jeudi 21 novembre 2024

Célébration du 8-Mars : Une occasion de redonner le sourire aux femmes malades

Bellissim uneOffrir aux femmes malades un moment de jovialité à travers des soins esthétiques à l’occasion du 8-Mars, Journée internationale de la femme, c’est l’initiative portée par Djamila Lingani, promotrice de l’institut de beauté Bellissima. Profondément touchées par la maladie, ces femmes n’ont généralement plus le temps ni l’opportunité de prendre soin d’elles-mêmes. Dans cette interview accordée à Radars Info Burkina, Djamila Lingani nous livre plus de détails sur l’activité qui se déroulera du 1er au 10 mars 2019.

RIB : A l’occasion du 8-Mars, votre institut organise une activité caritative. Qu’est-ce qui vous a inspiré une telle activité ?

DL : Les femmes en bonne santé ont la possibilité de sortir faire la fête à l’occasion du 8-Mars. En tant que femmes, nous nous sommes dit qu’il fallait penser aux femmes qui sont dans la maladie et pour qui chaque jour est un combat. Nous nous sommes intéressés aux femmes atteintes de cancer, parce que c’est un combat difficile et atroce à vivre. Donc cette année, nous avons pensé à elles en décidant de leur apporter  un peu de joie, en nous occupant d’elles esthétiquement. En faisant de la pédicure, les ongles, un maquillage, des soins du visage, une manière pour nous de leur dire que nous les soutenons.

RIB : Pourquoi vous intéressez-vous de manière spécifique aux femmes atteintes de cancer, quand on sait qu’il y a beaucoup d’autres maladies dont elles souffrent ?

DL : A mon avis, les autres maladies sont aussi graves mais peut-être pas autant que le cancer. Le cancer, c’est tout un chemin, tout un traitement, toute une difficulté. C’est inexplicable. Quand une personne vous dit qu’elle est atteinte de cancer, vous vous dites que c’est la pire des maladies qui puisse exister. Elle est difficilement guérissable. Pour ces femmes-là, il est nécessaire de faire quelque chose.

RIB : En quoi consistera essentiellement l’activité ?

DL : Le mois de mars est celui de la femme. L’institut ne pourra pas prendre en charge ces femmes tout le mois durant, mais nous avons décidé du 1er au 10 mars, de nous occuper de celles qui le voudront. C’est pourquoi nous allons prendre une vingtaine de femmes, précisément deux femmes par jour. Pour celles qui ne peuvent pas se déplacer, l’institut ira à elles à domicile pour prendre soin d’elles. Les premières venues seront les premières servies. Pour toutes les femmes qui nous feront l’honneur de vouloir participer à cet évènement, en plus des soins nous allons leur offrir un cadeau et pour celles qui le voudront bien, un shooting photo, de quoi immortaliser le moment.

RIB : Comment faire alors pour bénéficier des soins que vous offrez aux femmes malades ?

DL : Pour celles qui veulent y participer, les inscriptions sont ouvertes du 10 au 25 février. Si nous atteignons le nombre voulu même si c’est au bout de deux jours, nous bouclerons la campagne. La condition, c’est juste d'être atteinte du cancer, même si ce n’est pas beau à dire. Notre but est d’aider ces femmes et de leur apporter une petite joie. Elles peuvent s’inscrire en appelant sur notre numéro qui est le 52 41 90 92, ou encore le faire par WhatsApp ou sur nos pages Facebook et Instgram qui est Bellissima. Toutes celles qui seront touchées par cet acte et qui voudront faire plaisir à une femme qui est dans ce cas difficile là, elles peuvent nous contacter.

belRIB : Eu égard au fait que votre institut a ouvert ses portes il n’y a pas longtemps, ne craignez-vous pas que votre initiative soit assimilée à de la publicité, histoire de mieux vous faire connaître ?

DL : Pour moi, c’est un combat personnel qui n’a pas de relation directe avec l’institut de beauté. Que je sois aujourd’hui esthéticienne ou que je sois demain commerçante, mon objectif est d’aider les femmes atteintes du cancer. On accompagne juste l’idée avec l’institut.

RIB : Avez-vous un appel à lancer ?

DL : Je suggère à toutes les jeunes filles comme moi, même celles qui n’ont pas entrepris, qui ont déjà le minimum, de penser surtout aux femmes malades. Il n’y a pas pire ennemi que la maladie. S’il y a possibilité d’aider, d’apporter une assistance médicale ou financière à un malade, il ne faut pas hésiter. C’est en aidant que l’on a la paix.

Propos recueillis par Armelle Ouédraogo (Stagiaire)

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