A l’instar de plusieurs personnes qui, de par leur dévouement et leur ardeur au travail, ont apporté leur pierre à la construction du pays, Sidi Mahamadou CISSE, ancien directeur de la propreté, a lui aussi apporté sa touche. Il a contribué à l’assainissement de la ville de Ouagadougou. Ce qui a permis au Burkina Faso de remporter trois (3) prix internationaux en matière de propreté.
Après un bref passage au ministère en charge de l’Environnement, Sidi Mahamadou CISSE, ingénieur d’Etat du génie de l’environnement, a rejoint la commune de Ouagadougou en 2001 où il a été nommé chef d’assainissement. En 2006, il a été promu à la tête de la direction de la propreté de la commune jusqu’en 2017. Il a passé le témoin à Saïdou NASSOURI, depuis le 20 novembre 2017. Monsieur CISSE est aujourd’hui agent à la Direction générale des services techniques municipaux (DGSTM).
De son passage au département de l’assainissement, on peut retenir de lui, un homme ouvert, surtout à la presse. Il a marqué la ville de Ouagadougou par ses nombreuses œuvres pour l’assainissement. On se rappelle encore de ses multiples sorties avec les femmes et hommes pour le curage des caniveaux. Gérer la propreté de la ville de Ouagadougou était devenu pour lui une passion. « Pour tout travail ou poste qu’on occupe, il faut le faire avec amour », a-t-il confié.
Sous sa direction, le Burkina a remporté trois (3) prix internationaux en matière de propreté. Il s’agit du prix Africité obtenu en 2003 à Yaoundé, du prix Dubaï international des meilleures pratiques pour l’amélioration du cadre de vie reçu en 2006 et du prix Meilleure pratique du Premier ministre de Bahreïn à Nankin en Chine en 2008. Il faut préciser que pour chacun de ces prix, il y avait huit-cent milles (800 000) villes candidates. Ces résultats ont été possibles selon lui, grâce à ses collaborateurs, notamment aux trois milles (3000) femmes de la brigade verte communément appelé « les femmes de Simon ».
Monsieur CISSE dit ne pas regretter d’être passé au niveau de la direction de la propreté, car il a beaucoup appris et a contribué au développement de son pays. Il dit être toujours disponible pour la commune de Ouagadougou et pour le Burkina tout entier, afin de toujours apporter sa pierre à la construction de sa chère patrie.
Il faut rappeler qu’il est l’un des pionniers en Afrique Subsaharienne en matière de gestion des centres de traitement et de valorisation des déchets. « Ouagadougou a été la toute première ville à disposer et à exploiter un centre d’enfouissement technique », a-t-il noté.
Mariam CONGO
