samedi 23 novembre 2024

Justice : Il vend un terrain acquis avec l’aide de sa femme et menace cette dernière de porter atteinte à sa vie si elle réclame sa part d’argent

trbnlIl est cordonnier, personne vivant avec un handicap. Il se déplace à l’aide d’un morceau de bois qui lui sert d’appui. Il a été reconnu coupable des faits qui lui sont reprochés et écope d’une peine d’emprisonnement de 18 mois et d’une amende de 500 mille francs CFA, le tout assorti de sursis.

C’est pour une affaire foncière que B.I., 43 ans, a comparu ce jour 13 décembre devant la chambre correctionnelle du tribunal de grande instance Ouaga I. Il lui est reproché d’avoir vendu un terrain non loti dont il n’est pas le seul propriétaire. Ledit terrain a été acquis à 250 000 francs CFA avec la contribution de deux personnes, à savoir lui-même et son épouse : la contribution de cette dernière s’élèverait à 150 000 FCFA.

Par la suite, le couple a investi sur le terrain en construisant une maison de 16 tôles et une autre de 10 tôles. Mais des problèmes de foyer vont séparer B.I et sa femme.

C’est ainsi que le prévenu va procéder à la vente du terrain à hauteur de 1 million 100 mille francs CFA sans informer la copropriétaire qui est désormais son ex-femme.

La victime, ayant remarqué la présence de bornes sur le terrain en question, va chercher à comprendre et c’est là qu’elle se rendra compte que B.I. a vendu le terrain. Celle-ci réclame ses droits mais est menacée de mort. Devant la chambre, elle s’est constituée partie civile et réclame ce qu’elle a investi, d’une valeur de 600 000 francs CFA.

Interrogé par le parquet, le prévenu dit n’avoir jamais menacé son ex-femme. Il ajoute que c’est un complot de certains membres de sa belle-famille dans le but de lui nuire.

Par contre, il a reconnu avoir vendu le terrain sans en informer la femme et sans lui donner ce qui lui revenait de droit.

Au regard de cela, le parquet a déclaré l’infraction constituée et a condamné B.I. à une peine d’emprisonnement de 18 mois et à une amende de 500 mille francs, le tout assorti de sursis.

De plus, le tribunal a déclaré recevable la constitution de partie civile et condamné B.I. aux dépens.

Flora Sanou

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