vendredi 22 novembre 2024

Entrepreneuriat : « On peut dire que la COVID-19 n’a pas que des aspects négatifs », Mamadou Zongo, vendeur de cache-nez

vnd uneLa maladie à Coronavirus a bouleversé le système économique de beaucoup de pays. Elle porté un coup dur au milieu des affaires. Si cette pandémie a contribué à ralentir certaines activités commerciales comme la vente de friperie, elle a néanmoins donné lieu à l’émergence de petits commerces juteux. C’est le cas de la vente de cache-nez et de gel hydro alcoolique.

« On peut dire que la COVID 19 n’a pas que des aspects négatifs », lance Mamadou Zongo, vendeur de cache-nez. Selon ce vendeur de masques de protection, la COVID-19 a certes semé la désolation dans le monde, mais elle a aussi favorisé le développement de son petit commerce. « Avant, j’avais des difficultés à obtenir 1000 francs par jour mais avec cette maladie, grâce à la vente des cache-nez et autres objets, je peux me faire au moins 5000 francs de recette par jour », nous confie-t-il.

vnd 2Installés aux abords des bâtiments publics, ces marchands qui ont trouvé leur « filon » ne cachent pas leur satisfaction. Noufou Traoré, vendeur ambulant, nous a déclaré : « Grâce à la COVID-19 nos articles s’achètent très bien, surtout les cache-nez. En tout cas les choses ont un peu changé pour nous

Depuis l’apparition de cette pandémie, le nombre de vendeurs ambulants n’a cessé de croître, ce qui n’est pas du goût de certains vendeurs. En effet, le nombre croissant de vendeurs réduit considérablement le chiffre d’affaires de ces petits commerçants. vnd 3« Au début, on n’était pas nombreux à proposer ces marchandises, donc les choses allaient bien. Mais aujourd’hui le marché est un peu mou », se plaint Alexandre Bayala. Même son de cloche chez Aminata Simporé, vendeuse de gel hydro alcoolique non loin du marché central. Selon elle, l’achat du gel a ralenti parce que beaucoup de gens savent en fabriquer. Elle exprime malgré tout satisfaction : « En tout cas, je ne me plains pas. Tout ce que Dieu fait est bon ».

Il y a maintenant plus d’une année que le virus à couronne sévit à travers le monde entier. Au Burkina Faso en particulier, les autorités ont pris un certain nombre de mesures afin d’éviter sa propagation. C’est ainsi que l’accès aux bâtiments publics est subordonné au port obligatoire d’un masque de protection. Une mesure que certains petits commerçants ont su mettre à profit pour écouler leurs marchandises, notamment les cache-nez.

Bessy Francois Séni

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