Environ 35 000 véhicules entrent au Burkina chaque année. Autrefois considérée comme un luxe, la voiture est devenue aujourd’hui une nécessité. De nos jours, elle fait partie des biens les plus utilisés au Burkina. À défaut des voitures neuves, nombreux sont ceux qui se contentent des véhicules importés, d’où l’expansion du secteur.
Le commerce de voitures « France au revoir » est un trafic très florissant au Burkina. Ces dernières années, on assiste à une augmentation considérable du parc automobile. En effet, de nos jours pour se procurer une voiture « France au revoir » à Ouagadougou, on n’a plus besoin de se casser la tête. Il y a une diversité de marques, notamment la Hundai, la Kia, la Toyota, la Mercedes, la Nissan, le Peugeot, la Ford. Les prix de ces véhicules varient selon la marque, l’âge, c'est-à-dire la durée d’utilisation.
D’après l’explication de certains concessionnaires, c’est à cause du coût assez élevé du véhicule neuf et compte tenu du contexte local, que tout naturellement, les gens se tournent vers le marché des véhicules d’occasion.
Les clients ont l’embarras du choix, dans la mesure où il ya une large gamme de véhicules importés « France au revoir » à leur portée. « Les prix commencent à partir de six millions (6 000 000) de francs CFA », indique M. TRAORE, directeur commercial d’un parc automobile. Pour se démarquer des autres vendeurs de véhicules, M.TRAORE nous confie qu’ils ont choisi de se spécialiser dans la vente et l’entretien de deux Marques, à savoir la Kia et la Hundai. Selon lui, ce sont les marques les plus prisées, les plus performantes et les plus confortables.
Comme tout autre métier, la vente de véhicules « France au revoir » a son lot de difficultés. En effet, les principales difficultés se situent au niveau des frais de dédouanement, les longues formalités administratives, et aussi la difficulté liée à la saturation du marché, qui provoquent un ralentissement des affaires.
Edwige SANOU