jeudi 21 novembre 2024

bdoo uneCharles Bado est un ancien basketteur et entraîneur de basket. Il est le président de l’Etoile filante de Ouagadougou, section basket-ball, et vice-président de l’Association sportive de l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA), dont il est agent. Il est candidat à la présidence de la Fédération burkinabè de basket-ball (FEBBA) pour, dit-il, donner du tonus à ce sport. Radars Info Burkina l’a eu en entretien. Lisez plutôt.

Radars Burkina : Quel est l’état des lieux du basket-ball burkinabè ?

Charles Bado : C’est ce que tout le monde voit actuellement. Le championnat 2018-2019 n’est pas encore terminé alors qu’on est en 2020. Cela signifie qu’il y a forcément quelque chose qui ne va pas au niveau de la structure fédérale et de l’organisation du basket-ball.

RB : Qu’est-ce qui a motivé votre candidature au poste de président de la FEBBA ?

CB : C’est au regard de l’état actuel du basket-ball dans notre pays. Vous voyez bien qu’il n’y a pas de championnat depuis un certain temps mais qu’à l’inverse, il y a beaucoup d’arriérés de paiement. Tout cela a contribué à décourager tous les jeunes que nous avons formés et qui, aujourd’hui, n’ont plus de compétition. Il est vraiment impératif que nous prenions nos responsabilités en prenant les rênes de la Fédération burkinabè de basket-ball (FEBBA).

bdoo 2RB : Quelles sont les solutions que vous comptez apporter pour redonner de la plus-value au basket ?

CB : Il s’agira, dans un premier temps, de renouveler la classe dirigeante de cette discipline sportive. Je veux dire par là qu’il nous faudra d’abord extraire la bonne graine qui peut apporter un nouvel élan au basket du Burkina Faso. En sus, il s’agira de faire appel aussi bien aux nouvelles qu’aux anciennes ressources, pour qu’elles apportent leur expérience à l’organisation du basket-ball et aux structures existantes. Après cela, il faudra penser à créer de nouvelles ligues et de nouveaux districts pour favoriser un basket-ball national au lieu d’être entre Ouagadougou et Bobo-Dioulasso seulement.

RB : Avez-vous le soutien de votre ancien collaborateur Joachim Baky, qui était votre président à la FEBBA ?

CB : M. Joachim Baky est un grand frère que je respecte beaucoup. Il avait de grandes ambitions pour le basket mais à un moment, les choses ont mal tourné. Nous avons travaillé ensemble pendant deux années ou tout baignait dans l’huile. Mais bon, nous ne nous sommes pas entendus sur un certain nombre de choses. J’ai préféré démissionner de sa fédération. Les choses n’ont pas évolué comme nous le désirions mais c’est la dure loi du sport.

RB : De façon succincte, dites-nous pourquoi voter pour Charles Bado plutôt que pour Souleymane Yaméogo, votre challenger à ce poste ?

CB : Mes atouts, c’est que je suis ancien basketteur et que je connais très bien les réalités sur le terrain. En plus de cela, je suis toujours entraîneur de basket, donc je connais aussi les réalités des basketteurs. Outre cela, je suis président de l’EFO, section basket, et vice-président de l’AS ONEA. Cela signifie que je connais aussi les obligations qui peuvent peser sur les clubs. Pour terminer, j’ai été membre fédéral, ce qui fait que je sais ce qui se passe dans une fédération. J’ai été également secrétaire général de la ligue de basket du Centre, de 2000 à 2004. C’est dire donc si je connais le fonctionnement des structures sportives et des clubs.

Propos recueillis par Obissa

fde unePromoteur d’un centre de formation en football en Afrique du Sud, Bertrand Kaboré est un passionné du football depuis sa tendre enfance. Secrétaire à l’information de la FBF en 1992, il rejoint la ligue du Centre de football et en 2000, il en devient le président. Plus tard, soit en 2012, il fait son come-back à la FBF où il occupe le poste de Secrétaire général du colonel Sita Sangaré. Candidat malheureux en 2016, Bertrand Kaboré est convaincu que son expérience est un atout  pour donner un nouvel élan au football du pays des hommes intègres. Radars Info Burkina est allé à sa rencontre pour en savoir davantage sur ses motivations.

Radars Burkina : Comme en 2016, vous êtes candidat à la présidence de la FBF. Qu’est-ce qui a motivé cette décision ?

Bertrand Kaboré : Ma candidature s’inscrit dans la logique de mon long et périlleux parcours dans le domaine du football. Ce que j’ai pu assumer comme responsabilités dans le domaine du football et ailleurs peut contribuer à développer notre football. Pour moi, c’était une obligation de me présenter. Je pense que je fais partie de ceux qui ont le plus d’expérience dans le domaine du football et donc sont à même de lui donner un nouveau souffle. Je compte imprimer ma vision du football dans notre pays. C’est ce qui explique ma candidature.

RB : Quelle est votre thérapie pour un football burkinabè plus attrayant et professionnel ?

fde 2BK : Il faudrait d’abord qu’on s’attaque à notre modèle de championnat en mettant en place une ligue professionnelle, tel que prévu dans mon programme, qui est la division supérieure. Ensuite, il s’agira de permettre aux équipes régionales de participer au championnat de D1. Nous prévoyons une réforme à cet effet. Dans le domaine technique, nous allons travailler à donner une petite catégorie compétitive à notre pays. Jusque-là, la FBF a tenté de faire des compétitions de petites catégories mais au finish, on n’arrive jamais à se qualifier pour les phases finales. Or, la relève est nécessaire pour la pérennisation du football dans notre pays.

RB : Quels sont les clubs qui soutiennent votre candidature ?

BK : (Rire). Permettez-moi de ne pas déballer mes cartes. C’est délicat, puisqu’on est dans un moment de campagne et d’approche. Je vous demande de patienter ; le moment venu, vous le saurez.

RB : Quel est votre avis sur l’annulation du championnat de D1 et de D3 ?

BK : J’ai déjà donné mon avis à un de vos confrères. Personnellement, je prends la décision telle qu’elle a été prise en me disant que ceux qui sont aux affaires sont mieux outillés, connaissent bien les contingences qui les ont amenés à prendre cette décision. D’un œil extérieur si tu es un club lésé par la décision, il est normal que tu ne sois pas content. Par contre, les clubs qui ont été repêchés par la décision parce qu’il allait forcément relégation accueillent cette décision avec joie. Pour nous autres, émettre un avis, c’est mettre de l’huile sur le feu ou défendre la fédération.

RB : Il y a quelques semaines, vous étiez prêt a soutenir le colonel Sita Sangaré et même à être son directeur de campagne. Pourquoi ce revirement ?

BK : Vous savez qu’en 2016 j’étais déjà candidat. Dans la vie, il faut parfois faire des analyses profondes. Lorsque le président Sangaré m’a contacté une première fois, je lui avais dit que je comptais me présenter et qu’il devrait prendre cela en compte. Sur son insistance et compte tenu de son programme, j’ai estimé que c’était l’homme de la situation. Pourquoi cela ? Parce que l’homme était devenu, grâce à ses deux mandats, le plus expérimenté du football burkinabè. Je me suis donc dit qu’il a plus de vécu que nous et que nous pouvons l’accompagner pour son dernier mandat. Malheureusement il n’a pas eu la permission de sa hiérarchie. Dès lors, j’étais libre puisque c’était une entente entre nous deux. Il n’y a pas de revirement, ce n’est pas comme si je supportais M. Sangaré et que je l’avais abandonné ; il n’est plus candidat.

Obissa

west uneLa question de la rémunération des joueurs du championnat de première division du Burkina est intimement liée à sa professionnalisation. Pour passer ce cap, il faut que les clubs, en plus de l’aide de l’Etat, aient d’autres sources de revenus. Cette thèse est de Julien Tiendrébéogo, spécialiste de l’économie du sport, que Radar Info Burkina a eu en entretien.

Radars Burkina : Quelle appréciation faites-vous du championnat burkinabè de première division ?

Julien Tiendrébéogo : « Il faut dire que le championnat burkinabè est toujours d’un niveau amateur. Cela s’explique à plusieurs niveaux. Il y a le niveau ou le barème de rémunération des joueurs, la qualité des clubs en compétition africaine, le statut des clubs, leur niveau d’organisation. Tout compte fait, c’est un championnat en pleine mutation. La ligue professionnelle de football burkinabè s’est dotée de textes pour permettre une bonne organisation du championnat. Mais avec l’arrivée de certains clubs comme SALITAS FC, RAHIMO, KOZAF, MAJESTIC, le visage du championnat a changé et s’améliore ».

RB : Quel impact financier l’augmentation du nombre d’équipes aura-t-elle aussi bien à la FBF qu’au ministère des Sports ?

west 2JT : « Déjà en matière de subvention, il faut savoir que chaque club de D1 a droit a 15 millions et 20 millions pour la bourse. Il y a aussi que la Fédération burkinabè de Football (FBF) s’occupe des charges d’organisation des matchs. Il faut donc ajouter 35 millions de francs CFA, deux fois en plus des charges. Etre en D1 a beaucoup d’exigences économiques et financières. La question des moyens se posera aux nouveaux qui montent en D1. On constate aussi qu’il y a plusieurs clubs de D1 qui traînent plusieurs arriérés de salaires, ce qui n’est pas bon pour l’image de notre championnat. Ailleurs si vous avez des difficultés à tenir vos engagements financiers, cela peut être source de relégation pour vous». 

RD : Est-ce que dans le contexte actuel du Burkina Faso il est possible de dépasser ce barème salarial ?

JT : Je dirais qu’il est quand même difficile de dépasser ce cap. Tant que les clubs n’auront pas d’autres sources de revenus que celles de l’Etat, ils ne pourront pas payer plus que ce qu’ils payent actuellement. La convention à ce niveau au Burkina Faso dit qu’en D1, on ne doit pas payer moins de 50 000 francs CFA, et pour la D2 c’est pas moins de 30 000 francs CFA. Avec 50 000 francs CFA, est-ce qu’un joueur peut s’offrir une alimentation digne d’un compétiteur, payer son loyer, ses factures et se vêtir ? On ne pourra pas passer ce cap tant que le championnat sera toujours amateur. Il faut un processus de transformation structurelle qui va nécessiter des acteurs de qualité, un cadre législatif adapté à notre contexte et un environnement favorable. Seuls les clubs qui arrivent à vendre des joueurs à l’extérieur et qui ont des sponsors peuvent le faire. Il faut aussi que les clubs créent des initiatives. Par exemple les clubs n’ont pas de chargé de marketing, c’est-à-dire des gens chargés d’aller chercher des partenaires pour pouvoir renflouer leurs caisses. Ça m’étonnerait que dans l’immédiat, les clubs puissent changer la situation salariale de leurs joueurs. Tant que les joueurs ne seront pas dans de bonnes conditions, on ne pourra pas espérer un meilleur rendement ».

Obissa

mory uneAncien footballeur, entraîneur et instructeur d’entraîneurs de football, Mory Sanou fait partie des quatre candidats au poste de président de la Fédération burkinabè de Football (FBF). Celui qui fut tour à tour entraîneur de l’AS SONABEL, de l’USFA, de l’EFO, du SANTOS et même directeur technique de la FBF souhaite apporter son expérience au développement du football burkinabè. Il a accordé une interview à Radars Info Burkina et sa conviction est que sans vision claire, on ne peut aller loin.

Radars Burkina : Pourquoi avez-vous décidé de vous présenter à la présidence de la Fédération burkinabè de football (FBF) ?

Mory Sanou : « Nous avons proposé un programme depuis 1995. Dans ce programme, le football burkinabè devait être professionnel dès 2010. J’ai travaillé avec plusieurs présidents de la FBF ainsi que sous la coupe de plusieurs ministres des Sports. Certains aspects de mon programme ont été mis en œuvre mais pas d’autres. Ayant constaté que la mise en œuvre des autres aspects se faisait attendre, j’ai décidé de me présenter moi-même à ce poste pour pouvoir expliciter mon programme aux acteurs et aux décideurs. Je me sens interpellé. Je peux apporter des solutions, donc je n’ai pas le droit de me dérober ni de garder le silence pendant que le besoin est là ».

RB : Quelle thérapie proposez-vous pour un football burkinabè plus attrayant et professionnel ?

mory 2MS : « En toute chose, il faut avoir une vision. Aujourd’hui, je pense que les acteurs de notre football ne sont pas suffisamment éclairés sur la direction à prendre. Les gens viennent et proposent des choses qui ne sont même pas claires pour les footballeurs. Moi, j’ai quelque chose de très clair : il suffit de l’exposer et les gens vont comprendre. Même sans moi, les gens pourront l’appliquer. C’est cela, mon objectif premier. Si les gens me font confiance, nous allons avoir des résultats palpables pour le bien du football ».

RB : Quels sont les clubs qui soutiennent votre candidature ?

MS : « Voilà des questions qui reviennent tout le temps. Les clubs sont les électeurs et je pense qu’ils cherchent le programme qui les arrange et qui pourra les faire grandir. C’est cela, ma conviction. Je ne citerai pas ici les clubs qui soutiennent ma candidature car ce n’est pas le plus important. Mais j’ai mes contacts. Si les gens soutiennent ta personne et non ta vision, ils te conduiront à l’abattoir. Je ne suis pas dans cette dynamique. Nous allons travailler à rassembler tout le monde autour de notre programme de développement du football burkinabè. Il y a des innovations que nous avons mentionnées dans notre plan et qui vont améliorer la qualité du jeu ».

RB : Quel est votre avis sur l’annulation du championnat de D1 et de D3 du fait du COVID-19 qui a beaucoup fait polémique ?

MS : « Mon opinion sur ce sujet, c’est qu’il s’agit d’une question de responsabilité. Quand on vous donne une responsabilité, vous avez le devoir de prendre des décisions en âme et conscience pour le bien de la chose pour laquelle vous avez été responsabilisé.  A ce niveau, les responsables ont estimé que c’est mieux que la chose se fasse de cette façon. Ceux qui les ont responsabilisés doivent accepter la décision. Je ne vais pas entrer dans les détails parce qu’on pourrait en faire un sujet à polémique ».

RB : A la place du Colonel Sita Sangaré, auriez-vous pris une telle décision ?

« Je ne suis pas à la place du Colonel Sita Sangaré. Mon principe, c’est la question de responsabilité. Cette décision doit être jugée par rapport à l’objectif de la mission qui lui a été confiée. Si la décision prise est en adéquation avec l’objectif qu’ils se sont fixé, c’est tant mieux ».

Propos recueillis par Obissa

etinc uneParmi les mesures prises par le gouvernement burkinabè pour éviter la propagation de la pandémie de coronavirus, figure la suspension des activités sportives. Il n’y a plus d’entraînements, de compétitions, de matchs ni de championnat jusqu’à nouvel ordre.  Cette incertitude sur la date de reprise des activités du sport pousse Etincelles FC à prendre ses précautions tout en continuant ses entraînements.  Comment les entraînements se font-ils dans le respect des gestes barrières ? Pascal Sawadogo, coach dudit club, nous donne des réponses.

Les « filles » de Pascal Sawadogo ont repris les entraînements sur leur terrain de jeu, le stade Naaba Baongo, depuis bientôt un mois. Leur club, dans le but de maintenir leur qualité de jeu et d’améliorer les performances des joueuses, a repris ses activités. Des entraînements spécifiques et des séances de travail individuelles ont été élaborés par le coach. Selon Pascal Sawadogo, les entraînements ont repris mais ont été modifiés de sorte à respecter les mesures barrières. « Nous avons recommencé nos entraînements avec les jeux réduits vers le 27 mars dernier. Les jeux d’équipes se font en petits nombres et chacune des joueuses doit rester jouer dans sa zone (carré) que nous avons préalablement tracée », dit-il.  Tous les jours à 6 heures du matin, deux filles viennent pour les entraînements individuels avant l’entraînement en équipe qui débute vers 7 heures. etinc 2Les joueuses comme les coachs, une fois arrivés sur le terrain de jeu, se lavent obligatoirement les mains au savon avant de commencer les exercices. Certaines des athlètes portent des masques de protection pendant les exercices, d’autres par contre n’en portent pas car, disent-elles, elles étouffent avec les bavettes. La vitesse, l’endurance, les techniques de passe et de dribbles sont évaluées, ainsi que les difficultés personnelles de chaque joueuse sont corrigées. Pascal Sawadogo ajoute que les exercices individuels ont permis de déceler les failles de certaines joueuses. « Lorsque les filles jouent en équipe, certaines peuvent tricher et d’autres font semblant de ne pas faire les passes ». Le coach ajoute qu’il a fait des recherches sur la pandémie de coronavirus et a organisé des séances de sensibilisation. Des prospectus ont été distribués aux Etincelles pour leur permettre de distinguer une simple grippe du Covid-19. Pascal Sawadogo et son staff sont conscients de l’existence de la maladie mais disent prendre des précautions pour éviter sa propagation.

Elza Nongana (Stagiaire)

siitaDans notre publication en date du 24 mars 2020 dans la rubrique Sport à travers le titre « Présidence de la FBF : qui pour remplacer Sita Sangaré », nous écrivions ceci : « Une source au sein de la FBF, dont nous tairons le nom, répond qu’il est probable que le sieur Sangaré ait commis des gaffes à la FBF (malversations financières, détournements…), il ne veut pas que cela soit mis à nu par son successeur. Voilà pourquoi il veut un autre mandat pour avoir le temps de brouiller les pistes… » Cet extrait a fait l’objet d’une plainte du président de la FBF auprès du Conseil supérieur de la communication, suivie d’une audition au sein de l’instance de régulation le mardi 28 avril 2020.

En effet, M. Sita Sangaré estime que ces affirmations ont porté atteinte à son intégrité, à son amour du travail bien accompli et porté un sérieux coup à son honneur. Sans oublier les traumatismes moraux et psychologiques qu’elles ont affligés à sa famille et à tous ses proches.

Radars info Burkina, à travers ce rectificatif, reconnaît que la rédaction aurait pu équilibrer cette information en ayant la version de M. Sita Sangaré. Par conséquent, nous présentons nos excuses au plaignant.

efo uneLa majorité des clubs de football sont en pause depuis l’avènement de la pandémie de coronavirus. Le championnat national, les entraînements et les compétitions sont arrêtés. Coachs et joueurs ne savent plus à quel saint se vouer. Les clubs éprouvent des difficultés financières aussi, vu que nombre de services ne fonctionnent plus. Comment l’Etoile filante de Ouagadougou se porte-t-elle en ce moment ? Des réponses avec  Amadou Sampo, coach de cette formation sportive.

L’Etoile filante de Ouagadougou a arrêté toutes ses activités sportives comme l’a ordonné la fédération burkinabè de Football. Plus de matchs, plus d’entraînements en groupe, ni d’entraînements spécifiques jusqu’à nouvel ordre. Une période difficile pour le coach, son staff et ses joueurs qui n’arrivent plus à exercer leur passion qu’est le football. En temps normal, les clubs seraient actuellement en entraînement pour entamer les six derniers matchs du championnat. Mais impossible d’établir un programme de préparation pour la reprise parce que la reine des stades traverse des difficultés financières. Selon Amadou Sampo, coach de ladite équipe, cet état des choses ne permet pas  de donner des directives individuelles aux joueurs pour leur maintien. « J’ai créé un groupe WhatsApp dès mon arrivée, en début de saison, pour faciliter les échanges avec mes joueurs et mon staff. J’y demande à chacun de se maintenir pour son propre bien ». efo 2Comme la date de reprise des activités sportives n’est pas encore déterminée, il est difficile de donner des exercices personnels aux joueurs, ajoute-t-il. « Nous ne pouvons pas faire de programmes élaborés ou spécifiques pour chacun des joueurs alors qu’on ne sait pas comment ces derniers arrivent à s’alimenter et à subvenir à leurs besoins. Tout ce que nous pouvons faire, c’est échanger avec eux pour leur remonter le moral et les encourager».  A en croire M. Sampo, certains joueurs éprouvent des difficultés et tant qu’il le peut, il vient en aide à ces derniers. « Personnellement, j’appelle les joueurs pour avoir de leurs nouvelles, et si l’un d’entre eux me demande, je lui viens en aide si je le peux ».

La pandémie de coronavirus prive les acteurs du monde du football de leur passion en plus de toucher à l’aspect économique des clubs. « C’est vrai que la situation économique du club est précaire mais ce qui est important, c’est l’exercice de notre passion. Nous avons besoin de nous détendre », affirme le coach, qui souhaite l’éradication du virus à couronne dans les délais les meilleurs afin que les activités sportives puissent reprendre.

Elza Nongana (Stagiaire)

halter uneEn raison de la pandémie de coronavirus, le sport de groupe n’est plus à l’ordre du jour. En attendant que le virus à couronne soit vaincu, des initiatives se développent çà et là. Le sport à la maison, qui est l’une de ces initiatives, est un moyen efficace de maintenir sa forme et booster son système immunitaire. Zarafilou Zoromé, coach professionnel depuis 2015, nous donne des astuces à ce propos.

Des exercices réguliers à la maison peuvent remplacer valablement ceux en groupe. Coronavirus oblige, c’est presque la seule option qui nous reste pour maintenir notre forme et vitaliser notre système immunitaire. C’est du moins l’avis de Zarafilou Zoromé, coach professionnel. Selon lui, la première chose à faire est d’établir un programme de sport à domicile qu’il soit hebdomadaire ou journalier avec des horaires stricts et mettre tout en œuvre pour les respecter. « Ensuite pour aller à la phase pratique tout dépend de si vous avez du matériel (vélo, tapis, corde à sauter, ballon…) ou pas à votre disposition à la maison », a-t-il souligné.

halter 2Il soutient qu’on peut même sans matériels, faire des exercices convenablement à la maison en exécutant certains exercices qui travaillent certains exercices muscles spécifiques du corps en fonction de l’objectif visé. Parmi ces exercices, M. Zoromé cite entre autres la corde, le vélo, le tapis roulant, la marche, le footing sur place, suivi des talons aux fesses. Ces exercices, à l’en croire, sont très bons pour le cœur. Pour la poitrine et les pectoraux, il conseille les pompes, les planches et les push-up. Pour développer les cuisses et les fessiers, le coach Zoromé préconise des squats, des flexions et des jumpings.

Certaines personnes hésitent à se lancer dans les exercices pour la crainte des courbatures qu’ils engendrent. Pour Zarafilou Zoromé, les courbatures sont tout en fait normales. Les courbatures sont sans aucun doute l’indicateur d’une nouvelle stimulation musculaire, mais elle n’est pas à mettre en relation avec un développement musculaire efficace. En gros, les courbatures sont un moyen de parvenir à ses fins. Les facteurs de réussite du développement musculaire sont la nutrition et l’entraînement avec l’augmentation progressive des poids. Pour éviter les courbatures, surtout pour les sportifs professionnels, le coach recommande de respecter les séances d’échauffement et d’exécuter les mouvements de façon ciblée et précise. Aussi, un tour au sauna, des massages réguliers ou un apport suffisant en magnésium et en Daily Vitamins devraient aider à réduire les courbatures. « Pour les amateurs en plus de faire beaucoup d’étirements, je préconise aussi de boire beaucoup d’eau », a terminé le coach professionnel Zarafilou Zoromé.

 Obissa

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