Un nouveau-né vient de voir le jour au sein de la société civile burkinabè. Le Cadre d’action pour la patrie (CAP), puisque c’est de ce mouvement associatif qu’il s’agit, a officiellement lancé ses activités le vendredi 17 septembre 2021 à Ouagadougou. Il a pour objectifs, entre autres, la promotion de la paix et d’un développement harmonieux du Burkina et entend jouer sa partition dans la lutte contre le terrorisme tout en contribuant au débat public dans notre pays.
« Le Cadre d’action pour la patrie (CAP) va réunir la jeunesse burkinabè pour des actions citoyennes », a déclaré en guise d’introduction le président de ce nouveau mouvement. Face à la recrudescence des attaques terroristes, l’union sacrée de tous les Burkinabè est primordiale. Chaque Burkinabè doit apporter sa contribution pour la défense de la liberté, cette liberté que nous ont léguée nos grands-parents et parents. C’est dans cette logique que s’inscrit le CAP. Selon son président, Péma Néya, cette structure a en ligne de mire la contribution citoyenne ainsi que la promotion de l’unité et de la solidarité entre Burkinabè dans une diversité d’idées et d’actions républicaines. « C’est pourquoi le CAP exhorte les différents acteurs politiques burkinabè, quels que soient leurs bords politiques, à mettre de côté leurs calculs politiques, à parler le même langage et à conjuguer leurs efforts, au nom de l’intérêt supérieur, afin que la paix et la sécurité reviennent dans notre pays et pour montrer au reste du monde de quoi est capable un peuple uni », a plaidé Péma Néya.
Au Burkina, le constat qu’on fait est qu’il y a une pléthore d’associations et de mouvements. L’opinion du président du CAP à ce propos est que la beauté de la démocratie, c’est justement parce qu’elle consacre la pluralité des opinions et reconnaît à chaque citoyen la liberté de s’exprimer mais aussi le devoir d’assumer ses opinions. « Nous allons mener des débats sur la gouvernance de notre pays, nous prononcer. Nous allons participer à la sensibilisation sur un certain nombre d’actions pour le bien de notre cher Faso», a affirmé M. Néya. Il a ajouté : « Il n’y a jamais un mouvement de trop si les jeunes décident de se mettre ensemble et de participer au débat public ».
Ce lancement des activités du CAP a été marqué par une conférence qui a eu pour thème : « La jeunesse burkinabè face au défi de l’engagement politique pour une participation active à la défense de la patrie et au développement harmonieux du Burkina Faso ». Le conférencier a soutenu que la jeunesse a un rôle prépondérant à jouer dans la lutte contre le terroriste. « Il nous faut prendre conscience qu’on n’a qu’un pays qui est le Burkina Faso, donc encourageons nos hommes qui sont au front ; il nous faut aussi avoir le courage de nous investir comme certains jeunes le font à travers des actions », a déclaré Bernard Bougma.
« C’est sur le terrain que vous verrez notre singularité », a conclu Péma Néya.
Sié Mathias Kam