Les fêtes de fin d’année sont des moments de réjouissances. Si pour certains elles sont synonymes de retrouvailles entre parents et amis dans une ambiance conviviale, pour d’autres elles riment avec excès de décibels, chose qui n’est pas sans conséquence sur la cohabitation.
C’est connu, la période des fêtes de fin d’année rime avec joie débordante pour beaucoup et moments conviviaux. Et certains fêtards, dans leur euphorie, ne tiennent pas toujours compte du voisinage en matière de niveau des décibels quand ils mettent la musique. Car une chose est de fêter en mettant de la musique pour s’égayer et une autre est de le faire exagérément au point de troubler la quiétude du voisinage. « À l’approche des fêtes, j’interpelle mon voisin sur le volume de la musique. Mais rien n’y fait. Il se contente de me répondre pour l’affirmative, mais comme à son habitude c’est le même tintamarre », se plaint Mathias Ilboudo.
Comme lui, ils sont nombreux les Ouagalais qui vivent cette situation sans broncher, soucieux de préserver les relations de bon voisinage. Mais à l’inverse de M. Ilboudo, Mme Sib n’entend pas les choses de cette oreille. « Certes il y a le bon voisinage, mais avant tout il y a le bien-être. Je n’admettrai pas que mon voisin me casse les tympans jusqu’au petit matin. Une chose est de fêter, mais il ne faut pas non plus déranger les gens », confie-t-elle. Une telle pratique est susceptible de mettre à mal le bon voisinage.
Il faut le reconnaître, les nuisances sonores sont une réalité au Burkina Faso. Face à cela, la Direction de la tranquillité publique, un département de la police municipale, veille au respect des normes et à la tranquillité de la population. Selon le chargé de communication de la police municipale, les nuisances sonores sont une lutte permanente de la police municipale, même si elle est plus fréquente pendant les fêtes de fin d’année. C’est vrai qu’il faut s’égayer, mais il faut le faire dans la discipline et respecter le choix de l’autre de ne pas être dérangé.
« Vous constaterez dans le hall qu’il y a des baffles et du matériel de sonorisation qui ont été saisis pour nuisances sonores », ajoute-t-il. Les fêtes de fin d’année sont des moments où on constate souvent des débordements, mais il y a lieu que chacun prenne ses responsabilités afin que lesdites fêtes se déroulent dans la tranquillité et la convivialité.
Edwige Sanou