L'épidémie de coronavirus progresse chaque jour de façon inquiétante au Burkina Faso. A ce jour, 24 mars 2020, le pays totalise 114 cas confirmés, 7 guérisons et 4 décès. Dans le but de comprendre la contribution des tradipraticiens burkinabè dans la lutte contre la propagation de la maladie, Radars Info Burkina a rencontré El hadji Ousmane Ouédraogo, président de la Fédération nationale des tradipraticiens du Burkina (FENATRAB), par ailleurs président de l'ONG Action pour la promotion de la médecine traditionnelle (APMT).
Selon Ousmane Ouédraogo, dès les premières heures de l'épidémie, le ministère de la Santé a convié les tradipraticiens à une rencontre d'information sur la maladie. « Nous avons appris que c'est une maladie terrible qui se transmet très rapidement. Nous avons reçu des conseils en matière de prévention que nous transmettons aux populations et aux acteurs de la médecine traditionnelle », a-t-il précisé.
« En ce qui nous concerne, nous sommes des chercheurs. Bien avant le coronavirus, nous avons mis en place un traitement contre la toux sèche et la toux grasse et surtout l'angine. Quand on se réfère aux symptômes du covid-19, on voit que la maladie commence par de la fièvre, un rhume. Généralement, le rhume est localisé au niveau de la gorge pendant quatre jours avant de pénétrer véritablement dans l'organisme, précisément les poumons. Donc ce produit qui est un sirop végétal appelé Touciol permet rapidement de neutraliser le virus, de soigner rapidement la toux s'il y a lieu et de lutter contre la fièvre. Nous avons associé ce produit au produit que nous avons nommé Biotica. Biotica, c'est une combinaison de quatre plantes. C'est un produit qui nettoie le foie, qui purifie le sang, élimine les excédents de graisse dans l'organisme. Il combat également les infections. Donc en tant que praticien de la médecine traditionnelle, nous proposons aux patients ce produit à titre préventif. Si on le prend à titre préventif, on a 80% de chance de ne pas faire le coronavirus. Pour le moment, nous faisons de la sensibilisation et nous continuons la recherche afin d’obtenir de meilleurs produits pour combattre cette pandémie », a indiqué le président de la Fédération nationale des tradipraticiens du Burkina.
Aly Tinto