dimanche 24 novembre 2024

Vie politique nationale : Et le FPR naquit

IMG 20180428 WA0002Front Patriotique pour le Renouveau (FPR), tel est le nom du dernier né des partis politiques au Burkina Faso. Fondé par un « groupe de jeunes issus de divers horizons » et présidé par Aristide Hugues Ouédraogo, il a été porté sur les fonts baptismaux ce 28 avril 2018. Ce nouveau bébé est affilié au Chef de File de l’Opposition Politique (CFOP).

 

Le Burkina Faso se trouve dans une situation d’agonie et de léthargie avec des groupes socioprofessionnels qui s’érigent les uns contre les autres, une jeunesse désemparée qui vit dans une situation de détresse à qui rien n’est proposée, si ce n’est un Plan national de développement économique et social (PNDES) qui, mort bien avant d’être créé, constitue une bombe à retardement pour le pays. Cet état de fait est la résultante d’un système politique mis en place depuis une trentaine d’années et que même l’insurrection populaire d’octobre 2014 n’a pas réussi à ébranler. Une insurrection populaire qui est elle-même, est prise en otage par les dirigeants actuels. C’est du moins l’opinion du Front patriotique pour le renouveau (FPR), le dernier né des partis politiques au pays des hommes intègres qui a été porté sur les fonts baptismaux ce samedi 28 avril 2018. Au cours de cette présentation aux hommes de médias, les premiers responsables du parti ont invité la jeunesse burkinabè à prendre son destin en main en prenant ses valeurs culturelles comme socle préalable à toute initiative.

 IMG 20180428 WA0004« Tahirou Barry n’est pas membre du FPR », insiste le président Aristide OUEDRAOGO comme pour démentir les rumeurs sur le fait que derrière ce parti se trouverait l’ancien ministre de la Culture des Arts et du Tourisme, Tahirou BARRY. Il précise tout de même que les militants viennent d’horizons politiques divers « dont le Parti de la renaissance nationale(PAREN) ».

Pour les leaders du parti qui refusent de s’inscrire dans une idéologie quelconque, le Burkina est à une période charnière de son histoire et le refus d’accepter l’exploitation de l’homme nécessite un engagement, celui du renouveau qui commande que l’offre politique au Burkina soit renouvelée.  En effet, leur souhait est que « la politique cesse d’être l’apanage d’hommes aux grands moyens pour devenir celui d’hommes aux grandes idées ». Le développement du pays passe par la valorisation des ressources humaines et culturelles, car « aucune nation n’a réussi à se développer en ne basant pas sur ses valeurs cultures », analyse le président Aristide Ouédraogo, biochimiste de formation qui a autrefois milité au Parti Patriotique Burkinabè (PPB). Cette valorisation passe, entre autres, par davantage de considération pour l’éducation, l’adaptation du système financier à la réalité nationale de sorte à ce que celui-ci booste les différents secteurs d’activités et la promotion du secteur agricole.

 

Soumana LOURA

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