Après la cérémonie officielle d’ouverture, le 23 février dernier, la course aux différents prix de l’Etalon de Yennenga en ce cinquantenaire du Festival était lancée. De types différents, ces prix sont classifiés selon la nature des films et leurs spécificités. A l’issue des différentes projections dans les salles de ciné, les réalisateurs et réalisatrices attendent dans le suspense que soient dévoilés le grand lauréat de l’Etalon de Yennenga ainsi que les différentes autres récompenses qui gravitent autour. Il est alors important de savoir quels sont ces prix et quelles sont leurs valeurs.
Pour cette 26e édition, en matière de catégorisation des films en compétition, l’on peut distinguer : les longs et les courts métrages de fiction, la compétition documentaire court et long métrages ainsi que les films d’écoles et les séries télévisuelles, toutes réservées aux réalisateurs africains et à ceux de la diaspora. Dans la catégorie films de fiction longs métrages, le premier prix est l’Etalon d’or de Yennenga, constitué d’un trophée et d’une enveloppe de vingt millions de francs CFA. Il est suivi de l’Etalon d’argent qui, lui, donne droit à un trophée et dix millions de francs CFA au lauréat. Comme troisième prix, c’est l’Etalon de bronze qui sera décerné au plus méritant, lequel repartira avec un trophée et cinq millions de nos francs. Dans la même catégorie, la meilleure interprétation féminine et celle masculine feront l’objet de primes composées d’un trophée et d’un million de francs CFA pour chacun. Outre ces prix, le jury récompensera le meilleur scénario, la meilleure image, le meilleur son, décor et celui du montage. Ces différents prix sont dotés d’un trophée et d’une enveloppe d’un million de francs CFA. A ceux-ci s’ajoutent les prix Oumarou Ganda et Paul Robeson, donnant chacun droit à un trophée et à deux millions de francs.
En dessous de cette catégorie, se situe celle des films de fiction court métrage, intitulée Poulain. Ces prix sont de trois niveaux : celui en or de Yennenga donnant droit à un trophée et cinq millions, celui en argent avec un trophée et trois millions comme récompense et celui en bronze, pour lequel un trophée et deux millions de francs sont en jeu.
La catégorie « films documentaires », qui est une innovation de cette 26e édition du FESPACO, a trois échelons de prix. Celui de long métrage composé du trophée de l’Etalon d’or et de dix millions, de l’Etalon d’argent et de cinq millions et enfin de l’Etalon de bronze et trois millions. Tout comme les films de court métrage fiction, les prix du documentaire de court métrage sont nommés Poulain et ont les mêmes valeurs du premier au troisième prix. Les prix des séries télévisuelles sont de deux ordres. Ils ont comme valeur un trophée chacun, deux millions pour le premier et un million pour le second. Au titre des prix, celui de films des écoles étant une innovation cette année, il y a la catégorie du meilleur film de fiction, qui sera récompensé par un trophée et deux millions, ainsi que celle du meilleur documentaire. En dehors de ces différents prix, il y a un prix spécial du jury constitué d’un trophée et d’un million de francs CFA. Les prix spéciaux, au nombre de quatorze, sont offerts par des institutions étatiques, panafricaines et des organisations non gouvernementales et leur valeur varie entre deux et quinze millions de francs CFA.
Il faut noter que les différents prix du jury ont une valeur totale de quatre-vingt-treize millions de francs CFA qui est à mettre à l’actif du gouvernement burkinabè. A jour J-1 de la cérémonie de clôture de cette biennale du cinéma, au cours de laquelle les lauréats seront connus, nous ne pouvons que souhaiter bonne chance à tous les réalisateurs et réalisatrices en compétition et, surtout, que le meilleur gagne.
Saâhar-Iyaon Christian Somé Békuoné