jeudi 21 novembre 2024

Journalistes face au Covid19 : Le « télétravail », le remède du moment

list uneLes Burkinabè, y compris les journalistes, sont appelés à limiter au maximum leurs déplacements dans ce contexte de pandémie de coronavirus. Cependant, l’information face à l’épidémie de Covid-19, plus que jamais nécessaire, doit continuer à être véhiculée. Mais comment font médias et journalistes pour informer sans eux-mêmes se mettre en danger ? La rédaction de Radars Info Burkina a fait le tour de quelques organes de presse privés et publics pour faire le constat.

La question cruciale est de savoir comment les journalistes peuvent continuer à travailler et informer dans cette situation inédite  face à cette pandémie de coronavirus. Ces derniers sont souvent amenés à être sur le terrain, au contact de personnes potentiellement infectées ou fragiles et à côtoyer de nombreux confrères dans des rédactions cumulant « open space » et petites salles de réunion. A Fasopic, organe de presse en ligne, les portes sont closes. Le travail n’est pas arrêté pour autant. « Nous continuons de travailler mais à la maison », confie Nicolas Bazié, journaliste web du journal. Que ce soit dans la presse papier, la radio ou la télévision, la décision a rapidement été prise de développer, voire généraliser, au maximum le télétravail. Ainsi, selon Nicolas Bazié, a Fasopic, il nous a été demandé le maximum de précautions pour éviter de nous exposer nous-mêmes ainsi que nos familles respectives au virus. Avant la prise des mesures de confinement entreprises par le gouvernement, à l’en croire, un dispositif de lavage de mains au savon était installé à l’entrée de la rédaction. list 3L’information sur le coronavirus ne doit pas s’arrêter au risque de semer plus de psychose au sein de la population. « La population doit être continuellement informée de l’évolution de la pandémie aussi bien au Burkina qu’ailleurs », a-t-il soutenu. Même son de cloche à Burkina24. Sous le couvert de l’anonymat, ce journaliste du site d’information en ligne déclare qu’ils essaient de faire ce qu’ils peuvent pour rendre l’information disponible, surtout celle relative au Covid-19. « Ce qui est mis en branle ici comme dans les autres rédactions d’ailleurs, c’est le télétravail. Même si je ne sais pas trop ce que ça ne veut dire, on s’adapte tout doucement », a-t-il déclaré. Aux éditions Sidwaya, organe de presse public, en plus de la mise en place du dispositif de lavage de mains à l’entrée de la rédaction, les journalistes ont été divisés en deux groupes. « Pendant que le premier groupe travaille à rendre l’information disponible, l’autre se repose et le lendemain, c’est ce second groupe qui prend le relais », a expliqué M. Haro, journaliste, conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication. D’après lui, cette disposition vise à respecter la distanciation sociale d’au moins un mètre entre interlocuteurs qui est conseillée. Le rythme du travail, a-t-il souligné, n’a pas baissé pour autant car « nous assurons toujours le service comme il se doit tout en prenant des dispositions pour éviter de contracter le virus ».

Obissa

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