L’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA) a lancé, le samedi 27 août 2022, son opération de salubrité dite « ONEA mana-mana ». Ce coup d’envoi marque le début des opérations de salubrité de la nationale de l’eau et de l’assainissement, qui entend se conformer à cet exercice chaque dernier samedi du mois afin d’offrir à son personnel un cadre convivial de travail. Le lancement de cette opération citoyenne a été marqué par la présence du ministre de l’Eau et de l’Assainissement.
A compter du samedi 27 août 2022, les agents de la Nationale de l’eau et de l’assainissement (ONEA) s’adonneront à une journée de salubrité sur les sites et agences de cette société d’Etat chaque dernier samedi du mois. Le coup d’envoi de ladite opération mensuelle, donné au siège de l’ONEA à Ouagadougou au quartier Pissy, l’a été par la ministre de l’Environnement, de l’Energie, de l’Eau et de l’Assainissement, Maminata Traoré née Coulibaly. Toutes les directions centrales, régionales et provinciales de l'ONEA sont concernées par cette activité dont l’objectif, selon Gilbert Bassolé, DG de l’ONEA, est d’offrir des cadres de vie et de travail sains à l’ensemble des agents de l’ONEA ainsi qu’à ses usagés. « L’activité de ce matin s'inscrit dans le cadre du programme du gouvernement et vise à rendre agréables notre cadre de vie et notre cadre de travail, bien sûr en collaboration avec le voisinage. L'hygiène, c'est le premier fondement de la santé », a affirmé le DG de l'ONEA, qui a ajouté qu’il s’agit d’une opération nationale mais que l'initiative est lancée au siège et pour l’occasion, la direction générale et la direction régionale ont été mises ensemble. « Les prochaines fois, nous allons nous rendre dans les agence et sur les sites de production pour aussi rendre leur cadre de vie agréable », a-t-il poursuivi.
A ce lancement étaient présentes plusieurs structures et associations locales, chose saluée tour à tour par le directeur général et la ministre Maminata Traoré. « Nous ne travaillons pas seuls. Nous avons des voisins, qui sont des sociétés publiques, privées, des structures du secteur informel. Vous avez vu la forte mobilisation des femmes de la carrière de Pissy. C'est un exemple de collaboration, de synergie et de bonne entente qu'il faut promouvoir », s'est réjoui le DG de l’ONEA. A sa suite, la ministre de l’Environnement a salué la mobilisation et la structure à l’origine de l’activité. « Cette opération de salubrité est en train de devenir une activité qui fait la fierté de chacun de nous. Sortir, se donner la main, nettoyer comme le commun des citoyens, il n'y a rien de tel », a-t-elle affirmé. Elle a rappelé qu’il y a toute une avenue qui a été dédiée au ministère, des villes et communes qui font la même opération et que cela est à l’honneur de tous les Burkinabè.
L’ONEA : Acteur majeur de l’hygiène, pour laquelle elle a des projets d’envergure
Selon le directeur général de l’ONEA, qui dit assainissement dit aussi hygiène. « Pour l'assainissement, nous avons des stations de traitement des eaux de vidange où le contenu des latrines vidangées, les eaux usées, les excreta, etc., sont collectées et amenées dans les stations de traitement des eaux de vidange. Actuellement, il y a trois qui sont en service, et nous avons-nous en projet en construire deux autres. Les études sont pratiquement bouclées et il reste la recherche des financements », a expliqué le patron de la nationale de l’eau et de l’assainissement. Et de poursuivre : « Nous avons aussi, au niveau central, le réseau d'égouts. Toutes les grandes entreprises, le grand marché, les ministères, l'hôpital Yalgado, les industries, etc., sont raccordés au réseau d'égouts et toutes les eaux usées sont drainées vers la station de Kossodo, où nous cherchons à valoriser ces eaux en produisant du biogaz pour produire de l'électricité. Donc il y a tout un cycle de transformation de la matière. » Pour l’activité du jour, il informe que les ordures seront transportées par les groupes de femmes qui s'occupent de l'entretien et du nettoyage quotidien du siège avec des camions et du matériel composite, puis dépotées à la décharge.
Etienne Lankoandé