jeudi 21 novembre 2024

8 mars 2018: Un face à face annoncé entre le président du Faso et les femmes

IMG 20180226 100446Le ministère de la Femme, de la Solidarité nationale et de la Famille, a animé une conférence de presse, ce lundi 26 février 2018, sur l’organisation conjointe de la célébration de la Journée internationale de la femme et du 5ème Forum national des femmes, prévue le 8 mars 2018. Et pour cette année, Hélène Marie Laurence ILBOUDO/MARCHAL a annoncé l’organisation d’un dialogue direct entre le président du Faso et les femmes. L’autre innovation majeure, c’est la suppression de la parade du 08 mars.

A l’instar de plusieurs pays à travers le monde, le Burkina Faso célèbre la Journée internationale de la femme, chaque 8 mars. Pour cette année, le ministère de la Femme, de la Solidarité nationale et de la Famille, compte faire d’une pierre deux coups. En effet, le 5ème Forum national des femmes va être organisé à la même date que la journée internationale de la femme. Le thème retenu pour ces deux activités est : « La participation de la femme à la gouvernance : état des lieux, défis et perspectives ».

Placée sous le très haut patronage du chef de l’Etat, Roch Marc Christian KABORE, cette célébration va permettre de « faire l’état des lieux de la participation des femmes à la gouvernance politique, administrative et économique ». Le ministre en charge de la femme, Hélène Marie Laurence ILBOUDO/MARCHAL, a indiqué qu’au Burkina Faso, « les hommes et les femmes ne jouissent pas encore des mêmes privilèges quant à leur participation à la vie publique et à la prise en compte de leurs potentialités dans le domaine de la gouvernance ». Ainsi, le 8 mars 2018 va permettre d’identifier les préoccupations majeures des femmes  et de formuler des recommandations pour une meilleure représentation des femmes dans les sphères de décision.

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Au cours de cette conférence, Hélène Marie Laurence ILBOUDO/MARCHAL a annoncé des réformes dans le cadre de l’organisation de cet évènement. En effet, le 8 mars de cette année connaîtra « la suppression de la traditionnelle parade ». Cette décision a été motivée entre autres par le coût financier qu’occasionne l’organisation de la parade. « Je pense qu’elle coûte entre vingt (20) et trente (30) millions de francs CFA. Cette somme, nous pouvons la consacrer à autre chose », a-t-elle affirmé.

Autre changement majeur de cette édition, c’est l’organisation d’un dialogue direct entre les femmes et le président du Faso et ce, en présence des membres du gouvernement, a indiqué madame le ministre.

Aussi, en prélude à cet évènement, un panel avec les organisations de femmes sera organisé dans toutes les régions du pays le 7 mars 2018.

Cryspin LAOUNDIKI

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