération des syndicats nationaux des travailleurs de l’éducation et de la recherche (F-SYNTER), le secrétaire général, Mahamadou Sawadogo, a affirmé que « l'arrêté portant répartition des services d'enseignement et obligations des enseignants-chercheurs, des enseignants hospitalo-universitaires, des chercheurs et des enseignants à temps plein ne fait que rappeler les missions liées à la fonction d'enseignants-chercheurs au sein des institutions d'enseignement supérieur et de recherche ». Concernant la prise en charge de l'organisation du baccalauréat, cette revendication, à entendre le SG dudit ministère, a été satisfaite. Il en veut pour preuve la note circulaire de 2016 du ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l'Innovation et relative à l'acceptation de payer diverses indemnités afférentes à l'organisation du baccalauréat 2016 découlant de l'accord gouvernement-syndicats de l'enseignement supérieur.
Il a assuré que le MESRSI ne s’érigerait jamais en fossoyeur de la carrière de ses agents. « En application des articles portant fixation du volume horaire statutaire, du taux de rémunération et des heures supplémentaires et de celui portant répartition des services d'enseignement et obligations des enseignants-chercheurs, des enseignants hospitalo-universitaires, des chercheurs et des enseignants à temps plein dans les institutions publiques d'enseignement supérieur et de recherche, ceux ayant soutenu leur thèse à la date du 31 décembre 2019 ont été systématiquement nommés assistants et attachés de recherche, ce qui leur permet de postuler au CAMES 2021. Par contre, ceux qui ont soutenu après cette date (c’est-à-dire après le 31 décembre 2019) doivent prendre part aux concours directs sur mesures nouvelles spéciales, qui se déroulent présentement, afin d'être nommés assistants ou attachés de recherche, ce qui leur permettra de postuler aux grades au CAMES », a-t-il expliqué.
Mahamadou Sawadogo, au cours de cette conférence de presse, a invité tous les acteurs de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique au calme, au respect des règles du jeu démocratique et au respect de leur institution.
Bruno Bayala