Créé il y a 28 ans, une longévité, le Festival International du Théâtre et de marionnettes de Ouagadougou (FITMO) tient sa seizième édition cette année avec nombre d’innovations. La cérémonie de lancement a eu lieu le 04 novembre à Ouagadougou sous le thème : « Théâtre et développement humain durable. »
La recette de la longévité du FITMO tient à sa capacité de « résilience et d’adaptation » selon ses premiers responsables. Et pour cause : lancé en 1989 par des artistes de l’Institut International du Théâtre(IIT) et de l’Union des Ensembles Dramatiques de Ouagadougou, le festival qui était annuel s’est adapté pour devenir une manifestation biennale. Trois ans après son lancement, il s’ouvrait à la marionnette, et en 2001, il se décentralisait. L’année 2007 a vu le FITMO s’ouvrir à une multitude d’arts. En 2010, le FITMO s’est ouvert à plusieurs pays. Selon le Directeur artistique, le Docteur Amadou Mandé, cette édition est justement celle de l’intégration puisqu’elle va se dérouler dans quatre autres pays de la sous-région en plus du Burkina Faso. Ce sont la Cote d’Ivoire, le Mali, le Niger et le Togo. « Et les demandes [d’accueil du festival] ne cessent de nous parvenir » a poursuivi le Dr Mandé.
- Les présidents des FITMO des pays accueillant l’évènement.
A cette 16e édition, le public aura à contempler des danses traditionnelles et contemporaines, des prestations musicales et théâtrales. En plus, il y aura des ateliers de réflexion et de dédicaces d’œuvres littéraires. Des thèmes de réflexion seront également animés aussi bien par des troupes professionnelles que par des écoles d’arts des différents pays qui accueillent le festival. Toutes ces activités auront pour cadres le Musée national, l’espace culturel Gambidi, l’espace Pamtaabo de Saaba et des établissements secondaires.
L’innovation majeure de cette édition, c’est le concept dénommé « la Route des Arts » qui consiste à mettre en lien deux villes dans chacun des pays où se déroulera le festival, de sorte à permettre les créations artistiques après le festival, « question de consolider le marché de marché de l’art » selon le Directeur artistique.
Soumana Loura (stagiaire)
Lefaso.net