mardi 5 novembre 2024

eetalon uneLe sélectionneur de l'équipe burkinabè senior de football, Kamou Malo, a rendu publique la liste qu’il a retenue pour la double confrontation du onze national face à Djibouti pour les 3e et 4e journées des éliminatoires de la coupe du monde. Il a fait confiance à 27 « guerriers » pour poursuivre le rêve d’une qualification au mondial 2022. Analyste sportif, Bessogré John William Somda se prononce au micro de Radars Info Burkina sur cette liste caractérisée par le retour de Bertrand Traoré.

Avec quatre points au compteur et une belle démonstration face à l’ogre algérien en août dernier, les Etalons du Burkina Faso repartent à l’abordage pour deux autres matchs. Un groupe de 27 joueurs a été convoqué pour défier Djibouti lors d’une double confrontation. De l'avis de Bessogré John William Somda, c’est une liste en droite ligne de celle qui avait été arrêtée en août dernier, même si quelques ajustements ont été opérés. L’une de ces « retouches » majeures est sans conteste le retour de Bertrand Isidore Traoré, le sociétaire d’Aston Villa en Premier League anglaise. eetalon 2« Bertrand est le leader technique naturel de cette équipe. Le groupe s'est certes bien comporté sans lui, mais cela n'enlève rien au leadership et à l'aura qu'il peut avoir », affirme William Somda. A l’en croire, Bertrand Traoré a certainement « faim » de victoire et voudra le prouver lors des deux matchs face à Djibouti. Les Etalons embarqueront pour le Maroc sans des cadres comme Charles Kaboré et Alain Traoré. Ces absences étaient déjà notables lors des deux premières journées. « Il ne faut pas être nostalgique », soutient notre interlocuteur. « Il faudrait faire le deuil de leur passage en sélection et passer à une autre génération, quitte à devoir souffrir par moments», a-t-il poursuivi. Outre Edmond Tapsoba, revenu tout juste de blessure, l’absence sur cette liste de Boureima Hassane Bandé est justifiée, selon le sélectionneur, par l’indiscipline de ce dernier. « Aucun joueur n'est au-dessus des autres. Hassane a eu un comportement un peu déplacé lors du dernier regroupement. Il n'est pas convoqué et cela est dû à son indiscipline », a déclaré Kamou Malo.

eetalon 3Si Malo a été sévèrement critiqué pour certaines décisions en rapport avec la discipline, cette décision est salutaire, nous dit Bessogré John William Somda. « Il (ndlr Boureima Hassane Bandé) est jeune et se doit de respecter l'état d'esprit prôné par le staff. L'équipe d'abord, les hommes après », a martelé l’analyste sportif. L’objectif de Kamou Malo et de ses hommes est clair : rester au contact de l’adversaire immédiat, l'Algérie. Pour cela, il leur faut gagner le maximum de matchs possible ou, à défaut, ne rien concéder à l'adversaire direct, précise M. Somda. En tout état de cause, la double confrontation du onze burkinabè face aux Requins de la mer Rouge de Djibouti est un tournant dans ces éliminatoires. Il faut que les nôtres fassent le plein de points. Et  Bessogré John William Somda d’affirmer qu’il faut respecter Djibouti pour la vaincre. « L’Algérie est favorite du groupe mais nous avons nos chances. Nous l'avons prouvé lors du match aller. Il faut y croire jusqu'au bout. La qualification est dans nos cordes », a conclu le journaliste.

Les confrontations entre le Burkina Faso et Djibouti auront lieu le 8 octobre pour la manche aller et le 11 octobre pour celle retour. Au classement dans le groupe A, l’Algérie est en tête avec 4 points +8, suivie du Burkina qui a 4 points + 2, du Niger qui détient 3 points et de Djibouti avec 0 point -10.

Sié Mathias Kam

ligua uneLe lancement officiel de la saison 2021-2022 de la Ligue 1 Lonab a été effectué ce samedi 25 septembre par le ministre des Sports et des Loisirs, Dominique Marie Nana, qui avait à ses côtés le président de la Fédération burkinabè de football (FBF), Lazare Banssé. Après le malheureux épisode de la saison passée où certaines écuries avaient boycotté la première journée de D1, cette fois-ci, la reprise s’est faite dans une bonne ambiance et dans le calme. Le sponsor officiel a planté le décor. Des journalistes sportifs donnent leurs impressions en ce début de saison.

Très attendu par les amateurs du sport roi, le championnat national de football du Burkina Faso, première division, a repris du service. L’AS Sonabel remet en jeu sa couronne valablement acquise la saison dernière. Pour Moussa Ramdé, journaliste sportif, c’est déjà un plaisir de retrouver le championnat après une trêve. « Le public, dès cette reprise, est sorti massivement et cela montre que d’année en année, le championnat national gagne en popularité », affirme-t-il. Si la saison écoulée a été très relevée avec 18 équipes, cette nouvelle saison qui revient avec l’ancienne formule de 16 équipes est aussi très attendue. Selon M. Ramdé, le niveau du championnat ne sera pas impacté par la réduction du nombre d’équipes. ligua 2« Ce n’est pas la quantité mais la qualité des équipes qui fait le niveau d’un championnat », appuie Moussa Ramdé. Outre ce changement, un nouveau sponsor prend place. « Dès l’entame de la saison, le décor a été planté par le sponsor », se réjouit M. Ramdé. Mais, souligne ce dernier, il ne faudrait pas que ce soit seulement sur le plan de la forme mais aussi dans le fond. Son confrère Arsène Koditamdé soutient que le public trouvera son compte dans cette saison, car le niveau des équipes est bon. « Les compteurs sont remis à zéro (…). Chaque équipe voudra valablement montrer de quoi elle est capable et cela est un bon augure car le public est exigent et assoiffé de beau jeu », a-t-il déclaré.

La saison n’est qu’à ses débuts et chaque équipe tentera de bien débuter pour enclencher la marche vers l’atteinte de ses objectifs. Assami Tiemtoré pense que l’effet de la présaison peut jouer dans les jambes mais qu’il est important de bien débuter pour se donner plus de chances. « C’est à la fin qu’on fera le décompte mais un bon début donne de la confiance. Les automatismes ne sont pas encore présents mais c’est bon de ne pas enclencher une série de défaites au risque de voir se compliquer toute la saison », confie le journaliste sportif. ligua 3Si la saison dernière a été marquée par un regain de tension dans nos gradins, ce dernier affirme être confiant quant à une saison sans crise. Et Moussa Ramdé, qui est du même avis que son confrère, pense que le public gagne en maturité et c’est de bonne guère, même si des efforts doivent continuer à être faits. Il faut surtout sensibiliser tous les acteurs aux règles du jeu, car c’est la méconnaissance desdites règles qui est bien souvent à l’origine des échauffourées. « Une chose est en tout cas sûre : le championnat va se jouer jusqu’à la fin », affirme Moussa Ramdé. « Les favoris sont l’AS Sonabel, Salitas, et les outsiders ce sont l’Asfa Yennenga, l’Usfa et le RCB ; mais n’empêche, il peut y avoir des surprises », a confié le journaliste sportif Ibrahim Kabré, tandis que son confrère Moussa Ramdé pense que les chances des 16 équipes sont égales et qu’il n’y a ni favori ni outsider ni équipe relégable d’office. « La Ligue 1 Lonab n’a pas de favori ; toutes les équipes ont le même niveau mais l’équipe la mieux organisée arrivera à sortir du lot et à s’octroyer le titre », conclut Moussa Ramdé.

Le tout premier match du championnat, qui a opposé l’Asfa Yennenga à l’ASFB, s’est terminé sur le score de un but partout. D’autres matchs ont été joués sur d’autres terrains et ils ont donné les résultats suivants : RCB≠RCK : 0-0 ; ASK≠EFO : 0-0 ; ASEC-K≠AS Sonabel : 0-1.

Sié Mathias Kam

irbb uneL’athlète burkinabè Cheick Al Hassan Sanou, dit ‘’Iron Biby’’, a atterri dans son pays natal, le Burkina Faso, dans la soirée du lundi 20 septembre 2021. Le recordman du Log Lift a été accueilli par le ministre des Sports et des Loisirs, Dominique André Marie Nana, ainsi qu’une forte délégation de l’Union nationale des supporters des Étalons (UNSE) avec à sa tête son président, Ousséni Tougouma.

« C’est très grand pour moi. Depuis 2018 je cherche à briser ce record du monde. Je dédie ce trophée à mon père et à tous les Burkinabè », tels furent les premiers mots du champion du monde Iron Biby. Cheick Al Hassan Sanou, à son arrivée, a rendu un vibrant hommage à son défunt père. Selon notre champion, c’était un devoir pour lui d’honorer son père par ce record. « Il a toujours été un vrai patriote et j’ai encore mal mais je fais de mon mieux pour l’honorer et continuer davantage comme il me l’a toujours appris », déclare-t-il. Et si l’athlète arrive à surmonter cette épreuve, c’est grâce aux souvenirs que ce dernier garde de son père. Des souvenirs d’espoir qui lui donnent toujours la force de se surpasser, précise-t-il. En battant ce record vieux de 16 ans, Iron Biby entend pérenniser cet acquis en redoublant d’effort.  « Je vais mettre ce record à un autre niveau pour qu’il soit encore très difficile à battre» confie plein d’ambition Iron Biby.

irbb 2Le ministre des Sports et des Loisirs s’est réjoui que les efforts faits au quotidien pour accompagner les athlètes commencent à porter fleurs fruits. Dominique André Marie Nana n’a pas manqué d’exprimer sa satisfaction au vu de la victoire de l’Etalon. « Ce qui est fait pour Iron Biby, il le sait. Ce que la main gauche donne, que la droite l’ignore. On ne va pas chanter sur les toits ce que nous faisons pour nos athlètes », a-t-il dit. Et de préciser : « Il n’y a pas un seul athlète partant défendre les couleurs du Burkina qui n’est pas traité avec respect et mérite ». Réuni avec une forte délégation, les supporters des Etalons ont marqué le pas à travers des chants et danses en l’honneur de l’homme le plus fort du monde. « L’accueil a été très triomphal ; vraiment je n’ai pas de mots, je suis très content », a lâché Iron Biby. « Nous allons l’accompagner encore plus dans toutes les autres compétitions auxquelles il va prendre part », a promis pour sa part le ministre des Sports et des Loisirs.

En rappel, Iron Biby a explosé le record mondial en soulevant une charge de 229 kg lors du World's strongest log lifter à Glasgow le samedi 18 septembre dernier. Le « strongman » burkinabè a ainsi détrôné le record de 228 kg jusqu’alors détenu par le Lithuanien Žydrūnas Savickas.

Sié Mathias Kam

ccaf uneLe tour préliminaire de la League des champions (LDC) et de la Coupe de la confédération CAF a connu son épilogue pour le match aller et même le retour pour certains. Le champion en titre du Burkina Faso, l’AS Sonabel, n’a pas fait le poids face au Stade Malien, battu à l’aller et au retour (0-1 et 3-0) en LDC africaine. L’Asfa Yennenga, après avoir été contrainte au partage de points par le FC San Pedro, doit réussir l’exploit à Abidjan pour accéder au tour suivant. Ibrahim Kabré, journaliste sportif, s’est prononcé à notre micro sur cette dérive des Electriciens et les attentes qui pèsent désormais sur l’Asfa Yennenga en attendant son match retour.

Ce fut une première manquée pour l’AS Sonabel dans une campagne africaine. L’apprentissage s’avère dur, surtout quand on joue pour ses grands débuts sans l’appui de ses supporters. L’As Sonabel auréolée d’un beau parcours en championnat national couronné par le titre au bout de 34 journées une première dans l’histoire et surtout avec une seule défaite n’a pas existé dans la double confrontation face à son adversaire malien. Pour Ibrahim Kabré on était en droit de s’attendre à beaucoup plus de notre champion national, au vu de la régularité qu’il a montrée tout au long de la saison dernière. cccaf 2« L’entraineur Mahamady Bagué a construit une équipe compétitive et très solide. Elle avait défié toute concurrence et nous avait habitués à ne pas perdre. C’était là des prémices d’espoir que cette équipe allait tirer son épingle du jeu au niveau de la League des champions africaine », a déclaré Ibrahim Kabré. Même si l’effectif de nos équipes a volé en éclats après une excellente saison, ce ne fut pas le cas des Electriciens. « L’As Sonabel a pu conserver son noyau qui lui a permis justement d’être championne du Burkina. Le trio d’attaque était bien là : Mohamed Lamine Ouattara, Claver Tiendrebeogo et Hippolyte Sanini ; au milieu de terrain le duo Frank et Hermann Kayendé a été conservé. Et même en défense, la paire centrale Mohamed Guira et Issiaka Ouédraogo, qui sont des jeunes assez promoteurs, a été gardée », explique le journaliste sportif. Malheureusement les deux sorties ont été manquées. ccaf 3« Peut-être en partie à cause de la situation liée à la Covid-19, vu qu’il y a deux titulaires potentiels de l’As Sonabel qui ont contractés la maladie, ainsi que l’entraineur adjoint de l’As Sonabel qui a contracté la Covid-19. On dira que le coach titulaire pouvait faire le travail mais en même temps, généralement c’est la conjugaison des connaissances du staff technique qui fait qu’on se retrouve avec de très bons résultats. Mahamadi Bagué s’est retrouvé avec une confrontation aller-retour où il a manqué d’idées par moments », analyse M. Kabré. Mais il reconnaît que « le seul argument qui vaille, c’est celui sur le rectangle vert et c’est le Stade Malien qui a pris le dessus ».

Après avoir été contrainte au partage de points à Marrakech, l’Asfa Yennenga doit sortir le grand jeu face au FC San Pedro. Si le recrutement des Asfasiens est révélateur de leurs ambitions à court ou à long terme, Ibrahim Kabré soutient que l’Asfa Yennenga a des arguments à faire valoir du côté d’Abidjan au match retour. « Du côté vécu on dira que les jaunes et noirs sont confrontés à leur ‘’petit-fils’’, mais toute de même c’est une qualification à aller chercher et ce n’est pas donné », confie notre interlocuteur. « L’Asfa Yennenga doit le faire pour permettre au football burkinabè de gagner en coefficient dans les compétitions interclubs et d’espérer un jour se retrouver avec beaucoup plus de représentants en coupe CAF », martèle pour sa part le journaliste sportif Lassina Sawadogo. Abdoulaye Bandaogo soutient que le facteur déterminant lors de cette confrontation, ce sera la préparation : celle mentale et surtout l’envie de gagner sur le terrain. « Si ce travail est réellement fait, on doit passer ce cap », conclut M. Bandaogo.

 Le match retour entre le FC San Pedro et l’Asfa Yennenga au tour préliminaire de la Coupe des confédérations CAF est prévu pour le dimanche 19 septembre à Abidjan.

Les équipes burkinabè ont rendez-vous avec les stades pour la reprise du championnat national de football D1 le samedi 25 septembre 2021. « On a vu un mercato bouillant avec beaucoup de transferts. On attendra de voir les équipes à l’œuvre », affirme Ibrahim Kabré. Il termine en souhaitant de la retenue chez les supporters pour cette nouvelle saison sportive et que le public s’outille en ce qui concerne les règle du football afin d’éviter les incidents de la saison dernière. « Les favoris sont l’As Sonabel, Salitas, et les outsiders ce sont l’Asfa Yennenga, l’Usfa et le RCB mais n’empêche, il peut y avoir des surprises », conclut le journaliste sportif.

Sié Mathias Kam

 

ntr uneLa zone Afrique a entamé ses éliminatoires pour le mondial Qatar 2022. Deux journées étaient au programme en ce mois de septembre. Après une victoire face au Mena du Niger, les Étalons du Burkina Faso ont contraint le champion d'Afrique et meilleure Nation africaine au partage de points. Score final : un but partout. Nabi Bayala, journaliste sportif, fait un décryptage non seulement de ce match face aux Fennecs, mais aussi de l'ensemble du rassemblement des Étalons.

Une victoire et un match nul, c'est le bilan des Étalons en deux matchs pour les qualifications au mondial 2022. À cette 2e journée des éliminatoires, les poulains de Kamou Malo croisaient les crampons contre une redoutable équipe, à savoir l'Algérie, qui reste sur une incroyable série de 28 matchs sans défaite. L’objectif des nôtre était de faire bonne impression face à la meilleure équipe du contient. Et pour Nabi Bayala, ce match des Étalons face aux Fennecs a été l'un des plus disputés. "Le match a été très intense, avec un niveau technique assez consistant", confie-t-il. En l'absence des cadres de l'équipe, Malo et ses poulains étaient attendus face à l'ogre algérien et c’était, assurément, un test grandeur nature. "Les Étalons ont fait preuve de caractère en allant chercher l'Algérie sur son point fort, qui est l'agressivité et l'impact", analyse Nabi Bayala.ntr 2

Avec une première mi-temps en demi-teinte de l'équipe burkinabè, les Algériens ont su dérouler leur jeu et ouvrir le score. Arsène Koditamdé souligne que l'équipe burkinabè a un peu trop respecté son adversaire durant les 20 premières minutes. "Le jeu a été laissé à leur compte, on a dû courir derrière le ballon, ce qui a favorisé les Fennecs et s’est conclu par l'ouverture du score à la 18e minutes de jeu", souligne-t-il. Nabi Bayala, lui, évoque "une crispation de l'équipe qui a amené la mauvaise relance sanctionnée par le but de Soufiane Féghouli".

Comme face au Mena du Niger, les hommes de Malo ont montré un tout autre visage en seconde période. "Les Étalons ont montré de l'envie, un bel état d'esprit, ce qui leur a permis de prendre le dessus face au Niger et de revenir au score face à l'Algérie", souligne M. Bayala.

ntr 3Si les Etalons ont pu épater plus d'un lors de ces deux matchs alors qu’on ne les créditait pas d'une telle solidarité, selon notre interlocuteur, c’est parce que Kamou Malo a su faire taire les critiques. Mais, rappelle-t-il, "il ne faut pas s'enflammer. C'est vrai qu'on a fait deux bons résultats, mais l'Algérie reste en tête de poule. Notre objectif premier, c'est la CAN 2021 et, surtout, d’assurer une bonne transition afin de bien intégrer ces jeunes joueurs talentueux", martèle le journaliste.

La course pour le mondial Qatar 2022 est lancée. Le Burkina Faso attend sa première qualification. Pour cela, il reste encore 4 matchs à disputer. Et Nabi Bayala pense que "la pression d'une qualification coûte que coûte pour la coupe du monde ne ferait pas forcément du bien à l'équipe".

"Gustavo Sangaré, Hervé Koffi et Kamou Malo ont été mes “top” à ce rassemblement, mais toute l'équipe est à féliciter", a conclu Nabi Bayala.

Dans le groupe A, l'Algérie reste en tête avec 4 points +8, suivie du Burkina Faso avec 4 points +2 et du Niger avec 3 points et enfin de Djibouti avec 0 point-10. Les prochaines journées sont prévues en octobre 2021.

Sié Mathias Kam

mmondial uneLe Burkina Faso affronte l’Algérie le 7 septembre dans le cadre de la 2e journée des qualifications pour la Coupe du monde Qatar 2022. Initialement prévue au stade du 4-Août de Ouagadougou, la rencontre a été finalement délocalisée à Marrakech, après la dernière inspection de la CAF et de la FIFA. Grandissimes favoris du groupe A, les Fennecs d’Algérie tenteront de poursuivre leur impressionnante série d’invincibilité tandis que les Etalons ont la lourde charge de créer l’exploit.

La 2e journée des éliminatoires de la Coupe du monde de football, zone Afrique, a débuté le dimanche 5 septembre. Dans le groupe A, les deux leaders s’affrontent. Burkina Faso-Algérie, un match déjà dans tous les esprits. Des retrouvailles « électriques » entre ces deux pays puisqu’en 2014, l’Algérie s’était qualifiée au mondial brésilien en disposant du Burkina (1-0) au cours des matchs de barrage, sur fond de polémique d’ailleurs. Gaël Pema Bayala a rappelé dans un entretien accordé à Radars Info Burkina qu’il ne fallait surtout pas penser à ces évènements de Blida en 2013, mais plutôt rester focus sur le match du 7 septembre. Les Etalons pourront s’appuyer sur les tensions diplomatiques qui règnent entre le Maroc et l’Algérie pour prendre le dessus sur leur adversaire dans le grand stade de Marrakech. En rappel, les Algériens avaient déjà pris une raclée (4-0) lors de leur dernière sortie à Marrakech face au Maroc aux éliminatoires de la CAN 2012. mmondial 2Les Etalons, auréolés d’une prestation collective remarquable face au Mena du Niger lors de la 1re journée, pourront s’appuyer, en l’absence des cadres, sur ce collectif soudé où les uns et les autres se relayent dans l’effort.

Faire un bon résultat face à ses Algériens gonflés à bloc, en témoigne l’humiliation infligée à Djibouti (8-0) il y a 5 jours, c’est l’objectif des poulains de Kamou Malo. Il faut de l'intelligence et du sang-froid à Issoufou Dayo et à ses coéquipiers, rappelle Lassina Sawadogo. La nervosité pourrait être l'autre facteur handicapant. « Le replacement au milieu de terrain doit être huilé. Sur les côtés, il faut une solidarité entre latéraux et ailiers, une capacité à répéter les efforts pour ne pas être surpris. Une chose est certaine, c'est tactiquement que cela va se jouer », estime le journaliste sportif Lassina Sawadogo.

Le Mena et les Fennecs, c'est deux niveaux complètement différents. Après 28 matchs sans défaite, l’ogre algérien pliera-t-il l’échine lors de ce 29e match ? En tout cas, c’est tout le « mal » qu’on souhaite aux nôtres. « Toute épopée a une fin, c’est peut-être le moment pour les Etalons de sortir le grand jeu », a lâché Arsène Koditamdé.

Le moins qu’on puisse dire, c’est que les regards sont tournés vers Marrakech. L’opposition Burkina-Algérie, c’est le mardi 7 septembre à 19h.

Sié Mathias Kam

mmna uneLes Etalons du Burkina Faso ont réussi leur entrée en lice dans la phase des qualifications pour le mondial 2022 en battant le Mena du Niger 2 à 0. Après deux défaites consécutives, le Burkina Faso renoue avec la victoire. Analyste sportif, Gaël Péma Bayala décrypte le match de notre onze national. 

Il a fallu attendre la seconde période pour voir les Étalons du Burkina se défaire du Mena du Niger. Sur des réalisations de Franck Lassina Traoré et Mohamed Konaté, l’équipe nigérienne plie l’échine. L’analyste sportif Gaël Péma Bayala avoue « avoir été surpris par l’organisation nigérienne en première période », qui a posé des problèmes aux Etalons. « Au cours de la première période, les débats étaient un peu équilibrés ; le Burkina n’a pas eu de très bonnes occasions, tout comme le Niger a eu quelques velléités offensives », analyse-t-il. Avec pour leitmotiv la victoire, les Etalons n’avaient pas droit à l’erreur à cette première sortie face au Mena du Niger. Selon Gaël Péma Bayala, on a vu une équipe du Burkina maîtriser son sujet pour obtenir une victoire à l’usure. Il poursuit en félicitant le coach Malo d’avoir su faire une bonne lecture du jeu. Celui-ci a vu que l’équipe nigérienne a laissé beaucoup d’énergie sur la première période et il a su trouver la bonne formule à travers des changements opportuns, fait remarquer Bayala. « Kamou Malo a été beaucoup critiqué mais ce soir, il a montré de la sérénité et une bonne lecture du jeu en faisant des remplacements payants », affirme l’analyste sportif. Un coaching payant qui a vu une réorganisation du milieu de terrain qui a pris le dessus sur celui de l’équipe nigérienne. A en croire M. Bayala, dès que le Burkina Faso a pris l’ascendant physiquement sur le Niger, l’équipe a appuyé sur l’accélérateur avec un pressing qui a fini par faire craquer la défense du Mena. « La réorganisation du milieu avec Gustavo Sangaré qui prend les clés du match a été un facteur déterminant dans l’issue du match », précise Péma Bayala. mmna 2Gustavo Fabrice Sangaré, sociétaire de Quevilly Rouen Métropole (Ligue 2 française), a montré pleinement ses qualités de passeur, car il est à l’origine des deux buts marqués. L’objectif qui était de prendre les 3 points est atteint. M. Péma rappelle que les points pris le sont à l’extérieur et qu’il faut s’en féliciter et ne pas dire que ce n’est que le Niger. « Il faut reconnaître que le Niger a joué crânement ses chances », confie-t-il. Dès lors, on est en droit d’avoir des motifs de satisfaction au vu du résultat. Et de l’avis de notre interlocuteur, c’est tout bénef pour ce groupe qui gagne en confiance. « Que ce soit le gardien ou les attaquants, on a vu une équipe appliquée, sérieuse, qui n’a pas sous-estimé l’adversaire. Donc la production d’ensemble est bonne à prendre », souligne M. Bayala. Même s’il relève quelques aspects à travailler, notamment les coups de pied arrêtés défensifs et offensifs où il a été donné de voir du gâchis, il estime que l’équipe a montré du caractère et de la discipline. « Quand on sort d’un tel match, il est difficile de parler de flop. J’ai vu des garçons travailler, s’appliquer ; même les remplaçants, dès leur entrée, ont su se mettre au service du collectif. C’est une équipe et non une somme d’individualités qu’on a vue ce soir », martèle l’analyste sportif. Avec cette victoire, les Etalons ont de quoi attendre sereinement les Fennecs d’Algérie le 7 septembre prochain au Maroc. « L’Algérie est sur une série exceptionnelle mais il faut qu’on joue notre jeu sans complexe ni calculs », souhaite-t-il. « Surtout, il ne faut pas revenir sur les évènements de Blida en 2014 et se dire qu’on va aborder ce match avec un esprit revanchard, non ! » a prévenu Gaël Péma Bayala sur la prochaine rencontre comptant pour la deuxième journée de ces qualifications pour le mondial Qatar 2022.

Sié Mathias Kam

sportime uneA la faveur de la reprise des compétitions de football interclubs, les clubs burkinabè qualifiés pour les coupes CAF seront à l’abordage en septembre pour les tours préliminaires de la League des champions (LDC) et de la Coupe de la confédération (CDC). Il s’agit du champion national du Fasofoot 2021, l’AS Sonabel, engagé en LDC, et du vainqueur de la Coupe du Faso, l’Asfa Yennenga, en CDC. Analyste sportif, Abdoulaye Bandaogo se prononce sur les chances de nos deux clubs.

Pour la première fois de son histoire, l’AS Sonabel disputera le tour préliminaire de la League des champions CAF. Le manque d’expérience de cette équipe dans cette compétition ne doit toutefois pas être un handicap pour elle mais source de motivation quand on sait sa débauche d’énergie durant le récent championnat national D1, où elle a terminé championne. Les électriciens seront face au Stade malien. Selon Abdoulaye Bandaogo, analyste sportif, l’objectif pour le champion du Fasofoot 2021 n’est pas d’aller faire simplement de la figuration mais de jouer à fond ses chances pour se qualifier. « Au regard de la bonne forme de cette équipe qu’on a vue tout au long du championnat national, si cela est maintenu, il n’y a pas de raison qu’elle ne passe pas ce tour », affirme Abdoulaye Bandaogo. Même s’il faut s’attendre à une LDC CAF relevée, comme l’affirme Lassina Sawadogo, l’AS Sonabel a une très bonne carte à jouer. sportime 2« Il faut obligatoirement passer le cap malien et je pense que cela est dans les cordes de l’AS Sonabel. Il faut le faire pour permettre au football burkinabè de gagner en coefficient dans les compétitions interclubs et d’espérer un jour se retrouver avec deux représentants en Ligue des champions et deux en coupe CAF », martèle pour sa part le journaliste sportif Lassina Sawadogo.

Absente ces 7 dernières années des compétitions à l’échelle continentale, l’Asfa Yennenga,  la reine des stades, renoue avec ces dernières. Direction la lagune Ebrié pour y défier le FC San-Pedro. Et « au regard l’instabilité qui règne dans le football ivoirien avec un comité de normalisation à sa tête, c’est un défi pour les Asfasiens de montrer que notre championnat est constant et de relever le défi régional », confie M. Bandaogo.sportime 3 L’équipe « jaune et vert », pour cette échéance, sera bien accompagnée. Son nouveau coach, Ivoirien, connaît bien le championnat de ce pays. « Rigo Gervais connaît la maison ; il sait à quoi s’attendre là-bas, donc il saura se préparer en conséquence », précise Abdoulaye Bandaogo. Ce ne serait pas une surprise de voir nos deux équipes passer le cap ivoirien et celui malien, dit-il. « Le FC San-Pedro et le Stade malien sont à notre portée », poursuit-il. S’il y a un facteur à prendre en compte, c’est bien l’arrêt du championnat dans ces trois pays (Burkina, Mali et Côte d’Ivoire). Au niveau du rythme de jeu, ces équipes partent sur un pied d’égalité. A en croire Abdoulaye Bandaogo, le facteur déterminant lors de ces confrontations, ce sera la préparation : celle mentale et surtout l’envie de gagner sur le terrain. « Si ce travail est réellement fait, on doit passer ce cap », conclut M. Bandaogo.

Lesdits matchs se joueront les 10 et 12 septembre pour la manche aller et les 17 et 19 septembre pour celle retour. L’AS Sonabel jouera son match au Cameroun au stade Amadou-Ahydjo de Yaoundé. S’agissant de l’Asfa Yennenga, pour l’heure, rien n’est encore décidé.

Sié Mathias Kam

etln 1Le sélectionneur national des Etalons seniors en football, Kamou Malo, était face à la presse le mercredi 25 août 2021 à Ouagadougou. Une rencontre au cours de laquelle il a dévoilé la liste des joueurs convoqués pour les 2 premières journées des éliminatoires de la Coupe du monde 2022. 27 Etalons iront à l’assaut du Mena du Niger et des Fennecs d’Algérie. Des journalistes sportifs se prononcent au micro de Radars Info Burkina sur cette liste caractérisée par des absents de taille et quelques retours.

En quête de leur première qualification à un Mondial de football, les Etalons du Burkina Faso repartent à l’abordage après de nombreux échecs. C’est avec des absences notables, en l’occurrence celles de Charles Kaboré et d’Alain Traoré (sans club)  ainsi que d’Edmond Tapsoba et de Bertrand Traoré (blessés), que les Etalons iront au Maroc vendre chèrement leur peau. Pour Mahamad Sangaré, la liste concoctée par le sélectionneur national est réaliste ; les joueurs convoqués sont en bonne forme. « C’est une liste acceptable avec des joueurs qui sont réguliers dans leurs championnats respectifs », affirme-t-il. Equipe en pleine reconstruction avec un rajeunissement progressif annoncé par les dirigeants, les Etalons du Burkina Faso piétinent en termes de résultats et de projet de jeu. C’est dans ce contexte que les hommes de Kamou Malou iront défier le Mena du Niger, avant les retrouvailles amères avec l’Algérie, un remake de la qualification pour l’édition 2014 au Brésil. Selon M. Sangaré, l’idéal serait de prendre une option face aux Fennecs par une victoire. etln 2« L’idéal serait de battre l’Algérie, là ça donnerait un peu l’espoir d’aller loin dans cette compétition mais, précise-t-il, cela sera très difficile. Une difficulté avec le contexte qui a vu les matchs du Burkina délocalisés du côté du Royaume chérifien. Déjà, le climat est favorable à l’Algérie, mentalement ça va être plus facile pour elle de gérer cette situation. Il faut ajouter à cela les nombreux absents », confie le journaliste sportif. Face au Niger qui joue aussi sur terrain neutre au Maroc, les Etalons partent quand même favoris. « Si on ne peut pas battre le Niger, c’est que notre équipe est vraiment lamentable », commente Baman Damien, un amoureux de football.

Pour Lassina Sawadogo, en dépit de la délocalisation des matchs du Burkina, les Etalons se doivent de réaliser de bons résultats. Après avoir manqué de justesse les 2 dernières qualifications du mondial, la qualification est un impératif cette fois-ci pour le onze national. « Le sélectionneur est rattrapé par ses choix. Aujourd’hui on a des blessés mais ce n’est pas une raison pour que notre équipe aille faire de la figuration ; elle doit obtenir de bons résultats à ces 2 matchs », a-t-il lancé. A l’en croire, il reste à espérer un savant dosage pour jouer à fond le ticket des barrages de la coupe du monde.

etln 3« Le réalisme voudrait qu’on mette à contribution ces 2 matchs pour se préparer pour la CAN », confie M. Sangaré. Sur cette lancée, le sélectionneur national a tenu de nouveau ses propos d’après-tirage des poules de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2022, où il avait laissé entendre que les matchs de qualifications du mondial allaient servir pour la préparation à la prochaine CAN. « Je pense vraiment que quand on va à une compétition,  l’objectif est de réussir. Notre objectif, c’est la qualification ; ce sera une première pour le Burkina Faso si cela arrive», a-t-il confié.

Pour Arsène Koditamdé, il faut à cette équipe un esprit de gagneur. « On peut y croire, on a un bon groupe. Il faut se préparer à ne surtout pas perdre, se préparer à faire des résultats et prendre le maximum possible de points », indique le journaliste sportif. Il poursuit : « L’Algérie est dans une dynamique où se sera un cataclysme de ne pas se qualifier mais le cataclysme existe en football, on peut réaliser cet exploit pour peu qu’on le veuille, qu’on le décide et qu’on se batte pour cela »

En rappel,  logés dans la poule A aux côtés de l’Algérie, du Niger et de Djibouti, les Etalons aborderont la première journée des éliminatoires le 2 septembre 2021 face au Mena du Niger avant d’affronter les Fennecs d’Algérie le 7 septembre pour la deuxième journée. Le Maroc est le pays désigné par le Burkina Faso pour recevoir ses matches.

Sié Mathias Kam

cpee uneLe tirage au sort de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2022 s’est tenu hier à Yaoundé. Absents lors de l’édition précédente en Egypte en 2019, les Etalons du Burkina Faso sont logés dans le groupe A au meme titre que le pays hôte, le Cameroun. La CAN 2021 débute le 9 janvier à Yaoundé. Quelles sont les chances du Burkina Faso dans ce groupe ? Lassina Sawadogo, journaliste sportif à la RTB, nous donne son point de vue à ce propos.

Le groupe A est composé du Cameroun, de l'Ethiopie, du Burkina Faso et du Cap-Vert. Selon Lassina Sawadogo, les Etalons ne font pas un saut dans l'inconnu, car ils ont déjà croisé les crampons avec tous ces adversaires. En effet, le premier match et premier choc des Etalons, ce sera face aux Lions indomptables du Cameroun, le pays hôte. Selon ce journaliste, la tâche s’annonce difficile pour les nôtres quand on sait l’enthousiasme que va susciter ce match ; un remake de l’ouverture de la CAN 1998 qui s’était jouée au Burkina Faso. « Jouer contre le Cameroun pour commencer donne un statut particulier et ce statut, il va falloir le défendre au moment où on donnera le top départ de cette CAN », affirme-t-il. C’est une pression de plus pour le Cameroun ainsi que pour le Burkina Faso, absent de la précédente édition. « Le Cameroun joue à domicile, il y aura donc une fièvre populaire incroyable là-bas. Les uns et les autres ne souhaiteraient pas que le Burkina Faso cale déjà le Cameroun d’entrée. On aura donc contre nous l’équipe du Cameroun, le public camerounais et peut-être aussi une partie des autorités parce que pour rendre la fête populaire, c’est toujours bon que le pays organisateur gagne d’entrée. Voilà pourquoi j’estime que la combinaison de départ Cameroun-Burkina n’est pas la meilleure que la CAF ait pu faire», explique Lassina Sawadogo. cpee 2Mais toujours selon  notre interlocuteur, le vin est tiré ; il va falloir faire un résultat face au Cameroun et envoyer ainsi un signal fort pour afficher les ambitions du Burkina dans cette CAN.

Les autres adversaires des Etalons, à savoir l'Ethiopie et le Cap-Vert, sont connus du public burkinabè. La première avait été battue lors de la CAN 2013, lors de laquelle le Burkina Faso était parvenu jusqu’en finale. « Depuis lors, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts et il faut se méfier de cette équipe revancharde », confie M. Sawadogo. Le Cap-Vert, lui, arrive à donner du fil à retordre aux Etalons quand les deux équipes s’affrontent. « La tâche s’annonce difficile et on aura fort à faire dans cette poule », précise notre interlocuteur. Mais, dit-il, les places qualificatives sont à aller chercher. « Chacun a son destin en main, il va falloir qu’il joue son va-tout », martèle Lassina Sawadogo. Pour ce qui concerne les Etalons, il y a encore beaucoup de choses à revoir. L’infirmerie est pleine de blessés. Cette situation n’est pas sans conséquence sur l’état de forme de l’équipe. Il faut ajouter à cela le manque de temps de jeu de certains cadres, en recherche de club. cpee 3Sur cet aspect, Lassina Sawadogo pense que Kamou Malo, le sélectionneur, est rattrapé par un fait : celui de ne pas tester des joueurs qu’il appelle pour pallier d’éventuelles blessures. « Nous avions déjà dit qu’il fallait tester d’autres joueurs. Au lieu de cela, on s’est contenté d’avoir des joueurs de bancs, appelés mais qui ne jouent pas. Il va falloir faire face et utiliser les seconds couteaux qu’il n’avait pas voulu mettre en évidence », souligne-t-il. Et de rappeler : « Ce n’est pas pour autant que nous devons mettre une croix sur la Coupe du monde. Ce n’est pas en tentant de gravir les échelons qu’il nous faudrait reculer ; il va falloir se jauger  face au Niger et l’Algérie en septembre prochain ». Peut-on s’attendre à voir les Etalons remporter le graal ? A cette question, Lassina Sawadogo répond que tout dépend d’eux, de leur état de forme. « On ne va pas se voiler la face mais le Burkina Faso ne fait pas partie des grandissimes favoris. Cependant, passer le premier tour n’est pas à négocier, c’est obligatoire. Après, on va gravir les échelons au fur et à mesure », affirme-t-il.

« Laissons les histoires de ‘’un pied dehors et un pied dedans’’, soyons à fond derrière cette équipe, car si nous on ne le fait pas personne ne le fera à notre place ; cette équipe fera des merveilles à la CAN, j’en suis sûr », nous confie un étudiant fan de football, Marc Ouédraogo. Un autre, Inoussa Yaméogo, lui, est perplexe et pense qu’il ne faut pas trop y croire. « Les Etalons nous ont tellement déçus que maintenant, on les regarde juste faire : s’ils gagnent on est content; sinon les supporter à fond est compliqué », affirme-t-il. « Le favori grandissime, c’est l’Algérie avec cette série incroyable en cours », conclut Lassina Sawadogo.

Prévue au depart pour cette année, c’est finalement du 9 janvier au 6 février 2022 que se tiendra la 33e édition de la CAN au Cameroun. 24 équipes nationales prendront part à cette messe du football africain.

Sié Mathias Kam

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