Le Conseil des ministres de ce mercredi 30 janvier s’est tenu sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian Kaboré, président du Faso. A son ordre du jour étaient inscrits deux points : l’organisation du travail gouvernemental et le train de vie de l’Etat. Il y avait deux questions orales : l’une concernant la tenue de la session ordinaire des chefs d’Etat du G5 Sahel et l’autre portant sur le décès de 25 personnes dans la province de la Tapoa.
S'agissant du premier point de l'ordre du jour, le président du Faso et le Premier ministre Christophe Joseph Marie Dabiré ont voulu qu’avec une organisation plus efficace, le gouvernement parvienne à de bons résultats rapidement pour le reste du mandat présidentiel en cours. Il s’est agi pour les ministres d’harmoniser leurs manuels de procédure pour plus d'efficacité. Quant au second point, ayant trait au train de vie de l’Etat, pendant une heure et demie, les ministres ont échangé sur des mesures potentielles. Séance tenante, une commission a été mise en place pour recueillir l’ensemble des points de vue et les finaliser pour que très rapidement, soit d’ici à deux semaines, des mesures fortes soient annoncées. Spécifiquement, le décret lié au traitement des ministres et bien d’autres questions, en l’occurrence la question de la délocalisation des séminaires et celle des per diem des formations seront passés au peigne fin et très rapidement, il y aura des résultats.
Au niveau des communications orales, la première est relative à la tenue à Ouagadougou le 5 février prochain de la 5e session ordinaire de la conférence des chefs d’Etat du G5 Sahel sous la présidence de Son Excellence Roch Marc Christian Kaboré, président en exercice du G5 Sahel en cette année 2019. En prélude à cette rencontre, se tiendront les réunions des experts les 31 janvier et 1er février et celle des ministres le 03 février 2019 à Ouagadougou.
Outre cela, la ministre de la santé, Pr Claudine Lougué, a fait état d’une situation dans une localité du Burkina Faso, notamment dans la province de la Tapoa. Dans cette partie du pays des hommes intègres, les services de santé ont relevé le décès de 25 personnes. Il s’avère après examen qu’il est possible que la méningite en soit à l'origine. Mais la question serait toujours à l’étude car selon la ministre, bien qu’on ait obtenu un liquide céphalorachidien trouble, il y a des risques que ce soit la fièvre de Lassa puisque la première personne porteuse de la maladie serait venue du Bénin. C’est pourquoi il est recommandé aux populations de se référer à une structure de santé quand elles sentent de la fièvre de façon répétée. Dans la zone, des mesures concernant la vaccination sont en train d’être prises pour éviter que la maladie se propage à l’échelle régionale ou nationale, au cas où il s'agirait effectivement de méningite.
Un Conseil des ministres qui s'attaquera aux dossiers dans le fond est annoncé pour le vendredi 1er février 2019.
Saâhar-Iyaon Christian Somé Békuoné