Réunis au sein du « Collectif Justice pour Tous Octobre 2014 », des députés de la Vème législature (2012-2017), qui ont vu leur mandat écourté par l'insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014, étaient ce samedi 17 février 2018, en Assemblée générale. Objectifs, trouver des solutions pour entrer dans leurs droits, car depuis, l’insurrection populaire, ils tireraient le diable par la queue. Mais à l’instar de Radars Info Burkina, nombreux sont les medias qui se sont vus refuser l’accès de la salle, car les organisateurs avaient ciblé des journalistes pour relayer leurs difficultés.
Le « Collectif Justice pour Tous-Octobre 2014 », composés de députés de la Vème législature (2013-2017), jusque-là, en attente de la régularisation de leur situation professionnelle, était ce samedi 17 février 2018, en Assemblée Générale. Une Assemblée générale qui a été sélective, car certains journalistes y étaient des persona non grata. En effet, des journalistes se sont vu refuser l’accès de la salle, parce qu’ils ne sont pas issus des médias conviés. Selon Rasmané OUEDRAOGO, responsable du Collectif, les médias auraient été ciblés pour la couverture de cette activité. Ces journalistes, selon ses explications, allaient mieux porter leur information dans les provinces.
Ce qui est paradoxale surtout avec l’avènement de la Télévision Numérique Terrestre (TNT) et l’explosion des nouvelles techniques de l’information et de la communication, qui permettent aujourd’hui à tous les médias de diffuser l’information partout au Burkina Faso. Cela est tout simplement une entrave à la liberté de la presse ; une attitude écœurante, qui du reste, empêche les journalistes de faire leur travail : celui d’aller chercher et de porter l’information partout où besoin se fait sentir.
Cette attitude du collectif qui dit réclamer justice et réparation après les dommages subis pendant l’insurrection populaire d’octobre 2014, est inadmissible et incompréhensible. S’il est vrai, que ses membres tirent le diable par la queue depuis tout ce temps, alors pourquoi, vouloir que l’information soit portée par une poignée de médias ? Pourquoi n’avoir que pour cibles les provinces ? Qui est habilité à répondre à leurs préoccupations dans les provinces ? Un faux départ pour un combat qui se veut honnête et légitime.