Le secrétaire général du Parti de l’Indépendance, du Travail et de la Justice (PITJ) et le bureau exécutif central(BEC) du parti portent à la connaissance des militants et sympathisants, de l’Ordre des Médecins et de la communauté scientifique, de tous les ordres du pays et de la sous-région et surtout de notre peuple qu’il sera organisé une deuxième journée d’hommage au Dr Zézouma Jean Sanou, premier secrétaire général adjoint du PITJ décédé le 09 novembre 2015.
A cette occasion, une cérémonie de dédicace d’un livre de haute portée politique, professionnelle et scientifique aura lieu.
Le Dr Zézouma Jean Sanou a laissé un manuscrit qui a été édité post-mortem. Dans ce manuscrit, « Individu humain, être social au Burkina- Faso », il part de sa thèse de doctorat intitulé « L’émigration et la maladie mentale » : cas des travailleurs voltaïques en Côte d’Ivoire », et de son expérience politique et professionnelle.
La présentation et la dédicace de ce livre seront faites par le Pr Arouna Ouédraogo, professeur titulaire de psychiatrie.
Cette cérémonie d’hommage au Dr Zézouma Jean Sanou qui nous a quitté après d’inappréciables services rendus à la nation burkinabé dans la plus grande discrétion, est placée sous le parrainage du vénérable homme de culture, grand connaisseur de l’évolution politique de notre pays, l’évêque émérite de Bobo-Dioulasso Anselme Titiama Sanou, sage parmi les sages, qui a présidé le Collège des Sages suite à la grande crise qui a ébranlé le pays à la suite de l’assassinat du journaliste Norbert Zongo et de ses compagnons.
Anselme T. Sanou, jeune prêtre a été le professeur de Zézouma Jean Sanou en classe de 3e au petit séminaire de Nasso. Trois décennies après, l’élève Zézouma Jean Sanou, est devenu le premier psychiatre de notre pays, et, affecté à Bobo-Dioulasso au moment même où son professeur Anselme T. Sanou, était nommé évêque de Bobo-Dioulasso.
Les autorités ivoiriennes avaient pris l’habitude de déverser régulièrement par wagons entiers dans la ville de Bobo-Dioulasso les travailleurs (Voltaïques, Maliens, Nigériens) qui avaient été brisés par le miracle ivoirien, faisant des services psychiatriques de l’hôpital de Bobo, le plus grand camp de concentration de malades mentaux.
Le psychiatre Zézouma Jean Sanou devait humaniser, organiser, les services psychiatriques de Bobo-Dioulasso et du pays, pour que les malades soient pris en charge dans leurs milieux. L’évêque Anselme T. Sanou qui connaissait bien le Dr, lui a apporté son grand soutien dans sa tâche de réparation et de restructuration des hommes et des femmes dont ses services étaient encombrés.
Le PITJ accorde une importance particulière à cette journée d’hommage qui se situe à la veille de grands bouleversements dans notre pays avec les procès des crimes de sang et des crimes politiques qui sont annoncés.
Notre peuple devra opérer une grande révolution culturelle, réussir une transformation profonde des mentalités, pour passer de la transition batarde en cours depuis la démission de Blaise Compaoré, à une refondation de la République, de la nation et de la démocratie.
Cette importante cérémonie d’hommage au Dr Zézouma Jean Sanou aura lieu le samedi 11 novembre à 9h à la Maison de la Culture de Bobo-Dioulasso dans la salle Madou Koné (salle bleue).
Le Dr Jean Zézouma Sanou partageait avec nous la conviction que c’est par l’action en faveur de l’humanité que l’on conquiert l’éternité. Il a œuvré, il a bien fait sa part, il mérite d’être donné en exemple à notre jeunesse, au même titre que Amirou Thiombiano.
Nous espérons que dans sa miséricorde infinie, Dieu leur accordera l’éternité.
Pour le BEC,
Le Secrétaire général
Soumane TOURE