Conseil des ministres : Adoption d’un décret portant expérimentation en ligne de quelques concours professionnels
Le Conseil des ministres s’est tenu en séance ordinaire le mercredi 13 mai 2020 sous la présidence du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré. La question de la pandémie de coronavirus a été largement abordée à cette occasion. Au titre du ministère de la Fonction publique, le Conseil a, en outre, adopté un décret portant conditions d'organisation et d'administration des épreuves et de publication des résultats des examens professionnels de même que des concours de la Fonction publique. Il va permettre l'expérimentation en ligne de quelques concours professionnels.
La ministre de la Santé, Claudine Lougué, a fait au Conseil des ministres le point de l'évolution de la pandémie de COVID-19 ainsi que celui de la mise en œuvre du plan de riposte. « Le Conseil a instruit une poursuite des efforts dans le domaine de l'accélération des tests, dans le domaine de l'opérationnalisation des plans de ripostes régionaux et dans la prise en charge des différents cas positifs et des personnes mises en quarantaine. Les ministres en charge des enseignements et ceux de la formation professionnelle ont fait le point des rentrées administrative et pédagogique. Le Conseil a instruit un respect strict des mesures obligatoires pour la reprise des activités pédagogiques et administratives », a indiqué le ministre de la Communication, Remis Fulgance Dandjinou.
En ce qui concerne le point de l'expression de la solidarité nationale dans le cadre de la lutte contre le coronavirus, à la date du 13 mai 2020, le relevé du compte au niveau du Trésor public était de 1 832 833 989 francs CFA.
Quant aux autres dossiers examinés par le Conseil, au titre du ministère de la Fonction publique, le Conseil a adopté un décret portant conditions d'organisation, d'administration des épreuves et de publication des résultats des examens professionnels et des concours de la Fonction publique. Il va permettre l'expérimentation en ligne de quelques concours professionnels.
« Il s'agit de faciliter et de simplifier les dépôts des dossiers de candidature, l'administration des épreuves, la correction des épreuves et la proclamation des résultats », a expliqué le porte-parole du gouvernement.
Au titre du ministère de l'Economie et des Finances, le Conseil a adopté un décret portant conditions et modalités de réalisation de l'enquête d'utilité publique et de l'enquête parcellaire. « C'est un décret d'application de la loi N°09/2018 AN portant expropriation pour cause d'utilité publique et indemnisation des personnes affectées par les aménagements et projets d'utilité publique. Ce décret va contribuer à l'instauration d'un environnement social apaisé favorable à la réalisation des grands travaux d'investissement et de développement », a précisé Remis Dandjinou.
Toujours au titre du ministère de l'Economie, le Conseil a pris une ordonnance portant autorisation de ratification de l'accord de crédit N°6573-BF et du don N°D581-bf conclu le 4 mai 2020 à Ouagadougou entre le Burkina Faso et l'Association internationale de développement (IDA). « Ces crédits et dons doivent servir au financement des projets d'harmonisation et d'amélioration des notions de statistiques. Le montant du prêt est de 16,5 milliards FCFA. Le montant du don est également de 16,5 milliards de FCFA », a fait savoir Monsieur le ministre.
Au titre du ministère du Commerce, de l'Industrie et de l'Artisanat, le Conseil a adopté un décret portant réglementation des prix de biens et services soumis au contrôle. Ce décret entre en application de la loi N°016-2017AN portant organisation de la concurrence au Burkina Faso.
« L'adoption de ce décret permettra de renforcer les dispositifs juridiques en matière de concurrence et de protection des consommateurs. Cela permettra également de maîtriser la flambée des prix de certains produits que nous constatons », a dit le porte-parole du gouvernement.
En matière de communications orales, le ministre de l'Agriculture a fait au Conseil une communication relative au lancement officiel de la campagne agricole de saison humide 2020-2021. Ledit lancement est fixé au vendredi 22 mai et le thème retenu est : « Quelle stratégie pour s'assurer une sécurité alimentaire et nutritionnelle dans un contexte de pandémie du coronavirus ? ». Les productions attendues sont de 5 670 615 tonnes de céréales, 1 585 724 tonnes de cultures de rente et 941 tonnes d'autres produits vivriers.
Aly Tinto

Le Coordinateur national du plan de riposte de la pandémie du COVID-19 par intérim, Brice Wilfried Bicaba, a fait le point de l’évolution du virus au Burkina ce vendredi 8 mai 2020. A sa suite, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, le Pr Alkassoum Maïga, a expliqué le plan de son département pour la rentrée académique le 11 mai prochain et le projet « un étudiant, un ordinateur ».
Ce jeudi 7 mai 2020 dans la matinée, l'Alliance des partis de la majorité présidentielle (APMP) et l’Union pour le progrès et le changement (UPC), le principal parti d’opposition, ont animé tour à tour des conférences de presse. L’APMP s’est penchée sur la pandémie du coronavirus, la question sécuritaire, les élections couplées de novembre 2020 et la fronde sociale. Pendant ce temps, au siège de l’UPC, des élus et responsables UPC de la région de l’Est sont préoccupés par la situation sociosécuritaire dans leur région. Ils proposent une opération dénommée « Ogapo» (Ndlr : dénouement final en langue locale) dans cette région du pays puisque « depuis le début du mois de janvier, il ne se passe pas une seule journée sans qu’on parle de viols (souvent collectifs), d’attaques armées, de tueries, d’enlèvements et de menaces ».
Sur le plan sécuritaire, selon les partis de la mouvance, malgré les énormes efforts faits dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, des foyers de tension existent toujours et demandent à être définitivement stabilisés. « L’APMP salue la forte mobilisation des volontaires pour la défense de la patrie et leur farouche détermination. Elle invite toutes les populations à faire corps avec les FDS en coopérant et en continuant à s’enrôler pour la défense de la patrie».
Un conseil ordinaire des ministres s'est tenu le mercredi 6 mai 2020 sous la présidence du chef de l’Etat, Roch Marc Christian Kaboré. Au titre du ministère de l'Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Cohésion sociale, le Conseil a adopté un décret portant levée de la suspension et prorogation des actions de révision des listes électorales au titre de l'année 2020.
Le point de presse sur l'évolution du Covid-19 au Burkina a été animé ce vendredi 1er mai par Brice Bicaba, coordonnateur par intérim du plan de riposte du coronavirus, en compagnie du ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement. Le Dr Bicaba est revenu sur la méthode mise en place pour la collecte des données. Les données de ce jour seront mentionnées dans le communiqué habituel.
Contrairement à ce que pensent les uns et les autres, l’UPC n’est pas restée silencieuse sur les circonstances du décès de Dame Compaoré, foi du Poé Naba, membre du bureau politique de l’UPC. « Les députés sont astreints au respect du règlement de l’AN. Nous ne pouvons pas crier sur tous les toits pour réclamer certaines actions », a-t-il affirmé. Il a ajouté qu’à l’étape actuelle des choses, des actions sont engagées par l’AN à l’encontre de tout le gouvernement et qu’elles iront peut-être jusqu’à la motion de défiance, car il y va de la crédibilité de l’institution parlementaire.
Au titre du ministère de la Sécurité, le Conseil a adopté un décret modificatif du décret 2018 N°097, portant création organisation, attributions et fonctionnement de la Brigade spéciale des investigations anti-terroristes et de lutte contre le crime organisé. « Dès 2019, il y avait le démarrage effectif de la brigade sur le terrain. Cependant, on s'est rendu compte que la brigade était confrontée à d'énormes difficultés, aussi bien au niveau de son organisation, de son fonctionnement que de ses attributions. Ce décret modificatif aborde les réponses clés liées à ces difficultés afin d'améliorer les investigations du terrorisme et la lutte contre la criminalité organisée », a expliqué M. Dandjinou.
Le chef de file de l'opposition politique, représenté par Mamoudou Hama Dicko, président de la NAFA, et Adama Séré, président du RDEBF, était face aux hommes de médias ce 28 avril à l'occasion de son traditionnel point de presse. Entre autres sujets abordés, les rencontres avec le gouvernement et certaines institutions, la « répression dans les médias publics » et le contentieux entre des magistrats et l’Etat. 







