Réservés au domaine militaire pendant plusieurs années, les drones se diversifient au fil du temps. De la santé au journalisme en passant par l’agriculture, l’usage de ce petit bijou de technologie qui défie certaines contraintes de la nature est de plus en plus constaté dans divers domaines d’activité.
Le drone désigne un aéronef sans pilote à bord, généralement télécommandé du sol. De nos jours, cet appareil a évolué au point qu’il est capable de véritables prouesses dans divers domaines.
Timidement présents dans le domaine de l’audiovisuel au Burkina Faso, ces drones rendent désormais possible la diffusion d’images vues du ciel lors des grands événements, de certaines manifestations et aussi de concerts. Et étendre l’utilisation de ces appareils à d’autres domaines pourrait être la réponse à un certain nombre de problèmes au pays des hommes intègres.
Les drones ont fait leurs preuves dans le monde entier dans le domaine de l’agriculture. Le Burkina Faso gagnerait donc à introduire cette technologie dans le secteur agricole, compte tenu de sa forte potentialité et de l’importance qu’occupe l’agriculture. Outre sa mission de contrôle et de surveillance des cultures, et en plus d’avoir une vue globale plus ou moins détaillée des différents champs, de détecter des dégradations causées par des animaux sauvages, maladies ou autres, afin d’y remédier au plus vite, certains des drones sont même en mesure de pulvériser des produits de traitement selon les besoins du terrain.
Tout comme dans l’agriculture, les drones s’imposent dans le secteur médical, dans la mesure où ils sont utilisés dans certains pays africains pour acheminer des médicaments et des poches de sang dans les régions reculées et difficiles d'accès par la route.
C’est donc dire que l'utilité et l'efficacité de ces petites merveilles technologiques pour effectuer certains types de missions ne sont plus à démontrer. C’est dans ce cadre que la journée internationale des drones a été initiée dans le but de présenter cet appareil sous son jour positif et utile.
Edwige Sanou