Le Conseil des ministres en sa séance du 17 novembre 2021 a décidé de la réouverture des frontières terrestres et ferroviaires à compter de ce 1er décembre 2021. Et le mardi 30 novembre, un décret signé par le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, le Premier ministre Christophe Marie Joseph Dabiré et six autres ministres confirme la réouverture des frontières du Burkina Faso ce 1er décembre avec des conditions pour sortir ou entrer. Radars Info Burkina a fait le constat à la gare ferroviaire ce mercredi 1er décembre.
Fermées depuis 2020 à cause de la pandémie du coronavirus, les frontières terrestres et ferroviaires du Burkina Faso s'ouvrent ce mercredi 1er décembre pour permettre la circulation des personnes et des biens. Ce matin à la gare ferroviaire de Ouagadougou, c'est l'ambiance ordinaire. En l'absence des responsables de la gare, les gens que nous avons trouvés la-bas nous ont fait comprendre que pour le moment il n'y a pas une confirmation à leur niveau de la mise en circulation du train spress. <<Le train est là, on le nettoie chaque jour. Si nous recevons une confirmation des responsables pour le mettre en circulation nous allons ouvrir les guichets et ceux qui veulent voyager vont venir couper leurs tickets >>, a déclaré notre interlocuteur, en précisant qu'il s'agit du train express, car le train de marchandises n'était pas concerné par la mesure de fermeture. La réouverture des frontières ferroviaires est également très attendue par les commerçants riverains de la Sitarail. Selon les commerçants que nous avons rencontrés, la réouverture des frontières va apporter un ouf de soulagement dans les affaires. << C'est le calvaire actuellement, il n'y a personne pour acheter. C'est nous seulement qui sommes ici ensemble, et on se regarde. Il n'y a pas d'étrangers ou voyageurs et le pays aussi est chaud donc ça fait que rien ne bouge. Mais maintenant on va espérer un changement. Mon souhait est que la paix revienne au pays, s'il y a la paix les choses vont aller bien, y compris le commerce >>, a laissé entendre Roland Sondé, un vendeur de pièces de téléphone. Même son de cloche chez les voisins, pour qui la réouverture des frontières est salutaire. En rappel, plusieurs organisations de la société civile et l'opposition politique avaient maintes fois exigé cette réouverture des frontières, fermées dans le cadre de la lutte contre la propagation de la maladie à coronavirus.
Barthélémy Paul