Les appareils portables sont omniprésents dans notre société numérique. Devenus des bijoux pour la jeunesse, le téléphone portable est presqu’indispensables pour ces derniers. Conçue pour faciliter la communication entre les personnes, l’utilisation du téléphone portable en milieu scolaire s’avère être un couteau à double tranchant, dans la mesure où son utilisation représente l’une des activités les plus courantes chez les jeunes d’aujourd’hui.
L'évolution des moyens de communication est aujourd'hui dans une dynamique irréversible. Celle du téléphone portable s'est faite à une telle vitesse qu'il a pénétré toutes les couches de la société et s'est imposée comme le moyen de communication le plus utilisé. En milieu scolaire, la présence du téléphone portable a contribué totalement à changer le comportement des élèves, à accentuer les actes d'indiscipline et à créer un dysfonctionnement dans les relations famille-école aussi à l’intérieur de chaque entité.
Malgré son aspect perturbateur en milieu scolaire, le téléphone portable n’est pas forcement l’intrus à battre. En effet, « Le téléphone portable est un couteau a double tranchant. Il y a les effets positifs et les effets négatifs. Mais, véritablement comme le disait serge Salomon, il y a un temps pour tout. On peut concilier véritablement le portable et les études, mais il y a un temps pour tout. Pendant le temps des cours et dans le règlement intérieur, le portable doit être fermé hermétiquement. Après les cours, lorsqu’on franchit les portes de l’école, on peut rallumer son appareil », explique Issaka KABORE, directeur des études au lycée Wend Manegda Ouaga 2000. « C’est à l’élève de communiquer à ses parents et à ses proches ses données, et son emploi du temps afin qu’ils puissent le joindre aux heures creuses », ajoute t-il.
Outre l’opportunité de se divertir, de communiquer que le téléphone offre aux élèves, le téléphone portable par le biais est une option de révision de recherche complémentaire pour les apprenants. « Il y a cette réalité de l’apprentissage par l’internet. Ce qui veut dire qu’il faut une évolution de l’enseignement à travers le cahier de charges. C’est au ministère en charge de l’enseignement peut-être de réactualiser les enseignements, parce qu’il faut reconnaitre que nos enseignements sont un peu dépassés eu égard de l’évolution des TIC. Donc il y a lieu d’ajouter ne serait-ce qu’une matière pour montrer l’utilisation efficiente, efficace et rationnelle du téléphone portable et quels sont les sites à fouiller, parce qu’il y a des sites qui sont spécialisés en mathématiques, en SVT et en français et comment et quand l’utiliser », suggère Issaka KABORE. Pour lui, l’école n’a pas d’autre choix aujourd’hui que d’intégrer la donne des TIC dans les curricula de formation, car selon lui, l’analphabète du 21e siècle c’est celui la qui ignore les réalités des tics.
Les parents, les enseignants ainsi que les éducateurs, doivent demeurer vigilants face aux comportements des jeunes sur Internet afin de diminuer le risque de problèmes qui pourraient découler de leur utilisation inadéquate. Ils doivent également discuter avec les jeunes à propos de l’utilisation qu’ils font d’internet ainsi que des problèmes qu’une utilisation impropre de ce média peut occasionner.
Edwige SANOU