Les associations des consommateurs burkinabè montent au créneau, elles ne veulent plus rester silencieuses face à l’augmentation du coût de la vie. Ces différentes structures associatives ont donc décidé de fédérer leurs énergies afin d’aller en force défendre les intérêts du consommateur. L’augmentation des prix du carburant impactera certainement les coûts des autres produits de consommation alors que le revenu du consommateur reste inchangé. On assiste d’ores et déjà à une nouvelle vague inflationniste.
Le coût de la vie devient de plus en plus intenable pour le consommateur burkinabè. Conscientes de cela, les associations de défense des intérêts des consommateurs se sont réunies pour interpeller l’autorité pour qu’elle adopte des résolutions qui vont soulager ces derniers. Il s’agit de : l’Association des consommateurs du Burkina (ACB), l’Organisation des consommateurs du Burkina (OCB), la Ligue des consommateurs du Burkina (LCB), le Réseau national des consommateurs du Faso (RENCOF) et Vigi Consommateurs.
Après avoir dénoncé la récente augmentation des prix du carburant, qu’elles jugent exagérée, lesdites associations ont décidé d’organiser un sit-in le 29 août 2022, lequel a été interdit par la délégation spéciale de Ouagadougou.
Cette interdiction, c’est le moins qu’on puisse dire, sonne comme un coup de massue pour les associations de consommateurs, qui y voient une confiscation de leurs droits. Malgré cette annulation, elles ne baissent pas les bras pour autant ; les concertations se poursuivent avec le gouvernement.
Les associations de défense des intérêts des consommateurs disent attendre des propositions concrètes du gouvernement afin de soulager les pauvres consommateurs. Elles invitent par ailleurs ces derniers à se tenir prêts pour d’éventuelles actions.
Nafisiatou Vébama