Le président du Conseil supérieur de la communication (CSC), Abdoulazize Bamogo, a pris part, les 27 et 28 avril 2023 à Fès au Maroc, à la conférence internationale pour une régulation éthique et inclusive de l’espace numérique. Première du genre, cette conférence internationale a permis aux présidents des instances africaines de régulation des médias d’échanger avec les représentants des grandes plateformes numériques sur la problématique de la régulation à l’ère des médias sociaux.
La conférence internationale pour une régulation éthique et inclusive de l’espace numérique qui s’est tenue à Fès les 27 et 28 avril 2023 a été organisée par la Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle (HACA) du Maroc.
Cette conférence qui a pour objectif de promouvoir un modèle de régulation éthique et inclusive de l’espace numérique a réuni des délégations d’instances de régulation de 20 pays africains anglophones, lusophones, francophones et arabophones, et des représentants de plateformes numériques globales telles que Meta et Tik Tok. Selon les membres du Réseau des instances africaines de régulation de la communication (RIARC), pour faire face à la prolifération de contenus et de pratiques nuisibles sur les réseaux sociaux tout en préservant la liberté d’expression, le dialogue entre les régulateurs et les acteurs numériques est nécessaire.
Le président du CSC, Abdoulazize Bamogo, a pris part à ce premier dialogue avec les plateformes numériques globales accompagné du conseiller rapporteur, Séni Dabo et de la chargée d’études Pauline Kantiono, point focal du RIARC. Il a assuré la modération du deuxième panel « Pour une autorégulation de confiance » dont les sous-thèmes « Modération des contenus et exigences de l’équité et de la diversité », « Algorithmes et modération des contenus » et « Les politiques d’autorégulation entre laxisme et censure ».
Le premier panel a porté sur « Les enjeux de la régulation des médias sociaux sur le continent africain » avec pour sous-thèmes « Régulation des réseaux sociaux et l’accès à l’information comme bien public », « Les régulateurs africains face aux désordres de l’information dans la sphère publique numérique » et « Régulation et droit des utilisateurs des plateformes numériques globales ». Quant au troisième panel, il a porté sur « Les perspectives d’évolution des processus de régulation des données et la régulation des contenus » avec pour sous-thèmes « Quelles articulations entre la régulation des systèmes de l’IA, la régulation des données et la régulation des contenus ? », « La co-régulation pour une plus grande efficience de la lutte contre les contenus et les pratiques illicites » et « La refondation de la régulation des médias au service de la souveraineté culturelle et informationnelle de l’Afrique ».
Il faut noter que c'est la HACA Maroc qui préside actuellement le RIARC pour un mandat de deux ans.
DCRP/CSC