Le ministère du Commerce, dans un arrêté, a fixé le prix des masques, du gel et de la solution hydroalcoolique le 4 mars 2020. La rédaction de Radars Burkina a fait un tour dans quelques alimentations et supermarchés pour voir si ces prix sont respectés.
Cela fait près d’un mois que ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat, par arrêté, a fixé le prix au détail TTC (Tous taxes comprises), des gels ou solutions hydroalcooliques et des masques de protection respiratoire produits ou importés. A l’article 3 dudit arrêté, les infractions aux dispositions du présent arrêté sont passibles des sanctions prévues par la loi n°016-2017/AN du 27 avril 2017 portant organisation de la concurrence au Burkina Faso.
Gels hydroalcooliques :
Inférieur ou égal à 100 ml : 500 francs CFA
Supérieur à 100 ml et inférieur à 300 ml : 1500 francs CFA
Supérieur à 300 ml et inférieur à 500 ml : 3000 francs CFA
Solutions hydroalcooliques :
Supérieur à 100 ml et inférieur à 300 ml : 1000 francs CFA
Supérieur ou égal à 300 ml et inférieur à 500 ml : 1500 francs
500 ml : 2 000 francs
5l : 15 000 francs
20l : 60 000 francs
Masque standard à usage multiple
Unité : 300
Masque à usage unique FFP2 : Paquet de 50 : 2875
« Pour respecter ces prix, il faut d’abord avoir ces produits en question », nous lance Mme Dao Céline, assistante dans une pharmacie sise à Wayalghin. Selon elle, avant même que le ministre du Commerce ne fixe les prix du gel et des masques, ils n’en avaient plus. La plupart des pharmacies que nous avons visitées sont en rupture de stock de gels hydroalcooliques et de masques. Dans l’une des rares pharmacies sise à Dassasgho où nous avons trouvé du gel et des masques, leurs prix sont légèrement en hausse. Roseline Ouattara, perplexe, déclare que cela n’est pas de son essor. « Si j’ai un commentaire à faire, c’est que le prix sur le marché a beaucoup grimpé », a-t-elle affirmé. Dans cette alimentation située à la Zone du bois, pas de gel hydroalcoolique ni de masques mais des solutions hydroalcooliques. El Hadj Aboubacar Sondo, le tenancier, affirme que s’il ne peut pas baisser les prix pour soutenir le combat que son pays mené actuellement, le minimum, c’est de respecter les prix établis par le gouvernement. Et c’est ce qui est fait dans son alimentation. D’autres solutions fabriquées localement y sont vendues à des prix défiant toute concurrence.
Obissa