Début octobre 2019, écoliers et élèves reprendront le chemin de l’école. A quelques jours de la rentrée scolaire, certains élèves et parents s’adonnent au paiement des frais de scolarité et à l’achat des fournitures scolaires. Radars Info Burkina en a fait le constat dans des boutiques de vente de fournitures scolaires.
Devant l’une des librairies du centre-ville, le parking est bondé de motos. Plus loin, sont stationnées des voitures. Pendant que certains des clients sortent du magasin avec des fournitures scolaires, d’autres font la queue à l’intérieur.
Franck Ouaré est élève en classe de seconde. Il a dans les mains un sachet contenant des cahiers et d’autres articles scolaires. Le tout lui a coûté la somme de 20 000F CFA. Quant à Rahim Ouédraogo, étudiant, il est venu acheter des cahiers pour son petit frère, élève en classe de seconde. Il dit avoir acheté 20 cahiers à 30 000F. Pour lui, c’est trop cher.
«Je suis venue acheter des cahiers puisque la rentrée, c’est pour bientôt. J’ai dépensé la somme de 20 000F. Ce sont des articles de qualité qui sont vendus ici, donc je pense que les prix sont bien », nous dit Ouédraogo, une élève en classe de 1re.
Alidou Compaoré vient de sortir de la librairie. Il est en train de discuter avec un vendeur ambulant de livres à la porte.
« Je suis venu acheter des fournitures pour mon enfant qui fera le CE1. Je suis au quartier Balkuy. Depuis l’année passée, j’achète les fournitures dans cette grande librairie. J’ai déboursé la somme de 17 300F pour l’achat des cahiers. Les articles ici sont de bonne qualité ; par conséquent ils coûtent très cher. Dans cette librairie, les livres de l’Institut pédagogique du Burkina (IPB) ne sont pas disponibles. C’est avec un vendeur ambulant qui se trouve à côté de la porte que j’ai acheté des livres IPB à 9000F», indique M. Compaoré. Kafando est dans la vente des livres IPB depuis 20 ans. Il les obtient au ministère de l’Education nationale. Le prix varie entre 1500F et 2000F.
Nous arrivons par la suite dans une boutique de vente de fournitures scolaires et de consommables informatiques. Les articles sont vendus au détail et en gros. Une timide clientèle se fait remarquer. Pour Benjamin Soubeiga, le commerçant, ce n’est pas une question de cherté des prix qui explique cette situation. Cela est dû à la morosité économique.
Aly Tinto (Stagiaire)