Les sachets plastiques non biodégradables sont un fléau pour le Burkina Faso. Malgré les mesures prises par les autorités, ce phénomène ne cesse de gagner du terrain. Seule une lutte collective pourrait être l’alternative pour en venir à bout.
Malgré la sensibilisation aux dangers des sachets plastiques, aussi bien pour l’environnement que pour la santé humaine et animale, ceux-ci sont devenus des «récipients par excellence». Sauce, riz, bouillie, viande, tout est conditionné dans ces contenants alors qu’ils présentent des éléments toxiques pour la santé humaine qui peuvent se diffuser dans les denrées alimentaires, surtout quand les aliments sont chauds.
La matière plastique représente un réel danger pour l’environnement, surtout son usage de manière abusive. Et le constat est que sitôt utilisés, ces sachets sont jetés dans la nature. Or, leurs conséquences néfastes sur l’environnement et la santé humaine ne sont plus à démontrer. Même si les problèmes induits par ces sachets plastiques sont énormes, ils peuvent être résolus avec la participation de tous. En effet, la prise de conscience collective est indispensable si on ne veut pas voir la lutte vouée à l’échec.
« La gestion des déchets incombe à tout le monde. Nous devons adopter un comportement écocitoyen. C’est notre responsabilité qui est engagée ; il ne faut pas abandonner les déchets n’importe où. Le changement de comportement doit commencer au niveau individuel jusqu’au sommet. C’est la condition sine qua non pour gagner la lutte contre les déchets plastiques », souligne Fidel Yaméogo, coordonnateur national du traitement et de la valorisation des déchets plastiques. 
Par conséquent, il faut aux citoyens réduire leur dépendance au plastique, adopter des comportements plus écologiques en recyclant les déchets plastiques, etc., toute chose qui requiert la disponibilité de bacs à ordures dans les lieux publics où en bordure de voie, car selon certains, le manque de poubelle serait aussi une des raisons de l’invasion des déchets plastiques.
D’autre part, la revalorisation pourrait être une partie de la solution à ce problème d’ordre environnemental. « Il y a des associations qui collectent des sachets plastiques pour les revendre à des exportateurs étrangers. Il y a également des entreprises qui les revalorisent sur place », indique M. Yaméogo.
En somme, il est du devoir de tous d’être d’écologiquement responsables en veillant notamment à éviter la pollution de l’environnement, mais aussi en prenant soin de sa santé.
Edwige Sanou / Pema Neya (Stagiaire)
