Dans quelques heures, l’année 2018 prendra fin. L’effervescence du dernier jour de l’année se fait sentir dans les différentes artères de la ville de Ouagadougou. Pour accueillir la nouvelle année qui commence bientôt, différents programmes sont concoctés. Votre journal Radars Info Burkina (RIB) a tendu son micro à quelques citoyens, qui ont bien voulu partager avec nous leurs plans pour la Saint-Sylvestre.
Damien Tapsoba, étudiant : « Je compte aller à l'église d'abord, après la messe je rejoindrai des amis pour le réveillon. Après toute une année, il est très important d'aller dire merci à Dieu pour toutes ses grâces et bien sûr pour la nouvelle année qu'il te permet de voir. Fêter avec les amis est important, car ce sont les moments de réjouissance et ce n'est qu'une fois dans l'année. Et envisager donc des projets avec les amis, ceux qu'on a pu réaliser ou pas et avoir de nouvelles visions pour l'an 2019 ».
Grâce Gombané, enseignante : « Avec mon mari, nous avons l’habitude d’aller à la messe le 31 décembre. Non seulement pour dire merci au Seigneur pour l’année écoulée, pour sa protection et son assistance, mais aussi et surtout pour lui confier la nouvelle année qui commence. Lui confier nos vies, nos projets. Et après la messe nous reviendrons à la maison partager un repas avec les enfants et quelques couples amis, parce que c’est une grâce d’avoir sa famille avec soi ».
Augustin Sorgho, employé de commerce : « Personnellement, je compte passer la fin d’année en famille pour deux raisons principales. La première est le manque de moyens financiers. La situation économique est vraiment difficile actuellement, donc je ferai avec les moyens du bord. La deuxième raison, la principale d’ailleurs, c’est l’insécurité. Avec les différentes attaques terroristes à répétition, actuellement tout le monde a peur. Il est donc préférable de fêter en famille plutôt que de sortir ».
Bernadette Sawadogo, étudiante : « Pour la Saint-Sylvestre, je prévois de passer la soirée à l’église. J’irai rendre grâce à Dieu pour tous ses bienfaits car il m’a permis de vivre l’année 2018 de son commencement jusqu’à son achèvement et cela dans la santé. Ayant également des amis au sein de l’église, c’est une occasion pour nous de faire la fête sainement tout en louant Dieu. C’est mieux que de se retrouver dans les maquis et boîtes de nuit».
Aminata Belemviré : « Je n’ai rien prévu pour le moment. Mais au regard de la circulation qui est si dense, je préfère ne pas prendre de risques ce soir. J’envisage donc de rester tenir compagnie aux parents à la maison au chaud et en sécurité, c’est beaucoup mieux ».
Rodrigue Ouédraogo, agent de bureau : « Contrairement à ceux qui pensent que le 31 décembre est une occasion pour faire la fête, moi je vois plutôt une occasion de jeter un regard rétrospectif sur l’année qui s’achève. Chacun devrait prendre le temps de réfléchir un peu sur sa vie : ce qu’il a pu réaliser au cours de l’année, ce qu’il n’a pas pu faire et pourquoi. Et surtout prendre de nouvelles résolutions pour devenir quelqu’un de meilleur et se donner les moyens de rendre ces résolutions la réelles. Et au regard aussi de tout ce que notre pays a traversé en 2018, je crois que l’heure n’est pas à la fête mais plutôt au recueillement et à la réflexion ».
Propos recueillis par Armelle Ouédraogo
