jeudi 21 novembre 2024

Situation de la nation : « … Il ne peut y avoir deux forces dans un seul Etat… », Paul Kaba THIEBA

30120806 818025115074969 196885601 nAprès la séance des questions des députés, le Premier ministre s’est prêté à l’exercice des réponses. Prévue pour commencer à 19 heures, la séance a finalement commencé bien plus tard pour ne prendre fin qu’après 22 heures. Nous avons relevé quelques réponses sur des sujets tels que l’insécurité et la grogne sociale.

 

Au député Aziz Ahmed Diallo qui a déploré des « bavures des forces de l’ordre », le Premier ministre a répondu que les Forces de Défense et de Sécurité(FDS) sont régies par des lois et que par conséquent, les abus relevés sont soit déjà sanctionnés, soit en voie de l’être.

Les élèves du Sahel et du Nord subissent quant eux toujours l’insécurité puisque vingt-quatre mille (24 000) élèves, soit 14% des effectifs des élèves de la région du Sahel et plus de huit cents (800) enseignants ont fuit leurs salles de classes. Il en est de même pour la région du Nord ou la proportion des élèves hors des classes est de 5%.

Evoquant les soldats tombés sur le champ d’honneur, le chef du gouvernement a confié que son équipe et lui réfléchissaient à la création d’un fonds pour prendre en charge les orphelins et les veuves. L’idée de ce fonds avait été proposée par la député Juliette BONKOUNGOU du groupe parlementaire CDP.

30630033 2097027260578719 4706750639873458176 nSur la question du groupe de sécurité islamique de Pouytenga, il est revenu sur le choix de dissolution de ce groupe ; une dissolution qui passe aussi par le retrait des tenues,  parce que selon lui « il ne peut y avoir deux forces dans un seul Etat ». Si l’Etat peut tolérer l’agissement de certains groupes tels que les Kolgwéogo et les Dozos, cela ne peut se faire que dans la limite des pouvoirs que l’Etat veut bien mettre à leur disposition.

La grogne sociale qui prévaut actuellement, n’est pas elle aussi passée sous silence. Paul Kaba THIEBA a répondu que des discussions sont engagées avec l’Unité d’Action Syndicale (UAS). Lesquelles discussions sont boudées par certaines centrales au motif que les salaires des ministres doivent aussi être mis sur la table de discussions. Et à cette préoccupation, le chef du gouvernement a fait savoir qu’il n’y a pas de question tabou et que les discussions sont des plus « ouvertes et participatives ».

 

Soumana LOURA

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