Enclenché depuis le 24 août 2018, le processus de retrait de certaines parcelles de la Zone d’activités commerciales et administratives (ZACA) se poursuit et avance même à grands pas. Un comité d’examen et de validation des dossiers des souscripteurs des parcelles non mises en valeur et/ou non soldées ou ne respectant pas le cahier des charges de la ZACA, mis en place à cette occasion, était face à la presse mardi 05 février 2019 pour faire le bilan de ses travaux.
181 parcelles seront retirées. C’est en tout cas ce qui ressort des travaux du comité d’examen et de validation des dossiers des souscripteurs de parcelles. En effet, sur un total de 310 parcelles, à savoir 288 à usage privé et 22 à usage d’équipement, seulement 270 terrains à usage privé ont été soldés. Le montant à recouvrer est d’environ 1 837 186 000 francs CFA.
En ce qui concerne les parcelles à usage privé, sur les 270 soldées, 163 ne sont pas mises en valeur (Ndlr : sont nues ou simplement clôturées), 48 sont en chantier, 35 parcelles sont mises en valeur avec le niveau minimum demandé par le cahier des charges (R+3, R+4, R+5) et 24 terrains mis en valeur sont en dessous du niveau minimum demandé. Pour ce qui est des 18 parcelles non soldées, 4 ne sont pas mises en valeur (Ndlr : sont nues ou simplement clôturées), 02 sont en chantier, 07 sont mises en valeur avec le minimum demandé par le cahier des charges et 05 mises en valeur sont en dessous du niveau minimum.
A noter qu’une correspondance de mise en demeure individuelle sera remise par voie d’huissier de justice aux souscripteurs et que même si, pour le moment, aucune échéance n’a été retenue, « il est difficile de donner un délai de retrait, mais je tiens à signaler que cela sera fait dans les meilleurs délais », a annoncé Arsène Dabiré, chargé de mission.
En rappel, depuis le début du processus de retrait desdites parcelles le 24 août 2018, certains souscripteurs ne se sont pas fait prier pour entamer la mise en valeur de leur terrain, d’où cette nette amélioration de la physionomie de la ZACA.
Edwige Sanou
