En marge du Conseil des ministres du mercredi 14 février 2018, le ministre de la Sécurité, Clément SAWADOGO, s’est voulu sans équivoque au sujet des écoles qui sont désertées par les enseignants dans la région du Sahel.
« Effectivement, il y a un certain nombre d’écoles qui sont fermées aujourd’hui. Ce n’est pas faux ! Je confirme en effet qu’il y a des enseignants qui sont pris de panique, ce qui est tout a fait humainement normal. Ils se replient dans de grands centres comme Djibo ou Gorom-Gorom. Nous sommes en train de voir quel type de mesure il faut prendre pour répondre à cette situation que nous avons déjà connue l’année dernière, qui était plus grave. A partir du moment où nous avons déjà connu cette situation, il n’y a pas de raison pour que nous ne puissions pas réagir.
A chaque fois qu’il y a une attaque, naturellement, il y a vent de panique et les fonctionnaires qui estiment qu’ils ne sont pas en sécurité, se replient. Je n’infirme pas cette nouvelle, car elle est réelle. Nous avons la situation exacte de tous les postes qui sont aujourd’hui délaissés par leurs titulaires et nous sommes en train de nous concerter avec le ministère en charge de l’Education nationale pour que toutes les mesures nécessaires soient prises afin que les écoles puissent rouvrir », Clément SAWADOGO, ministre de la Sécurité.
Propos recueillis par Cryspin LAOUNDIKI