dimanche 24 novembre 2024

Propos de quelques autorités politiques et religieuses après la grande prière de l’Aïd-el-fitr et leurs vœux

Atimi DEME, 2e adjoint de l’imam de la grande mosquée de Ouagadougou.

atimou deme1Aujourd’hui est un jour de grâce. Nous souhaitons que cette année soit une année de paix, une année de cohabitation sociale. Qu’Allah renforce nos croyances et fasse en sorte que nous puissions vivre en symbiose avec toutes les autres confessions religieuses du Burkina.

Leur présence parmi nous aujourd’hui est une vielle tradition qui existe depuis longtemps entre les différentes communautés religieuses vivant au Burkina Faso. Il n’y a pas une famille aujourd’hui au Burkina où l’on ne retrouve pas un chrétien ou un musulman. Au delà de leur choix religieux, musulmans et chrétiens sont des frères. Nous devons par conséquent nous donner la main pour ne pas que la religion soit une source de division. Chacun est libre de pratiquer sa religion.

 

Le cardinal Philippe OUEDRAOGO, archevêque métropolitain de Ouagadougou

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Je suis venu au nom de l’église catholique pour présenter nos meilleurs vœux à tous nos frères et sœurs musulmans. Le pape François est très préoccupé du dialogue interreligieux. A l’occasion du ramadan, il a laissé un message que nous avons transmis aux musulmans. Il voudrait que l’on dépasse la compétition pour collaborer. Nous devons coopérer pour le bien commun, la réconciliation, la justice et la paix. Nous forgeons des valeurs communes. A tous nos frères musulmans, bonne fête ! Que le seigneur vous bénisse et qu’il nous permette de collaborer pour un monde plus juste, un monde de paix où tous les hommes sont respectés.

 

Siméon SAWADOGO, ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation

04 okLe président du Faso  a tenu à ce que nous soignons présents ici pour témoigner l’engagement du gouvernement du Burkina Faso et du peuple burkinabè de travailler à ce qu’il ait une société de paix, une société de cohésion sociale, une société où il fait beau vivre avec l’ensemble des fils et filles de ce pays. Les musulmans en ce jour ont beaucoup prié pour qu’il ait à manger, l’entente, la concorde et c’est ce que nous voulons exactement au Burkina Faso. Nous avons vu les autres confessions religieuses ici, et c’est ça qui est l’image réel du Burkina, le pays des « hommes intègres ». Bonne fête à tous les musulmans du Burkina.

 

Propos recueillis par Judith TCHIMADI

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