J.G. est employé dans une structure privée. La comptable de la société l’accuse d’avoir encaissé 2 millions 920. Devant le parquet, l’accusé ne reconnaît pas avoir reçu cette somme de la part de la comptable.
Le 08 avril 2022, sa collègue comptable lui demanda s’il avait pu faire le versement de la somme de 2 millions 930 qu’elle lui avait remise à la date du 06 avril 2022. J.G., surpris par cette question, demande à la comptable quand elle lui a remis ladite somme. Elle insiste sur la date du 06 avril et affirme lui avoir donné cela main à main dans son bureau.
Pendant les tiraillements entre la comptable et J.G., le P-DG de la société était en déplacement.
A son retour, les contradictions continuaient entre ses deux employés. La comptable indique avoir des témoins. Le P-DG décide alors d’amener l’affaire à la justice.
Devant le juge, J.G. nie les faits et demande que les vidéos de surveillance du 06 avril 2022 soient revues.
Il clame son innocence et affirme que le P-DG est comme un père pour lui. « Il nous a hébergés, ma femme, mes enfants et moi. Je ne peux pas scier cette branche pour 2 millions, en plus je suis bien payé », se défend-il.
La comptable qui accuse J.G. ne s’est pas présentée à l’audience. Les témoins qu’elle avait indiqués non plus. Le procès a donc été reporté pour permettre à la victime et auxdits témoins de se présenter et de donner leur version des faits.
Marthe VEBAMA