Le Coordinateur national du plan de riposte au coronavirus, Pr Martial Ouédraogo, et le ministre de la Communication étaient, ce vendredi 10 avril 2020 à Ouagadougou, face aux hommes et aux femmes de médias. Si le premier a fait le point de l’évolution du Covid-19, l’autre s’est prononcé sur les questions d’actualité qui lui ont été adressées.
Etant donné que le Burkina Faso a maintenant 3 laboratoires d’analyses des tests, les rapports seront dynamiques. Les heures seront précisées sur différents rapports. « Donc au moment où nous vous parlons, nous avons 5 cas confirmés dont 4 à Ouagadougou et 1 à Bobo-Dioulasso, 0 décès et 0 guéri », a informé le Pr Martial Ouédraogo. Le nombre total de cas répertoriés au 9 avril sur le sol burkinabè est de 448. Et l'infectiologue d’ajouter que si à 19h par exemple il devait refaire un rapport, il y aurait des chiffres différents. Revenant sur le nouveau foyer qu’est Gorom-Gorom, il laisse entendre que les deux cas confirmés viennent d’un site minier. Pour les sites artisanaux, il déclare que la coordination dont il est le premier responsable, n’a pas de données. En outre, pour taire les rumeurs persistantes selon lesquelles les malades sont laissés à eux-mêmes sur les différents sites d’accueil, le Pr Ouédraogo rassure qu’il n’en est rien. « Ils sont bien traités. Je propose d’ailleurs que si des équipes de la presse le veulent, en coordination avec le ministre de la Santé, elles pourront aller faire le constat de visu», a-t-il proposé. Sur le site de Tengandogo, il y a des désagréments liés au fonctionnement des différents bâtiments, notamment des toilettes qui se bouchent. A l’en croire, toutes les fois que ces problèmes se posent, ils sont soumis à la hiérarchie et sont résolus. Le ministre de la Communication, Remis Fulgance Dandjinou, a indiqué que 250 boutiques de vente de vivre à prix social sont ouvertes sur toute l’étendue du territoire. A Ouagadougou, on en compte 150, foi du ministre. « Il y a une informatisation pour éviter que les mêmes personnes se fassent servir plusieurs fois. De plus, il y a une diligence qui est mise en œuvre pour éviter les ruptures de stocks », a-t-il précisé.
Obissa